A travers ces caches,
je vous propose de découvrir les différentes villes
ayant des sites sidérurgiques, pour celui-ci :
Le grand train à bandes est décidé en 1948 dans le cadre du plan Marshall.
Pour la sidérurgie européenne, qui a accumulé un retard technologique avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, « c'est une révolution technologique.
Ce sera une révolution économique quand on aura examiné toutes les répercussions économiques qu'aura cette invention pendant plus d'un demi-siècle à travers le monde.
Ce train est au cœur de la constitution de la Sollac, coopérative de neuf sociétés qui s'étaient associées pour le financer et l'alimenter
Il entre en service en 1953, en même temps que l'aciérie Thomas et Martin.
En 1983, un four à brames est couplé au train pour l'alimenter en continu.
Un an après, le train est complètement rénové L'aciérie Tomas-Martin construite entre 1952 et 1954 est équipée d'un slabbing, c'est-à-dire un laminoir dégrossisseur transformant les lingots en brames.
La masse maximum des brames, initialement 14 tonnes, est portée rapidement à 17 tonnes.
Le slabbing et les fours pits associés arrêtent dès la mise en service des deux coulées continues
En 1998, un deuxième four à brames est construit en parallèle du premier.
Ce four permet de consommer des brames froides, libérant l'aciérie de la nécessité d'une production en juste à temps.
Mais il permet aussi au laminoir de fonctionner avec des brames issues d'autres usines