GCA91JG 🦴 Bruxelles, les iguanodons de Bernissart 🦴 (Earthcache) in Brussels, Belgium created by Niko Rigan

GCA91JG ▼

A cache by Niko Rigan Message this owner

Hidden : 6/21/2023

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Geocache Description:

🦴 Bruxelles, les iguanodons de Bernissart. 🦴

Avec cette earthcache, je vous propose de découvrir l’évolution de la paléontologie autour de la fabuleuse collection de squelettes d’iguanodons de Bernissart.

🇫🇷 Français 🇫🇷

Le muséum de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique possède la plus grande galerie de dinosaures de toute l’Europe. Vous y trouverez l’incontournable collection de squelettes d’iguanodons qui furent découverts en 1878 à Bernissart.

Je vous invite à consulter le site de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique pour organiser votre visite. A l’heure où cette earthcache est publiée, l’entrée du musée est gratuite tous les 1er mercredi du mois dès 13h.

🦴 L’iguanodon en bref ! 🦴

Les Iguanodons vivaient au Crétacé inférieur (-145 à -100 Ma) en Amérique du Nord, Europe et Asie. Ces herbivores au corps massif d’environ 4 tonnes pouvaient mesurer 6 à 11 mètres de long une fois adultes. Les iguanodons vivaient en troupeaux, principalement dans la savane des deltas marécageux, sous un climat chaud et humide. C’étaient des bipèdes facultatifs, c’est-à-dire qu’ils se déplaçaient en marchant sur leurs quatre pattes, mais avaient aussi la possibilité de courir sur leurs deux pattes arrière, tout en maintenant une posture horizontale, leur queue lourde et rigide équilibrant le poids de l’avant de leur corps. Leurs mains possédaient un pouce en éperon conique corné qui devait probablement aider à la recherche de nourriture ou jouer un rôle défensif. Leur cinquième doigt, très flexible, devait leur permettre de saisir les branches des arbres. Ils possédaient un bec corné et se nourrissaient majoritairement de fougères, de cycas, de conifères…

L’iguanodon appartient à l’ordre des ornithischiens et au sous-ordre des ornithopodes. On recense actuellement sept espèces d’iguanodon : iguanodon bernissartensis, iguanodon anglicus, iguanodon atherfieldensis, iguanodon dawsoni, iguanodon fittoni, iguanodon hoggi et iguanodon lakotaensis. L’iguanodon est le second dinosaure découvert, alors même que le terme de « dinosaure » n’existait pas encore.

🦴 Une découverte fabuleuse ! 🦴

Bernissart est une commune située au sud-ouest de la Belgique. En mars 1878, les mineurs du charbonnage qui exploitent une veine de charbon à 322 m de profondeur dans la Fosse Sainte-Barbe, rencontrent une vaste poche d’argile. De tels accidents géologiques étaient déjà bien connus et avaient reçu le nom de « crans ». Les mineurs ont creusé une galerie de recherche à travers ce cran afin de retrouver la veine de charbon de l’autre côté. C’est alors qu’ils découvrent des objets sombres et friables qu’ils prennent tout d’abord pour des morceaux de bois remplis d’or.

Il s’agit en fait d’os d’Iguanodon incrustés de pyrite, un minerai aux reflets dorés surnommé l’or des fous. Le 12 avril 1878, le Musée Royal d’histoire naturelle de Belgique est averti de la découverte par télégramme :

« Découverte importante ossements dans faille charbonnage Bernissart STOP se décomposent par pyrite STOP envoyez De Pauw demain pour arriver station Mons huit heures matin STOP y serai STOP urgent STOP Gustave Arnaut »

Peu après démarre un vaste programme visant à exhumer les ossements, très fragiles en raison de la pyrite qu’ils renferment. Les ossements sont dégagés, enrobés dans des blocs de plâtre et soigneusement numérotés afin de pouvoir par la suite reconstruire les squelettes en entier. Trois années de fouilles sont nécessaires pour extraire une trentaine de squelettes d’iguanodons. Dans les laboratoires du musée, les iguanodons subissent un sérieux toilettage ! Des techniciens les dégagent des sédiments qui les entourent. Ils les débarrassent de la pyrite qu’ils contiennent. Ils les trempent dans un bain de colle forte bouillante pour les solidifier. Et ils les couvrent de feuilles d’étain pour les protéger de l’humidité. Neuf squelettes sont ensuite reconstitués et exposés au public.

