La base de loisirs de la Vallée Bleue vous propose un petit circuit de 21 caches qui vous permettra de découvrir une partie du patrimoine local entre la base de loisirs et le centre du village, Au fil de ce parcours en boucle de 8 km, à faire à pied ou en vélo, vous pourrez ainsi voir ou imaginer ce qu'était la vie à Montalieu, mais aussi faire un petit tour à la découverte de quelques œuvres beaucoup plus contemporaines. N'oubliez donc pas de lever les yeux à la découvertes des lambrequins sous nos toits et à la recherche de cheminées d'inspiration Sarrasine ou séchoirs au dessus des toits. Vous pourrez aussi découvrir l'habitat traditionnel des pierreux et ses petites maisons typiques, avec deux ouvertures l'une au dessus de l'autre en façade (les escaliers extérieurs ont aujourd'hui presque tous disparu).
Bonne promenade sur nos chemins.
Les galoches désignent les chaussures que portaient les pierreux. Les semelles de bois, puis de cuir, étaient renforcées de clous. De loin, on entendait les pas des ouvriers se rendant à la carrière...Elle en a gardé le nom.
La carrière des galoches a été exploitée à partir de 1862 jusqu'à 1950. C'était la dernière carrière du secteur. Les galoches est une carrière de calcaire du Bathonien ou « choin ». C'est un calcaire dur et compact en bancs de 2 ou 3 m de hauteur sur 15,5 m au total, Le pendage des bancs est faible. Dans le calcaire on peut apercevoir des traces de vers fouisseurs (bioturbation), des lits de silice (silex),
Au milieu du XXème siècle, le travail de la pierre s'est mécanisé, facilitant le travail de manutention, Mais la forme de la carrière varie peu, On retrouve le front de taille, le carreau et les bancs de pierres.
Ce calcaire est pauvre en fossiles aussi bien en quantité qu'en variété. On y trouve seulement quelques coquilles, rostre de bélemnites en tranches, terriers et quelques amonites.
L'exploitation s'est faite en terrasse. On peut voir les trous de barres à mines d'un diamètre de 4,5 cm sur 1,65 m de hauteur, espacés de 50 à 85 cm. Ce sont ces barres à mines qui permettaient d'extraire les blocs.
Peu à peu, diverses formations végétales, des lichens aux arbres en passant par les herbes, colonisent cet espace et atténuent cette cicatrice.
Les résurgences ont noyé le fond de la carrière formant une grande piscine naturelle appréciée des Montaliolands pendant quelques années.
Vous pourrez encore deviner en repartant, tout en bordure du parking, les restes du quai de pierre ou était chargé sur les wagons, les blocs extrait de la carrière.
Par temps humide prenez garde au risque de chute, la pierre peut être parfois très glissante.