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Panorama sur Cervioni Traditional Geocache

Hidden : 2/24/2021
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


La cache panoramique de Cervioni est située sur la D71, sur l’itinéraire de découverte de la Castagniccia. Elle est située dans une anfractuosité rocheuse du coteau bordant la départementale. Elle permet de découvrir un panorama sur la ville de Cervioni et constitue une invitation à la découverte de cette ville et de ses trésors architecturaux. La boîte petite contient le logbook mais pas de crayon. Elle peut recevoir des objets voyageurs. Une place de parking est amen gré non loin de la cache  

Cervione appartient à l'ancienne piève de Campoloro dont elle était le chef-lieu.

La ville de Cervione est située dans l'est de la Corse et constitue de loin le principal noyau ancien de peuplement entre Bastiaet Aléria, qui sont les deux villes les plus proches. Elle domine la plaine orientale à l'endroit même où celle-ci est la plus étroite

L'arrière-pays de Cervione est constitué par la Castagniccia, région humide truffée de nombreux villages et hameaux anciens épousant les pentes du massif du Monte San Petrone(1 767 m), plus haut sommet de la partie schisteuse (c'est-à-dire le quart nord-est) de l'île.

Le nom corse de la commune est Cervioni, ses habitants sont les Cerviuninchi.

L'histoire de la commune est liée à celle des cerfs de la région. La disparition des forêts entraîne celle du gros gibier. On a dû réintroduire le cervus corsicanus. 

À voir :