🦴 Bipède or not bipède ? 🦴

… That is the question !

Le premier ossement d'iguanodon a été découvert en 1809. Quelques dents et autres os ont été découverts par la suite en 1819. À cette époque, les scientifiques pensaient que ces dents appartenaient à un mammifère d'une taille gigantesque. En 1822, la paléontologue Mary Ann Mantell trouve dans le Sussex des dents énormes. Son époux, le médecin et géologue amateur Gideon Mantell, remarque que ces dents ressemblent à celles des iguanes d'Amérique du Sud. L’animal sera par la suite nommé « iguanodon » (dent d'iguane). Gideon Mantell tente une première reconstitution avec le peu d'informations qu’il possède, en s'inspirant à la fois de la morphologie de l'iguane actuel et du rhinocéros. Le pouce de l’iguanodon se retrouve ainsi sur le museau en guise de « corne ».

Lorsqu’en 1878 ont été découverts les squelettes à Bernissart, Louis Dollo, qui supervise le tout premier montage, est convaincu que l’iguanodon bernissartensis était bipède. Ses arguments ? Les pattes avant et arrière ne sont pas si différentes chez les quadrupèdes. La colonne vertébrale est celle d’un bipède. Les hanches, les pattes arrière et les proportions de la tête et du thorax rappellent celles des oiseaux coureurs (autruche, casoar…). Et enfin, une piste fossilisée découverte en Angleterre suggère que l’iguanodon se déplaçait sur ses pattes arrière. En 1882, sous la direction de Louis Dollo, Louis De Pauw s’inspire du kangourou pour le montage « en position probable de vie » des spécimens les plus complets.

En 1980, le paléontologue David B. Norman reprend l’étude d’Iguanodon bernissartensis. Mais il arrive à de toutes autres conclusions : la colonne vertébrale est maintenue plus ou moins à l’horizontale. De cette manière, la queue de l'iguanodon sert de balancier pour s'équilibrer et faire office de contrepoids à la lourde masse de son corps. Il se déplace donc normalement sur quatre pattes et le cas échéant se sert de la bipédie pour courir.

Cependant, les squelettes originaux, montés dans la position “kangourou”, resteront en l’état car ils sont trop fragiles pour être remontés autrement.

🦴 Les paléontologues mènent l'enquête ! 🦴

Les enquêteurs :
La paléontologie est une science à mi-chemin entre la géologie et la biologie. Au fil des découvertes et des avancées technologiques, les paléontologues arrivent peu à peu à retracer l’histoire des êtres vivants qui ont peuplé notre planète depuis 3,8 milliards d’années. Ainsi, au chapitre précédent, nous avons pu suivre l’évolution de la reconstitution des iguanodons. Mais que savons-nous d’autre sur les Iguanodons de Bernissart et quelles sont les circonstances de leur mort ?

La scène du crime :
- Les iguanodons n’étaient pas seuls. Il a été découvert autour de leurs squelettes de nombreux fossiles : des tortues, des crocodiles, des poissons d’eau douce, des insectes et des plantes comme des fougères. Ces éléments ont permis aux paléontologues de déduire que nos iguanodons ont vécu au bord d’un lac marécageux sous un climat chaud et humide. La géologie nous apprend également que ce lac prenait place au-dessus d’une doline (cran) où s'enfonçaient progressivement les sédiments qui venaient s’accumuler depuis les collines alentour.
- Les couches d’argile dans lesquelles gisaient les iguanodons contiennent beaucoup de pyrite, un minerai composé de disulfure de fer (FeS2 ) qui peut être obtenu à partir d’oxyde ferrique (Fe2O3 ) et de sulfure d’hydrogène (H2S). Le sulfure d'hydrogène est un gaz inflammable, incolore, à l'odeur nauséabonde d'œuf pourri et hautement toxique. La présence de sulfure d’hydrogène est avérée dans les eaux souterraines sous le cran des iguanodons.
- Il a été défini plusieurs groupes d’individus à des étages différents. Ceci exclut les hypothèses d’un unique événement mais pourrait faire penser à des catastrophes périodiques étalées sur quelques dizaines d’années.

