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Un 🚚 sur la balade des hĂ©rissons Traditional Geocache

Hidden : 11/23/2022
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


C’est l’histoire d’un type, qui est chauffeur routier, et qui balade un trente tonnes. On est le 24 dĂ©cembre au soir, et il rentre chez lui.

Enfin, il rentre chez lui... Il n’a pas vraiment de chez lui oĂč rentrer parce qu’il vit seul, son camion est vide, il n’est pas spĂ©cialement pressĂ© de rentrer...

Alors il est pris d’une sorte de dĂ©sir de retarder le moment oĂč il va se retrouver tout seul chez lui, devant sa tĂ©lĂ© ou devant sa bouteille de vin rouge, et comme il est en pleine Sologne, il emprunte une toute petite route, en se disant :

"Tiens, on va voir si j’arrive Ă  me dĂ©patouiller de cette petite route avec mon trente tonnes". Au bout de quelques kilomĂštres, comme la Sologne c’est quand mĂȘme trĂšs boueux, Ă  l’époque de NoĂ«l, il s’embourbe, il glisse dans le fossĂ©, et son camion est coincĂ©.

La s’en veut Ă©videment beaucoup d’avoir fait ça, mais il l’a cherchĂ©, et il se dit
« Pfff, aprĂšs tout, passer la nuit de NoĂ«l devant sa tĂ©lĂ© ou devant sa bouteille de vin rouge, ou bien la passer dans la cabine de mon camion, c’est pareil. »

Il branche le chauffage, il grimpe sur la couchette qu’il y a au dessus de la banquette de sa cabine, il s’allonge, et il s’endort. Ça fait un petit moment qu’il dort, quand il entend frapper à la vitre de son camion.

Il ouvre un Ɠil, il ne distingue pas trĂšs bien, il voit une lumiĂšre Ă  l’extĂ©rieur.
Il descend de la banquette, ouvre la fenĂȘtre, et se trouve face Ă  une superbe jeune femme blonde, en manteau de fourrure, qui le regarde de ses grands yeux et qui lui dit :
- Votre camion a l’air d’ĂȘtre embourbĂ©, vous allez pas passer la nuit ici, quand mĂȘme ?
- Ben, j’suis bien obligĂ©, parce que j’vais pas faire dĂ©ranger des gens pour venir me tirer de lĂ  cette nuit, c’est le soir de NoĂ«l, y’a personne, j’vais passer la nuit ici, et demain, je demanderai de l’aide »

Et elle :
- Mais moi, je ne vous laisse pas dormir ici tout seul, passer la nuit ici tout seul dans votre camion ! Je vais vous emmener chez moi".

Et lui ;
- Eh bien Ă©coutez, vous ĂȘtes trĂšs trĂšs gentille, ça me touche beaucoup, madame, mais faut pas que ça vous dĂ©range..."
- Mais ça me dĂ©range pas du tout, vous savez, j’ai de la place Ă  la maison, y’a aucun problĂšme.

Le routier prend sa veste, il descend, il referme le camion et il la suit, elle est absolument superbe, et elle l’emmĂšne vers une voiture, et il dĂ©couvre que la voiture est une Porsche noire, magnifique...

Elle lui ouvre la porte de la Porsche, il monte dans la Porsche, il s’assoit Ă  cĂŽtĂ© de cette femme, de qui Ă©mane un parfum absolument capiteux, et la voilĂ  qui l’emmĂšne, sur cette petite route de Sologne, qui prend des routes de plus en plus petites et qui finit par arriver devant un petit manoir superbe, complĂštement Ă©clairĂ©.

Elle le fait descendre de voiture, elle l’invite à entrer, elle lui dit
- Excusez-moi, comme c’est le soir de NoĂ«l, Ă©videmment ma femme de mĂ©nage n’est pas lĂ , mais vous savez, il y a des choses dans le frigo, je vais pouvoir vous donner Ă  manger, parce que j’imagine que vous avez pas dĂźnĂ©...

Et lui :
- Non, non, j’ai pas dĂźnĂ©, non, bien sĂ»r, mais il faut pas que je vous dĂ©range, quand mĂȘme, madame..
-Mais vous ne me dĂ©rangez pas, d’ailleurs vous voyez, moi aussi je suis seule ce soir, au moins, on va passer la soirĂ©e tous les deux, Ă  bavarder un peu plutĂŽt que de rester chacun seul.

