Les hauteurs de Bourgoin-Jallieu ont vu de nombreux événements au fil des âges. Une des histoires les plus connues qui se soit déroulée ici a laissé des traces :
Le Petit Chaperon berjallien
Nous sommes en quelques années en arrière. Il faisait froid et venteux. Pfouuuuuu fait le vent dans les branches.
Notre petit chaperon devait aller porter à sa Mère-grand une galette et un petit pot de beurre. Enfin c'est ce qu'on rapporte, car il semblerait que la vérité soit autre.
Mamie Bernier cuisinait donc paisiblement (voir l’épisode précédent) et touillait son bouillon en sifflotant un air d’autrefois. Elle attendait la visite de sa p'tite fillote pour le souper. Mais cette dernière devait traverser la fôret pour la rejoindre, et il se disait à l'époque que "c'est pas sans risque", ce qui signifiait que l'on pouvait faire des rencontres dans ces bois. Qui un Robin, qui un lapin, qui... un loup ! Ahouuuuuuuu
Le loup était à sa porte, affamé et se demandant comment négocier qu’une partie du repas qui sentait si bon finisse dans son ventre. Il ne savait pas comment s’y prendre, mais son deuxième cerveau avait l’air de mener la réflexion. Il lui fallait manger !
C’est en s’avançant à pas de… loup à l’intérieur de la cuisine qu’il commit l’irréparable. Il oublia de s’essuyer les pieds sur le paillasson « welcome home » qui ornait le pas de porte. Mamie, qui n’était pas très regardante sur plein de choses avait un authentique toc quant à la propreté de son intérieur. Le facteur s’en souvient encore lorsqu’il se rase à la vue de sa cicatrice héritée d’un accueil violent un jour de pluie où il avait franchi le pas de la porte sans s’essuyer. Depuis, il se frotte mécaniquement les pieds tout en discutant avec Mamie.
Le loup mort de faim se glissa donc dans la cuisine et n’eut que le temps de voir le visage furieux de Mamie qui s’était saisi de la marmite par son anse et dans un formidable retourné lui fit perdre connaissance.
Lorsqu’il revint à lui, il était ligoté dans le pré voisin, c’était le petit matin et il avait un mal de crâne phénoménal ainsi que toujours grand faim. Il ne mit pas longtemps à se détacher et on ne le revit plus dans le coin.
Mais alors, me direz-vous, le chaperon rouge ? Et bien je vous le demande, en avez-vous entendu parler ? Moi non plus. Encore une fable pour les enfants et les parents en manque d’images psychanalytiques. Maintenant vous connaissez la véritable histoire.
Soyez discrets pour loguer.
Et pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la malheureuse vie du loup je vous invite chaudement à consulter :
Qui craint le Grand Méchant Loup ? https://adventurelab.page.link/Xbrx
#50 GNIA-Le grand méchant loup GC7PT81