  • Cathédrale de style baroque du XVIIIe siècle, la pro-cathédrale Saint-Érasme est une ancienne cathédrale, siège du diocèse d'Aléria au 18ème siècle et jusqu'en 1802, date de sa suppression et de son rattachement au diocèse d'Ajaccio.  Restauré au cours du premier quart du 19e siècle et orné en 1828 d'un décor peint (étudié dans la base Palissy) exécuté par les peintres Giavarini et Giordani, il fait l'objet en 1858 d'une importante campagne de restauration caractérisée principalement par la reconstruction de la coupole effondrée en 1855. Le chœur est partiellement remanié en 1896, une balustrade en marbre précédée d'un degré, due au marbrier Boni, remplaçant la balustrade originelle en bois. Au cours du xxe siècle, la cathédrale sera soumise à de nouveaux travaux de réfection (notice établie à partir des travaux historiques d'A. D. Monti). et de son rattachement au diocèse d'Ajaccio.  Cet édifice, reconstruit de 1714 à 1745 à l'emplacement de la cathédrale élevée à partir de la fin de 1578, sous l'épiscopat de monseigneur Alexandre Sauli, sous le titre de saint Érasme, saint Pierre et saint Paul, est mentionné en mauvais état en 1770. Restauré au cours du premier quart du xixe siècle et orné en 1828 d'un décor peint (étudié dans la base Palissy) exécuté par les peintres Giavarini et Giordani, elle fait l'objet en 1858 d'une importante campagne de restauration caractérisée principalement par la reconstruction de la coupole effondrée en 1855. Le chœur est partiellement remanié en 1896, une balustrade en marbre précédée d'un degré, due au marbrier Boni, remplaçant la balustrade originelle en bois. Au cours du xxe siècle, la cathédrale sera soumise à de nouveaux travaux de réfection (notice établie à partir des travaux historiques d'A. D. Monti). et fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 juin1928. Elle est dédiée à Alexandre Sauli (Milan15 février1534Pavie11 octobre1593), un clerc régulier de saint Paul évêque d'Aléria reconnu saint par l'église catholique, il est le patron de la ville de Cervione et fêté le 11 octobre
  • Buste de Pasquale Paoli sur la traversa, un point de vue situé sur la corniche de Castagniccia.
  • U Palazzu di Funtanone. Le château est construit à partir d'un ancien moulin à eau, qui doit dater de plusieurs centaines d'années. En effectuant des travaux intérieurs on a découvert une salle souterraine ancienne, inconnue jusque-là, voûtée, dont le sol est dallé de grandes pierres toutes marquées par des signes mystérieux de tailleur de pierre. C'est l'ancien réservoir du moulin. On y distingue l'arrivée de l'eau et sa grille et surtout un puits intérieur traversant la maison de haut en bas. Il s'agit de l'ancienne conduite forcée qui conduisait l'eau vers une bouche taillée dans la masse de la roche, sous la maison, au fond d'un tunnel et qui faisait tourner ainsi une roue à godets, entraînant par des engrenages divers la mécanique des meules. Cette conduite forcée est construite elle aussi en pierres de taille rigoureusement assemblées. La proximité du torrent, dont le débit était bien plus important par le passé, explique la situation de ce moulin à cet endroit. Auparavant, l'accès à la maison s'effectuait par un simple et étroit chemin muletier, qui n'était autre que l'ancienne route pédestre vers Corti par les montagnes de la Castagniccia. On notera que l'entrée de l'allée menant au palazzu est encadrée par deux piliers massifs originaux laissant le passage à un véhicule plus large que ce chemin d'accès ne permettait. En 1978, la piste est élargie pour permettre le roulage des véhicules à moteur. À cette occasion un magnifique pont génois, établi derrière le palazzu pour enjamber le torrent, est détruit au profit d'une passerelle en béton. Au xixe siècle, la bâtisse a été transformée en maison bourgeoise, peut-être par un baron de la famille de Jean-Baptiste Cervoni, général de division du Premier Empire, mort à la bataille d'Eckmühl. L'abandon de la fonction meunière est vraisemblablement à mettre sur le compte du développement des routes carrossables en Corse qui privilégient alors les moulins munis d'accès faciles, au détriment de ceux construits dans des endroits reculés comme ici. On dit aussi que cette maison a été perdue au jeu en 1936. Elle échoit plus tard dans la famille Santarelli, originaire d’Aullène, dont le dernier représentant était un officier de marine qui a rejoint De Gaulle en 1940. C’est une maison massive et austère, en retrait de la ville, toute en hauteur. Par ses particularités architecturales avec ses rives de toit munies de pointes étranges que l'on ne retrouve nulle part en Corse, aussi bien que son ambiance intérieure, elle a la réputation de maison hantée ou du moins habitée par des phénomènes étranges. On dit aussi que d'anciens propriétaires s'adonnaient à des expériences de spiritisme. Elle est construite sur la roche qui apparaît par endroits dans certaines pièces. Sa couverture est constituée de lauzes soutenues par une belle charpente en châtaignier. L'endroit est propice aux sources, aux fontaines, au silence et aux mystères. Un ancien four à pain demeure encore dans un coin du jardin. Elle est actuellement la propriété de Viviane Loriaut, directrice des études à double cursus au Conservatoire à rayonnement régional de Parisrue de Madrid à Paris et organiste concertiste, et de Jean-Louis Loriaut facteur d'orgues. Ils y vivent à l'année.
  • La Scupiccia est une statue de la Vierge en marbre située sur la crête de la Scupiccia, à 750 m d'altitude. Situé à une heure de marche au-dessus de Cervioni, le plateau de la Scupiccia (750m) offre une vue imprenable sur la plaine et abrite la chapelle A Madonna di a Scupiccia. A l'interieur se trouve une statue de la Vierge en marbre de Carrare classée par les Beaux-Ârts. La statue et son autel à colonnes, sculptés à Florence, étaient probablement destinés à la merveilleuse cathédrale de Cordoue en Andalousie, avant de s'échouer sur les rivages de Prunete au XVIème siècle. Les habitants décidèrent de lui consacrer un culte, ils l’appelèrent alors A Madonna di a Scupiccia, du lieu-dit où elle fut déposée. La légende raconte que la statue choisit elle-même l’emplacement de la chapelle : les cerviuninchi avaient beau opter pour un autre lieu, la statue revenait invariablement se replacer sur l’actuel site de la Scupiccia. Ils respectèrent donc la volonté divine, même si l’on peut penser que les habitants du village voisin y étaient pour quelque chose, car la Scupiccia était mitoyenne des deux communes. Chaque année le 14 août à l’occasion de la Veillée de la Scupiccia, des animations musicales ont lieu devant la chapelle. Ambiance et convivialité sont au rendez-vous au cœur de cette montagne !
