Les coordonnées indiquées ne sont pas celles de la cache, mais du point de départ.
Selon une légende locale, vous êtes sur le territoire du dernier loup de la région.
Tremblez car il est revenu !!!
Pour ne pas vous perdre et ne pas vous faire dévorer, munissez-vous d'une bonne lampe torche (avec piles de rechange) et suivez bien les instructions en fin de descriptif
_________________________
L'histoire du loup :
Le loup a toujours été présent sur Terre, bien avant l'apparition de l'homme. Parmis les 3 familles (loup rouge, loup d'Abyssinie et loup gris), c'est le loup gris que l'on retrouve en Europe et plus particulièrement en France. Le loup est un prédateur qui s'attaque au gibier, et qui paraît-il s'attaque aussi à l'homme. En effet de 1589 jusqu'en 1918, grâce aux registres paroissiaux, on comptabilise environ 1 100 attaques de loup sur l'homme (dont, selon les mêmes sources, plus de 400 décès suite à une morsure de loup enragé). La grande majorité des victimes sont des enfants ou adolescents isolés, voire des femmes se soulageant. Cette prédation de l'homme pourrait aussi avoir été favorisée par les guerres et troubles politiques qui, en parsemant les campagnes de cadavres sans sépulture, développeraient chez une minorité de loups un goût pour la chair humaine.
Le loup reste cependant très méfiant, surtout à l'égard de l'homme aux réactions imprévisibles. Il lui préfère de loin le mouton que les humains élèvent pour son lait, sa laine et sa viande. D'où une concurrence particulièrement exacerbée. Sans oublier les chasseurs qui eux aussi se retrouvent en concurrence avec cet être maléfique. Entraînant ainsi superstitions et croyances populaires négatives et erronées sur sa nature.
Dès le moyen âge de grandes battues sont organisées notamment avec la Louveterie créée par Charlemagne qui octroi une prime à quiconque tue ou capture un loup. Une chasse humaine abusive et une déforestation massive, réduit fortement voir même élimine les populations de grands herbivores sauvages ayant pour conséquence de priver les loups de leurs sources naturelles de nourriture, les obligeant ainsi à se rabattre sur les animaux d’élevage pour tenter de survivre. Il en résulta des conflits croissants avec les éleveurs qui amenèrent les loups à être pourchassés sans relâche. Au XVIIIème siècle, on pouvait comptabilisé entre 15 000 et 20 000 individus, puis les effectifs ont été régulé entraînant une extermination depuis la moitiè du XIXème siècle, avec près de 500 à 1 300 individus tués par an. La loi du 3 août 1882 notifie purement et simplement la destruction du loup. Sans compter sur les travaux de Louis Pasteur qui désignait le loup comme vecteur de la rage. Une prime d'environ un salaire journalier était d'ailleurs attribuée aux personnes abattant un loup, voire plus s'il s'agissait d'une louve pleine. En 1940, il n'y a plus un seul loup sur le territoire français. On comptabilise une population en Espagne et une dans les Abruzzes en Italie. En 1976, il est alors considéré comme espèce menacée.
Le grand retour :
C'est officiellement le 5 novembre 1992 que les 2 premiers loups ont été aperçu dans les Alpes Maritimes, dans le parc du Mercantour. Il s'agit d'une introduction naturelle non volontaire d'une meute venue d'Italie. Cette réinsertion est dûe à l'exode rurale, une reforestation et l'instauration de plans de chasse. La création de ZPP (Zone de Peuplement Permanent) sont également mises en place dès qu'une meute ou un loup solitaire séjourne sur le même territoire durant deux hivers consécutifs. 30 ans plus tard, on comptabilise près de 550 indicidus, essentiellement dans le Sud-Est de la France. A notre échelle, on sait qu'il existe 4 meutes sur le département, soit une vingtaine d'individus. On peut aussi compter une seule attaque de troupeau durant les 2 dernières années en raison de mauvais temps qui n'a pas permis aux bergers de rentrer leur troupeau à l'abri.
Malgré tout, le débat pro-loup et anti-loup sera toujours d'actualité !
Sources : Wikipédia; geo.fr; La Provence
Pour trouver la cache, placez-vous au point de départ face au poteau de randonnée (le poteau avec les pannoceaux jaune). A partir de là, prenez sur votre droite en suivant le chemin en terre. Après quelques mètres vous allez apercevoir un réflecteur blanc. Suivez les réflecteurs blancs en hauteur (environ à 2 mètres - sauf 1 qui est à un mètre environ) qui seront toujours sur votre droite. Si réflecteur sur votre gauche, alors erreur de parcours.
Mode d'emploi : 1 réflecteur blanc = allez tout droit. 3 réflecteurs blancs en angle droit (voir photos) = tournez à droite ou à gauche selon les 2 réflecteurs horizontaux. 1 réflecteur blanc + 1 réflecteur rouge = vous êtes en bout de parcours. A partir de ce moment suivre les réflecteurs rouges : 1 réflecteur rouge = cache à moins de 50 m, 3 réflecteurs rouges = cache à moins de 3 m.
BON COURAGE !