Comme vous le savez certainement, la géocache ne se trouve pas aux coordonnées indiquées.
La résolution de l'énigme ne se fait pas sur place, elle se fait au chaud à la maison 😉
Débutant son service à la mi-journée, l’Agent 15 prend connaissance du dossier en cours :
“Rapport du 5 mars 1976 --
Avons été requis à 10h au Parc du Wolvendael pour enquêter sur la fuite de deux jeunes canailles ayant activé des pétards sous les pas de Madame la Comtesse Proutprout. L’acte a provoqué la chute de celle-ci dans la bouche d'égout située malheureusement à son côté et ouverte pour l’entretien annuel du réseau d’évacuation des eaux. Ce désordre causa la débandade du Yorkshire adoré de la bourgeoise, déclenchant la collision en chaîne d’une demi-douzaine de véhicules en plein square des Héros.
Les garnements en culotte-courte nous ont été décrits par les témoins de la façon suivante : l’un est petit, blond, vêtu d’un manteau vert et d’une écharpe noire (nous l’identifierons comme F dans ce rapport); tandis que l’autre est grand, brun, porte un pull à col-roulé rouge et un bonnet en laine noir (il sera Q). Ce dernier est probablement l’instigateur du méfait.
Plusieurs témoins ont vu les jeunes garçons fuir à travers le Parc du Wolvendael selon l’itinéraire suivant :
Les malandrins se sont introduits dans le Parc du Wolvendael par l’entrée située en face du centre culturel.
Q a filé à gauche et a suivi le chemin portant le nom d’un personnage belge de grande renommée, auteur de la chanson “Le plat pays”. Il a été vu obliquant ensuite à droite sur le sentier appelé comme un peintre belge né en 1876 dont une partie de l'oeuvre concerne la destruction des régions du Westhoek en temps de guerre, et poursuivant ensuite l'allée droit devant lui au premier croisement.
Pendant ce temps, F a filé à droite sur le chemin évoquant un artiste belge peignant des toiles souvent abstraites, et créateur d’une fondation portant son nom. Il a rejoint son ami à la première intersection.
Ensemble, ils ont traversé le théâtre de verdure, puis se sont séparés.
F a pris à gauche vers le sentier au nom d’une artiste née en 1888 et ayant peint sur le thème de la maternité. Arrivé au bout, il a braqué à droite dans une voie portant le nom d’un peintre-graveur belge dont les oeuvres, inspirées par le continent Africain, sont exposées à l’Africa Museum de Tervuren. Il s’est arrêté à la première intersection.
Par contre Q a poursuivi sa route sur le chemin nommé comme un sculpteur-peintre-dessinateur belge dont l’aboutissement de l'oeuvre a pour thème le Visage; continuant sur une voie évoquant un sculpteur belge inspiré par le corps, le couple et la maternité. Il a ensuite contourné les deux pins noirs situés au bout et a galopé hors piste en demi-ellipse pour rejoindre la bergerie. Puis, il a coupé à travers la plaine pour rejoindre son acolyte.
Ils sont restés un instant dubitatifs face aux deux voies se présentant à eux, puis se sont remis en mouvement à travers celle évoquant un peintre de villes portuaires formé à l’académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
Ils se sont ensuite à nouveau séparés. F a traversé la pelouse face à lui, de façon très légèrement convexe, et s’est immobilisé dès qu’il a atteint un sentier; tandis que Q a tourné à gauche sur un chemin au nom d’un artiste ayant dessiné l’oeuvre “Forest aux trois oies, puis à droite sur celui du nom de la romancière belge de la fragilité et du bonheur d’être. Un peu plus loin, il a pris à droite dans l’allée au nom du dessinateur de la BD Buck Danny, où il a rejoint F au niveau d’un carrefour.
Ils ont tous deux descendu la piste portant le nom du scénariste de la BD Blueberry, au bout de laquelle Q a quitté le chemin pour courir dans la plaine s’étendant devant lui, frôlant le grand chêne rouge d’Amérique par la gauche pour atteindre le croisement des voies portant les noms de l’auteur de la BD Blake & Mortimer, et de l’auteur de la BD Tif & Tondu. C’est dans cette dernière qu’il s’est engouffré, la quittant subitement juste après avoir dépassé le mélèze d’Europe, pour se diriger de façon circulaire vers le marronnier commun.
Pendant ce temps, F a continué sur la route au nom du Papa de Tintin, au bout de laquelle il a contourné les deux hêtres pourpres pour remonter hors-piste jusqu’à l’endroit où il a quitté Q.
A partir de ce point, il a reproduit exactement le même trajet que son ami.
C’est au pied du marronnier commun qu’ils ont tous deux été vus pour la dernière fois.”
Résolu à découvrir où se cachent les chenapans, l’Agent 15 s’apprête à se mettre en route. Il vérifie qu’il est paré de son képi, son sifflet, sa matraque, ses menottes ... “Mais bon sang, où ai-je laissé le plan du parc ? Pour retrouver les suspects, il me faut absolument remettre la main dessus ! J’y ai écrit un mot qui me permettra, j’en suis sûr, de rondement mener cette enquête.”
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