Il n’en croit toujours pas ses yeux, elle le fait entrer, elle le fait asseoir, elle lui propose Ă  boire, elle lui offre Ă  boire quelque chose qu’il a pas bu depuis longtemps, et puis elle dit « Oh, allez, c’est le soir de NoĂ«l, on va se faire plaisir », elle sort une terrine de foie gras, une bouteille de champagne, du saumon, elle met la table, elle lui offre un repas comme il n’en a jamais fait de sa vie.

Et aprĂšs ce repas inoubliable, elle dit : « Bon, maintenant je pense qu’il vaut mieux que vous alliez vous reposer, que vous alliez vous coucher, parce qu’il se fait tard, maintenant... » Et elle le fait monter dans une des chambres du petit manoir, elle lui ouvre la porte, c’est une chambre d’amis absolument splendide. Il dit : " Mais, vous ĂȘtes sĂ»re que vous voulez que je dorme ici ?"
-Mais bien sĂ»r que je veux que vous dormiez ici, il n’y a pas de problĂšme. Et d’ailleurs dans ce placard, vous trouverez des pyjamas, qui sont probablement Ă  votre taille... La salle de bains est juste Ă  cĂŽtĂ©, servez-vous, utilisez absolument tout ce dont vous avez besoin, vous ĂȘtes mon invitĂ©.

Il s’exĂ©cute, elle repart, elle le laisse. Il trouve un pyjama de soie, il prend une douche, il se bichonne comme il s’est jamais bichonnĂ© de sa vie, et il se glisse dans les draps du lit somptueux qu’il y a dans cette chambre merveilleuse. Et ça fait pas trois minutes qu’il est dans le lit qu’il entend frapper Ă  la porte.
-Euh... Entrez ?

La porte s’ouvre, et dans la lumiĂšre tamisĂ©e du couloir, il voit son hĂŽtesse, en dĂ©shabillĂ© transparent, se tenir sur le seuil. Et elle lui dit "Je ne vous dĂ©range pas ?"

Et lui
-"Non, non madame, vous me dérangez pas du tout"
-Je me suis dit que vous vous sentiez peut-ĂȘtre un peu seul dans ce grand lit...
-Évidemment, j’ai pas l’habitude de dormir dans un lit aussi grand, je... oui, enfin, oui, bien sĂ»r, je me sens un peu seul, mais dĂ©jĂ  vous m’avez accordĂ© l’hospitalitĂ©, je devrais ĂȘtre en train de dormir dans la cabine de mon camion..."

Et elle poursuit : « Moi aussi je me sens un petit peu seule dans mon lit, et je me suis dit que peut-ĂȘtre... on pourrait se tenir compagnie... »
Et lui : "Mais écoutez, madame, bien sûr, faites comme chez vous".

Elle referme la porte, elle se glisse jusqu’au lit, elle soulĂšve les draps, elle se met Ă  cĂŽtĂ© de lui sur le bord, elle dit "Mais, lĂ  vous ĂȘtes au milieu du lit, est-ce que vous pourriez me laisser un tout petit peu de place ?"

Et il se pousse, bien sûr.
-Est-ce que vous pourriez vous pousser un tout petit peu encore, un tout petit peu, un tout petit peu...

Et il se pousse encore un peu.
-Oui, encore un tout petit peu...

Il se pousse encore un peu, et il tombe... dans la cabine de son camion.

Evidemment, il se fait une bosse, parce qu’il cogne le volant, en tombant. Et il est malheureux, parce que c’était un beau rĂȘve. Et il se dit "AprĂšs tout, j’aurais pu passer une nuit de NoĂ«l devant ma tĂ©lĂ©vision ou devant ma bouteille de vin rouge, et lĂ  j’ai fait un beau rĂȘve".

Il regarde l’heure, il est trois heures du matin.

Il soupire.

Il remonte sur sa couchette, et il s’endort.

Et ça fait pas trois minutes qu’il dort, quand il entend frapper Ă  la fenĂȘtre de son camion. Il ouvre un Ɠil, et il voit une lumiĂšre Ă  l’extĂ©rieur. Il descend sur la banquette, il ouvre la fenĂȘtre, et il se trouve devant une superbe femme brune, qui lui dit "Votre camion est embourbĂ©, vous n’allez pas passer la nuit comme ça, sur la route, dans le froid ? Venez, je vous invite Ă  dormir Ă  la maison..."

Moral :

Il n’est pas toujours possible de passer un Joyeux NoĂ«l, mais je vous souhaite, Ă  toutes et Ă  tous, de beaux rĂȘves.

Additional Hints (Decrypt)

N y'vagĂ©evrhe qh pnzvba , zrepv qr gbhg ercynpre pbeerpgrzrag cbhe crezrgger Ă  prggr pnpur qr creqhere qnaf yr grzcf 😉

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)