Autopsie :
Le fait que leurs squelettes soient presque complets, y compris ceux des autres espèces, démontre que les cadavres ont été recouverts de sédiments immédiatement après leur mort et n'ont pas été transportés sur de grandes distances. Ce qui est confirmé par la présence de restes de tissus mous qui résulte d’une minéralisation rapide après la mort dans des conditions anoxiques. L’absence de traces de dents de charognards ou de piétinements est un autre indice qui corrobore l’idée d’un ensevelissement rapide et d’un faible transport des corps.
Les corps sont généralement couchés sur le côté dans une position plutôt passive avec le cou plié extrêmement en arrière. Cette posture opisthotone peut être atteinte lors de convulsions à la suite d'un empoisonnement. Cette conclusion est cependant controversée car de nombreux fossiles de dinosaures à long cou découverts de par le monde présentent ce type de posture.

Conclusion :
Les causes de la mort des iguanodons sont encore sujet à débat. De nombreuses hypothèses ont été avancées comme un "cimetière de dinosaures", des victimes de prédation, un décès massif dû à la sécheresse, un enterrement soudain suite à un effondrement de terrain, une noyade collective et bien d’autres encore. Chacune de ses théories s'appuie sur un certain nombre d'observations et de déductions, mais présente chacune des lacunes : pas de trace de prédation, pas de trace causée par des charognards, pas de désarticulation, une cause de mortalité massive non pas unique, mais périodique.
Les recherches les plus récentes s’orientent vers une mortalité massive par inhalation de sulfure d'hydrogène ou une intoxication biologique comme une infection à cyanobactéries.
Dans le premier cas, des émanations périodiques de sulfure d’hydrogène seraient remontées en surface profitant d'une faille karstique et auraient provoqué l’intoxication de la faune aquatique et de surface.
Dans le second cas, lors d’épisodes de sécheresses périodiques des groupes d’iguanodons seraient venus se réfugier dans le marais. Les conditions climatiques et la nature des sols auraient favorisé la prolifération de bactéries. Les iguanodons auraient été empoisonnés par leur ingestion.
Mais comment expliquer que les chercheurs de l’époque ont retrouvé sur le site uniquement des iguanodons adultes et aucun dinosaure des autres espèces ?

🦴 Rappel concernant les Earthcaches : 🦴

Il n'y a pas de conteneur à rechercher ni de logbook à signer. Après avoir été sur les lieux pour chercher les réponses aux questions, loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses, en précisant le code GC de la cache, soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

🦴 Questions : 🦴

Important :
Je vous invite à consulter le site de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique pour organiser votre visite. A l’heure où cette earthcache est publiée, l’entrée du musée est gratuite tous les 1er mercredi du mois dès 13h.

Dans la galerie des dinosaures, vous pourrez répondre aux questions ci-dessous avec l'aide de vos observations et du descriptif.

A quelle période les iguanodons bernissartensis vivaient-ils ? Quelle technologie a été utilisée pour dater les Iguanodons de Bernissart ?
Quel élément du fémur est un indice pour déterminer si un dinosaure est bipède ou quadrupède ?
A propos des dents, à quel outil de jardin pouvons-nous comparer les dents de l’iguanodon ?
Quelle partie molle a été retrouvée pour les iguanodon ? Sous quelle forme ? Quelle information a été altéré par la fossilisation ?
Les iguanodons de Bernissart vivaient-ils dans un marécage, en plein désert, en haute montagne ou au bord de la mer ? Justifiez !
D’après vos lectures et votre visite et tout autre élément en votre possession, imaginez avec plus ou moins de fantaisie un scénario qui pourrait expliquer la mort des iguanodons de Bernissart !
(optionnel) Au niveau du bac à sable interactif, postez dans votre log une photo de vous en train de faire des fouilles ou simulez la découverte d’un os de dinosaure. Toutes photos amusantes et farfelues sont autorisées et même encouragées !

🇳🇱 Nederlands 🇳🇱

Het museum van het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen heeft de grootste dinosaurusgalerij van heel Europa. U vindt er de essentiële collectie iguanodon-skeletten die in 1878 in Bernissart werden ontdekt.

Ik nodig u uit om de site van het Koninklijk Instituut voor Natuurwetenschappen van België te raadplegen om uw bezoek te organiseren. Op het moment dat deze earthcache verschijnt, is de toegang tot het museum elke 1e woensdag van de maand gratis vanaf 13.00 uur.

