Maurice Fonvieille aussi connu sous les pseudonymes Rayssac ou Maurice Martel est un des fondateurs du mouvement “libérer et fédérer: organe du mouvement révolutionnaire pour la libération et la reconstruction de la France" ce qui fait de lui une figure importante de la résistance Toulousaine durant la seconde guerre mondiale. Né le 15 juin 1896 à Montlaur, il sera arrêté par la gestapo devant l’imprimerie des frères lions rue Croix Baragnon en février 1944 au camp de concentration de Mauthausen en Autriche. Affecté au Kommando de Gusen, il meurt d'épuisement au printemps 1945, quelques jours avant la Libération.
Si je vous emmène dans cette rue ce n’est pas pour seul intérêt l’histoire de M. Fonvieille mais aussi pour vous emmenez dans un monde plus proche de notre chronologie, plus précisément en 2016.
Jeunes chercheurs et âmes sensibles s’abstenir, l'histoire qui va vous être contée est une affaire tragique pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.
Le 12 mai 2016 rue Maurice Fonvieille est le point de départ d’une histoire sordide, si les Toulousains connaissent cette histoire qui a pu leur glacer le sang peu connaissent l’endroit où a débuté cette affaire. Si vous ne la connaissez pas, laissez moi vous raconter cet horrible incident dans cette rue de la ville rose.
Le matin du 24 mai 2016 un habitant de la ville rose se balade au bord du canal comme de nombreux habitués du quartier, mais cette personne va remarquer une chose étrange qui flotte au bord de l’eau, de quoi s’agit-il? Une jambe humaine! Le lendemain, on retrouve au pont des demoiselles un bras puis un tronc de femme dans une valise non loin.
Mais que s'est-il passé?
Le 12 mai 2016, une montpelliéraine mutée à Toulouse rend visite à une de ses collègues afin d'échanger des dossiers liés à leur emploi, mais une dispute éclatée et l'héraultaise assène des coups de bouteille de vin sur le crâne de son collègue. La meurtrière s'échappe de l'appartement, laisse la victime au sol, elle revient 4 jours plus tard avec cette fois-ci du matériel spécifique : une scie et un couteau en céramique. Vous devinez alors la suite, c'est à l'aide d'un caddy que la femme séme les différents morceaux de son collègue sur les bords du canal du midi hormis la tête qu'elle entre dans son jardin dans le quartier Guilhemerry.
C'est en 2019, cinq jours après le début du procès que celle que l'on nomme "la dépeceuse du canal" est condamnée à 27 ans de prison par les assises de la Haute-Garonne, puis par la cruauté de ses gestes à 5 ans de suivi socio-judiciaire et d'obligation de soin.
Ainsi comme dirait Victoria Charlton "Gardez l'oeil ouvert" !
L'objet peut être trouvé 7/7j, il se trouve dans la rue maurice fonvieille et non à l'interieur du batiment. n'oubliez pas de GARDEZ l'OEIL OUVERT.