La rue des martyrs de la libération est une rue avec beaucoup d'histoire, elle traverse le quartier des Busca connu pour ses parcs somptueux (Le jardin des plantes, le grand rond et le jardin royal).
C'est pendant la seconde guerre mondiale que la gestapo se positionne au n°15 puis finalement au n°2. Je vous invite d'ailleurs à longer l'angle de la rue (côté ouest) pour contempler l'hôtel particulier de Besaucèle aussi "le petit château de l'horreur nommé" (au n°2 de la rue). Construit en 1912 par l'architecte Roberts Boistel d'Welles, il appartient au début de la seconde guerre mondiale à une famille Juive , puis est réquisitionné pour devenir le siège emblématique de la police secrète allemande entre 1943 et 1944, où de nombreux résistants se sont succédés et ont été torturés avant d'être exécutés dans la forêt de Bouconne. On peut observer une plaque commémorative en l'honneur de ces martyrs. Après la libération, l'
La rue comporte aussi de nombreuses maisons d'architectes du XXe siècle : n°13 garade par Antoine et Pierre Thuriès de 1930, le n°18 immeuble de Barthélémy Guitard et Jean Valette de 1930, n°25 maison du premier quart du XXe, n°26 immeuble de Barthélémy Guitard et Jean Valette de 1928, le n°28 bis l'hôtel Verzanobre d'Antoine et Raymond Isidore de 1925 et en n°35 une maison d'Antoine et Pierre Thuriès de 1923.