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5 IIGM Cisson/Mur aux morts Traditional Cache

This cache has been archived.

Konaitusa: Bonjour profgarcia,

Je viens de procéder à l'archivage de cette cache car malgré notre précédent message, aucune visite de maintenance n'a été effectuée afin de la remettre en service.

Cordialement, Konaitusa
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 4/9/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Georges Cisson, résistant dracénois

Georges Cisson né en 1910 aux Arcs est un syndicaliste chrétien membre du CFTC et un membre du directoire régional de la Résistance. Il est traqué et exécuté par les Allemands le 18 juillet 1944 à Signes. Georges Cisson est le plus grand résistant dracénois.

Son action au sein de la Résistance

En 1939, Georges Cisson est d’abord affecté au front qu’il quitta en 1940 après avoir perdu l’œil gauche en juin ce qui lui vaut le titre d’ « invalide de guerre ». Dans un premier temps alors qu’il est chef de bureau des Ponts et Chaussées à Draguignan dans l’arrondissement Nord Est, il s’engage dans la lutte contre la collaboration puis entre réellement dans la résistance à partir de 1941 alors qu’il est contacté pour le journal du groupe de résistance Combat. Puis, il rejoint l’équipe de Libération-Sud dont il devient responsable régional, sous le pseudonyme de Dubosc. En 1943, Georges Cisson participe à la création des MUR dans l’arrondissement. Le MUR est conçu à l’initiative de Jean Moulin. Il rassemble " Combat ", " Franc-Tireur " et " Libération-Sud " soit les trois grandes organisations de résistance non communistes de la zone Sud.

Devenu chef départemental, puis régional de Libération, chef départemental du NAP (Noyautage des Administrations Publiques), il devient membre du directoire régional MUR en R2 d’août à octobre 1943. C’est à ce moment qu’il est mis en congé de sa fonction au sein des Ponts et Chaussées à Draguignan. Cette fonction qui lui a permis jusqu’alors d’œuvrer au service de la Résistance par exemple en fournissant de fausses cartes grises ou en camouflant des optiques de feux et des phares de Sainte-Maxime et de Saint-Raphaël. En décembre 1943, il créé le mensuel des M.U.R : "Provence libre", diffusé dans toute la région. Il est également membre du Comité départemental de Libération (CDL) du Var.

Les circonstances autour de sa mort 

Le 12 juillet 1944, Georges Cisson va à Marseille relever le courrier à la boîte aux lettres du mouvement au magasin de Charles Boyer. Mais la rue est transformée en piège par Ernst Dunker-Delage et ses hommes de la Gestapo. Georges Cisson est immédiatement interpellé, identifié comme Dubosc chef régional NAP et est conduit au siège de la Gestapo à Marseille, 425 rue Paradis. Malheureusement, les documents dont il est porteur donnent une fois décryptés de précieux renseignements sur la Résistance régionale. Torturé, celui-ci donne le moins d’indications possibles mais il est contraint d’aller à un rendez-vous pris avec Jules Moulet, chef départemental NAP des Bouches-du-Rhône.

         Il est conduit à Signes où il est fusillé le 18 juillet 1944 avec 28 autres résistants pris pour la plupart dans la même affaire. Un monument funéraire est inauguré en 1946 dans le « Vallon des fusillés » et est devenu nécropole nationale en 1996. Les obsèques de Georges Cisson ont lieu le 20 septembre à Draguignan.

 

Le mur aux morts de la ville

Un peu plus haut dans la rue Cisson se situe la mairie dans la cour de laquelle se dresse le mur commémoratif des morts des différentes guerres du XXe siècle. C’est ici qu’est rendu hommage aux 44 Dracénois morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Suite à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, la France et le Royaume Uni lui déclare la guerre le 3 septembre 1939. La mobilisation générale est alors décrétée. Les régiments dracénois sont envoyés se battre sur le front du Nord Est. Pendant l’offensive allemande, sept d’entre eux sont tués parmi lesquels Raoul Brulat, célèbre footballeur dracénois et 250 sont faits prisonniers et envoyés dans des camps. La plupart se trouvent dans les camps de Duisdorf, Bathorn, Neubrandenbourg et Elsterhorst en Allemagne mais certains sont en Pologne notamment dans le camp d’Auschwitz. Suite à l’armistice de la France avec l’Allemagne le 22 juin puis le 24 avec l’Italie, les unités militaires sont dissoutes et les Dracénois rentrent chez eux.

Toutefois bien que la France ne soit plus en guerre, le nombre de morts se poursuit. Ce sont les résistants qui ont payé de leur vie leur engagement mais aussi ceux qui ont trouvé la mort pendant les combats pour la libération de la ville ou des suites de leurs blessures. D’autres encore sont morts dans les camps de prisonniers. Il est notable que les noms de deux enfants figurent sur ce mur : Georgette Castrinakis « victime des derniers collaborateurs » le 17 Août 1944 ainsi que Maurice Pinneterre mort le 22 Août 1944 en manipulant des explosifs.

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Nyhzvavhz

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)