Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
Marché du littoral
Dans le bourg de Larmor, place Notre-Dame, face à l’église, se trouve un commerce de proximité. C’est à cette adresse que Chantal Gauthier avait créé, en mai 2004, la supérette « Le Marché du littoral », qui avec boucherie à la coupe, plats cuisinés et produits frais a, offrait ses services sept jours sur sept. Début mars 2012, ce commerce a été cédé pour laisser la place à un nouveau commerce équivalent, mais rénové de fond en comble.
De l’ancienne supérette ne subsiste qu’une fresque en trompe l’œil sur le mur extérieur. Il s’agit d’une réalisation de grandes dimensions, composée de deux grands panneaux, dont l’exécution est particulièrement soignée. Ainsi, il est possible de voir la peinture écaillée des ouvertures, les clous du volet, les taches de rouille du panneau Chocolat Menier...
Sur la partie centrale apparait une femme portant la coiffe du pays de Lorient, qui entre ou sort, alors qu’une bicyclette est appuyée contre le mur. Le panneau de gauche illustre la nature de l’établissement qui propose des fruits et légumes ainsi que les produits d’une boucherie, d’une charcuterie et également ceux d’un traiteur.
Soyez discret !