🦴 De iguanodons ! 🦴

Iguanodons leefden in het Onder Krijt (-145 tot -100 Ma) in Noord-Amerika, Europa en Azië. Deze enorme herbivoren van ongeveer 4 ton konden 6 tot 11 meter lang worden als ze volgroeid waren. Iguanodons leefden in kuddes, voornamelijk in de savanne van moerassige delta's, in een heet en vochtig klimaat. Het waren facultatieve tweevoeters, dat wil zeggen dat ze zich voortbewogen door op alle vier de benen te lopen, maar ze hadden ook het vermogen om op hun twee achterpoten te rennen, terwijl ze een horizontale houding aanhielden, waarbij hun staarten zwaar en stijf het gewicht van de voorkant van hun lichaam in evenwicht hielden. . Hun handen hadden een geile conische uitloper van de duim die waarschijnlijk was bedoeld om te helpen bij het foerageren of om een verdedigende rol te spelen. Hun vijfde vinger, zeer flexibel, was om hen in staat te stellen de takken van bomen vast te pakken. Ze hadden een geile snavel en voedden zich voornamelijk met varens, cycaden, coniferen...

De iguanodon behoort tot de orde Ornithischiërs en de onderorde Ornithopoden. Er zijn momenteel zeven soorten iguanodon: iguanodon bernissartensis, iguanodon anglicus, iguanodon atherfieldensis, iguanodon dawsoni, iguanodon fittoni, iguanodon hoggi en iguanodon lakotaensis. De iguanodon is de tweede dinosaurus die ontdekt is, ook al bestond de term 'dinosaurus' nog niet.

🦴 Een fantastische ontdekking! 🦴

Bernissart is een gemeente in het zuidwesten van België. In maart 1878 stuitten mijnwerkers die een laag steenkool exploiteerden op een diepte van 322 m in de Fosse Sainte-Barbe op een enorme zak klei. Dergelijke geologische ongevallen waren al bekend en hadden de naam "inkepingen" gekregen. Door deze inkeping groeven de mijnwerkers een zoekgalerij om de steenkoollaag aan de andere kant te vinden. Het is dan dat ze donkere en kruimelige voorwerpen ontdekken die ze in eerste instantie beschouwen als stukken hout gevuld met goud.

Het zijn eigenlijk Iguanodon-botten die zijn ingelegd met pyriet, een gouden erts dat bekend staat als dwazengoud. Op 12 april 1878 werd het Koninklijk Natuurhistorisch Museum van België per telegram op de hoogte gebracht van de ontdekking:

"Belangrijke vondst van botten in de steenkoolmijn van Bernissart STOP ontbindt door pyriet STOP stuur De Pauw morgen om acht uur 's morgens in het station van Bergen aan te komen STOP zal er zijn STOP dringend STOP Gustave Arnaut"

Kort daarna begon een uitgebreid programma om de botten op te graven, die erg kwetsbaar waren vanwege het pyriet dat ze bevatten. De botten worden opgegraven, bedekt met gipsblokken en zorgvuldig genummerd, zodat de hele skeletten later kunnen worden gereconstrueerd. Er zijn drie jaar opgravingen nodig om ongeveer dertig iguanodon-skeletten te extraheren. In de laboratoria van het museum ondergaan de iguanodons een serieuze poetsbeurt! Technici bevrijden ze van de sedimenten die hen omringen. Ze ontdoen ze van het pyriet dat ze bevatten. Ze dopen ze in een bad met kokende sterke lijm om ze te laten stollen. En ze bedekken ze met aluminiumfolie om ze tegen vocht te beschermen. Negen skeletten worden vervolgens gereconstrueerd en aan het publiek getoond.

🦴 Tweevoetig or not tweevoetig ? 🦴

… That is the question !

Het eerste iguanodon-bot werd ontdekt in 1809. Enkele tanden en andere botten werden vervolgens ontdekt in 1819. In die tijd geloofden wetenschappers dat deze tanden toebehoorden aan een zoogdier van gigantische omvang. In 1822 vond paleontoloog Mary Ann Mantell enorme tanden in Sussex. Haar echtgenoot, arts en amateur-geoloog Gideon Mantell, merkt op dat deze tanden lijken op die van Zuid-Amerikaanse leguanen. Het dier zal later "iguanodon" (leguaantand) heten. Gideon Mantell probeert een eerste reconstructie met de weinige informatie die hij heeft, waarbij hij zich laat inspireren door zowel de morfologie van de huidige leguaan als de neushoorn. De duim van de iguanodon bevindt zich dus als een "hoorn" op de snuit.