  • Le couvent Saint François. En 1506, le pape Jules IIautorise les Frères Mineurs de l'Observance à fonder un couvent dans la piève de Campulori. Ce couvent dédié à saint Françoiscomme la plupart de ceux de la famille franciscaine, fut érigé, en sa forme première, entre 1506 et 1509 d'après le père Olivesi, en 1507 d'après Colonna, en 1508 d'après Pietro di Rostino. Le principe de la fondation ne souleva aucune difficulté. Par contre, l'emplacement n'a été choisi qu'après de longues discussions et, d'après Gonzaga, cité par Olivesi, grâce à l'intervention divine. Les notables du Campulori s'étaient réunis avec des religieux venus spécialement pour l'érection du couvent. Des discussions surgirent au sein de l'assemblée. Les responsables franciscains, sentant la rupture, demandèrent à la population de s'en remettre à la volonté de Dieu qui, sollicitée par des prières, ne pouvait manquer de se manifester. On décida d'une procession solennelle. Au jour fixé, la longue colonne des Campulurinchi en prière se met en marche. Sur le chemin, un bœuf se tient immobile, nullement effarouché par la multitude. Le père Agostino du Renosu di Tavagna, saisit l'occasion et, par trois fois, au nom de la Sainte Trinité, de la Vierge Marieet de saint François, commande au bœuf de leur montrer le lieu où devait se faire la construction. L'animal s'ébranle, les conduit à pas lents à l'endroit où s'élève aujourd'hui le couvent et refuse d'aller plus loin. « Le site est vraiment monastique, dit Olivesi. De là on découvre une grande plaine et une vaste étendue de mer. L'œil jouit d'une des plus belles (sinon la plus belle) vues de tous les couvents de Corse ». En effet, en bordure de la RD152, à 1 200 m de Cervione, 1 600 du Favalellu, le couvent a une superbe situation en un lieu ombragé, à proximité d'une source : a funtana di i frati. La construction première était modeste. En 1584, Mgr Alexandre Sauli s'employa à la restaurer et, peut-être, à l'agrandir, stimulant le père-gardien qui s'alarmait de la lenteur des travaux. « N'ayez crainte, lui disait-il, les travaux seront terminés avant l'expiration de votre charge », ce qui se réalisa grâce à l'arrivée opportune de nombreux secours. En 1589, l'état du couvent est convenable et Mgr Mascardi, visiteur apostolique, ne formule pas trop de sévères critiques. Vers 1671, on procède à des extensions pour que la bâtisse puisse recevoir douze religieux. Au début du xviiie siècle, il a sans doute acquis ses dimensions définitives et a été entouré de clôtures. C'est alors l'un des plus importants de Corse. Il compte 14 ou 15 religieux et peut en recevoir davantage. Il a 5 655 lires de revenus : un grand jardin (3 545), une châtaigneraie (1 160) et une vigne (950). Après 1729, le couvent va tenir un rôle important dans la révolte contre Gênes. C'est sans doute à cette époque que l'on creuse une citerne dans le coin sud-est de la cour intérieure. Sa présence ne s'explique qu'en prévision d'un siège puisque l'eau de source ne manquait pas hors les murs. Cette citerne a été comblée après la dernière guerre. À la Révolution française, le couvent est confisqué et affecté au génie militaire mais l'église, qui compte alors sept chapelles latérales, « quelques-unes très belles » dit le rapport Renucci, est conservée au culte. En 1816, le marquis de Rivière, commissaire extraordinaire du roi, cède le couvent à la commune de Cervione. Cette cession est certainement de courte durée car l'établissement reste propriété du ministère de la Guerre et sert parfois de caserne. En 1861, le gouvernement achète le domaine de Casabiandaet y transfère le pénitencier de Chiavari où la malaria faisait des ravages. La mortalité y est plus forte encore. L'année suivante, le ministère de l'intérieur se fait céder le couvent pour servir de refuge d'été et d'infirmerie au pénitencier. L'état civil de Cervione garde les traces de l'excessive mortalité qui sévissait parmi les prisonniers : 4 décès en 1862, 63 en 1863, 59 en 1864, 80 en 1865, 25 en 1866, 3 en 1867, 33 en 1876, 17 en 1877, 2 en 1878, 5 en, 1879, 12 en 1880 (entretemps, le refuge avait été transféré à Marmanu). En 1884, le pénitencier ayant été supprimé, l'administration des Domaines est chargée de vendre le couvent. La commune de Cervione voudrait bien l'acheter mais, appauvrie par les ravages du phylloxéra et de l'oïdium, elle dispose de peu de moyens. Elle désire pourtant arrêter l'émigration et sauver son économie. L'acquisition du couvent fait partie d'un plan de régénération. La bâtisse serait louée pour l'élevage de vers à soie, la préparation des feuilles de tabac et la fabrication du vin par un industriel qui achèterait le raisin lorsque les vignes seraient reconstituées. Une lettre du directeur des Domaines, en date du 16 mars 1889, donne son accord pour une vente à l'amiable à condition que l'opération soit déclarée d'utilité publique. Le 18 mai, le conseil municipal adresse une demande en ce sens. En 1890, Sadi Carnot visite la  Corse. Le 10 avril, la municipalité, qui n'a pas encore reçu satisfaction, adresse une requête au préfet pour qu'il la transmette au président de la République. Cette fois, il est encore question de transformer le couvent en un établissement industriel destiné à la préparation première des produits agricoles : distillation des plantes aromatiques, décorticage et cardage de la ramie si sa culture peut être introduite dans le canton. Il s'agissait d'une fibre nouvelle importée de Chine et destinée à la fabrication des billets de banque. Lorsque, en 1882, les premiers faux billets étaient apparus, la Banque de Frances'en était assurée l'exclusivité. Les premiers billets en papier de ramie sortiront deux ans après la requête de la municipalité de Cervione. Hélas ! Ce cri de détresse ne fut pas entendu et le couvent resta propriété nationale. En 1914-1918, il reçut des prisonniers de guerre. En 1939, après avoir abrité le 7e RTM, il servit de centre mobilisateur. Après la guerre, sa vente fut enfin décidée. La municipalité de l'époque n'ayant rien fait pour l'acquérir, il devint la propriété de la société de Saint-Vincent de Paul de Bastia qui l'utilisa pour ses œuvres de jeunesse, avant de le revendre une quarantaine d'années plus tard à la commune de Cervione. De nos jours le couvent est utilisé pour diverses animations (foires, concerts, mariages, etc.) et depuis 2005, accueille chaque été le festival international de musique, Jazz au Couvent.

Additional Hints (Decrypt)

Yn pnpur rfg fvghér fhe yr pbgrnh ra obeqher qr yn Q71, qnaf har nasenpghbfvgé qvffvzhyér fbhf har cvreer cyngr.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)