Vous êtes ici, ruelle Paquette. Au bout du chemin, vous arriverez au pied du Terril Saint-Eloi (n°108). Symbole de l’activité minière des Houillères, celui-ci est constitué des résidus non utilisables résultant du tri des matériaux remontés des mines. La nature y a repris ses droits et, s’y épanouit désormais une flore d’une grande valeur écologique.
Le terril Saint-Eloi, au cœur du Bois du Court Digeau, constitue aujourd’hui un Espace Naturel Sensible géré et protégé par le Département du Nord. Classé en ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique), il offre la découverte d’une faune et d’une flore d’une grande richesse, au travers de plus de 4,5km de sentiers. Seul le contour de ce dernier a d’ailleurs été aménagé afin de préserver la faune et la flore locale. Il est donc interdit d’y monter afin de ne pas piétiner les espèces qui y vivent.
Autre élément à découvrir : sur le chemin à droite de la ruelle, à l’entrée du bois, vous apercevrez si vous ouvrez l’œil la tête de puits n°7bis, datant de l’époque minière. A l’origine, ce puits avait pour vocation l’aérage des souterrains de l’exploitation minière. Il n’y avait pas de chevalement à cet endroit donc mais de gros ventilateurs, permettant de donner l’air nécessaire pour la respiration des hommes, le fonctionnement des machines, de diluer les gaz toxiques ou dangereux et d’abaisser la température dans les mines profondes. Ces derniers ont été entièrement détruits en 1968 lors de la fermeture de la fosse.