🔔 Les Glises : Torchefelon Mystery Cache

!!! ATTENTION !!!
Cette cache est une mystery. Les coordonnées indiquées ne sont donc pas celles de la boite. Il vous faudra d'abord résoudre l'énigme (pas trop difficile sur ce coup) pour les obtenir. 

Dans la série des Glises : Torchefelon

Aux environs de l’an 800 un brave Viking nommé Jean-Louis (traduction approximative et plus commode de Lidskjalf Ölarffigarsson), las des combats, décida de parcourir le monde. Arrivé dans nos contrées, il décida de s’établir non loin de l’A43 afin de brigander un peu les voyageurs nombreux sur cet axe, surtout en période estivale.

Il érigea une tour haute et robuste afin de repérer de loin ses proies. A la tête de sa petite troupe toute dévouée et zélée il se fit rapidement une réputation. Car à la basse saison, lorsque les routes étaient plutôt calmes, ils partaient en quête de nourritures et biens divers dans les fermes et domaines alentours. Et comme Jean-Louis aimait le calme et la douceur de la nuit, c’est à ce moment qu’ils attaquaient. Bien plus effrayant, n’est-ce pas ? Un seul mot d’ordre : « Brûlez-tout ce que vous ne pouvez pas emporter ! »

Heureusement, souvent, femmes et enfants étaient transportables. Soit qu’ils s’auto-transportaient dans tous les sens à la vue de la horde de Jean-Louis, soit qu’ils étaient fait « prisonniers » pour venir grossir les troupes. Ou l’inverse.

C’est ainsi, raconte-t-on, que le surnom de Torche-Félon fut collé à Jean-Louis et sa bande. Son fils, Alexandre de Torchefelon est le premier Torchefelon de la lignée qui devint célèbre, il avait gagné un concours de bûcher en 850.

De génération en génération, pour régler les problèmes, cette famille, fidèle à ses origines et traditions, mettait le feu. Mais nobles tout de même, les filles furent mariées aux damoiseaux locaux et les fils qui n’entraient pas dans les ordres eurent de belles histoires de chevaleries à raconter. Une prospère et noble lignée.

Nous sommes maintenant aux alentours de 1400 et quelques. La famille Torchefelon se porte bien et son emprise locale s’étend correctement, mais un différend oppose les frangins Guy et Jean de Torchefelon à l’archevêque de Vienne. Je vous épargne l’histoire religieuse locale et les mutations de Vienne sur St Chef, commune voisine, mais les Torchefelon préfèrent être seuls maitres en leurs domaines. Or, cet archevêque fraichement nommé et plutôt hardi entend se faire respecter.

Alors, les châteaux brulent. Les Torchefelon reprennent les flambeaux et affrontent l’archevêque. C’est une vraie guerre locale ! Le gouverneur du Dauphiné en personne tente d’intervenir et se fait jeté par l’archevêque, persuadé que tout le monde lui en veut. Il trépigne dans sa chambre viennoise bien gardée et nourrit alors une paranoïa impressionnante. Certains pensent qu’il est devenu fou à force de rester dans sa chambre à manger des pizzas en regardant la télé. Le Roi en personne doit calmer le jeu. Le Pape s’en mêle aussi et le forcené fini camisolé et muté à Besançon… Pourquoi là-bas ? Je ne sais.

La lignée des Torchefelon s’éteint officiellement en 1700 avec François de Torchefelon qui laisse deux filles. Mais Claude, son fils né hors union sacrée est à l’origine de nombreuses histoires locales encore que je ne peux vous narrer ici, faute de temps et de connaissance. Retenez qu’aujourd’hui encore le sang des Torchefelon coule dans de nombreuses veines et posez-vous la question quand les pompiers se déplacent…

En ce qui concerne cette Glise, relativement récente, puisqu’érigée en 1841, vous noterez que le clocher est séparé de la bâtisse principale. Ceci pour deux raisons. La première est que lorsque que la construction commença, le village possédait déjà une église. Ils étaient alors situés plus bas. On se fit donc discrets pour celle-ci en montant d’abord une petite tour pépère. Petit à petit, le reste de l’église apparu. Et on déménagea le village entier. Ceux qui ne voulaient pas voir leurs biens partir en fumée approuvèrent avec enthousiasme.

L’autre raison est que pour lutter contre les incendies inexpliqués dans les parages, il était courant de laisser un espace entre deux murs.

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaud_de_Rougemont

https://brionnais.fr/pm/site/Torchefelon_Denier.htm

http://www.torchefelon.fr/torchefelon/DT1286223432/page/Patrimoine.html

Ou pas… ne croivez pas tout ce que vous lisez sur internet

Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.