Cette coutume est née à la première guerre mondiale, alors que Paris est la proie des bombardiers allemands « les Gothas » et des canons appelés « Grosse Bertha ». Pour conjurer ces bombardements, les Parisiens commencent à fredonner l’histoire de Nénette et Rintintin, un couple d’amoureux qui a échappé aux bombes. Contre toute attente, lui n’est Nénette et elle c’est Rintintin. Fabriqués avec trois fois rien, ils deviennent très vite le porte-bonheur à offrir pour protéger les soldats qui les accrochent à leur uniforme ou à leur barda, mais aussi les fiancées et épouses restées à l’arrière qui les portent sur leur manteau ou les suspendent au-dessus des berceaux.