Toen de skeletten in 1878 in Bernissart werden ontdekt, was Louis Dollo, die toezicht hield op de allereerste montage, ervan overtuigd dat de iguanodon bernissartensis tweevoetig was. Zijn argumenten? De voor- en achterpoten zijn niet zo verschillend bij viervoeters. De wervelkolom is die van een tweevoeter. De heupen, achterpoten en de verhoudingen van kop en borststuk herinneren aan die van rennende vogels (struisvogel, kasuaris, enz.). En tot slot suggereert een in Engeland ontdekt fossiel spoor dat de iguanodon op zijn achterpoten bewoog. In 1882, onder leiding van Louis Dollo, liet Louis De Pauw zich inspireren door de kangoeroe voor de assemblage "in de waarschijnlijke levenspositie" van de meest complete exemplaren.

In 1980 hervatte paleontoloog David B. Norman de studie van Iguanodon bernissartensis. Maar hij komt tot geheel andere conclusies: de wervelkolom wordt min of meer horizontaal gehouden. Op deze manier dient de staart van de iguanodon als een slinger om zichzelf in evenwicht te houden en als tegenwicht voor de zware massa van zijn lichaam. Hij beweegt zich daarom normaal gesproken op vier poten en maakt, indien nodig, gebruik van tweevoetigheid om te rennen.

De originele skeletten, gemonteerd in de "kangoeroe" -positie, blijven echter zoals ze zijn, omdat ze te kwetsbaar zijn om op een andere manier weer in elkaar te worden gezet.

🦴 Paleontologen onderzoeken! 🦴

De onderzoekers:
Paleontologie is een wetenschap die het midden houdt tussen geologie en biologie. In de loop van ontdekkingen en technologische vooruitgang zijn paleontologen geleidelijk in staat om de geschiedenis te achterhalen van levende wezens die onze planeet gedurende 3,8 miljard jaar hebben bevolkt. Zo konden we in het vorige hoofdstuk de evolutie van de reconstitutie van de iguanodons volgen. Maar wat weten we nog meer over de Iguanodons van Bernissart en wat zijn de omstandigheden van hun dood?

De plaats van de misdaad:
- De iguanodons waren niet alleen. Rondom hun skeletten zijn veel fossielen ontdekt: schildpadden, krokodillen, zoetwatervissen, insecten en planten zoals varens. Deze elementen hebben paleontologen in staat gesteld om af te leiden dat onze iguanodons aan de rand van een moerassig meer leefden in een heet en vochtig klimaat. De geologie leert ons ook dat dit meer boven een doline (inkeping) lag waar de sedimenten die zich ophoopten uit de omringende heuvels geleidelijk wegzakten.
- De kleilagen waarin de iguanodons liggen bevatten veel pyriet, een erts dat is samengesteld uit ijzerdisulfide (FeS2 ) dat kan worden gewonnen uit ijzeroxide (Fe2O3 ) en waterstofsulfide (H2S). Waterstofsulfide is een ontvlambaar, kleurloos gas met een vieze geur van rotte eieren en zeer giftig. De aanwezigheid van waterstofsulfide is bewezen in grondwater onder de inkeping van iguanodons.
- Op verschillende verdiepingen zijn verschillende groepen individuen gedefinieerd. Dit sluit de hypothesen van een enkele gebeurtenis uit, maar zou kunnen doen denken aan periodieke catastrofes verspreid over enkele decennia.

Autopsie:
Het feit dat hun skeletten bijna compleet zijn, ook die van andere soorten, toont aan dat de lijken direct na hun dood met sediment werden bedekt en niet over grote afstanden werden vervoerd. Dit wordt bevestigd door de aanwezigheid van resten van zacht weefsel als gevolg van snelle mineralisatie na overlijden onder anoxische omstandigheden. De afwezigheid van sporen van speurtanden of vertrappeling is een andere aanwijzing die het idee van snelle begrafenis en laag transport van de lichamen bevestigt.
De lichamen liggen meestal op hun zij in een nogal passieve houding met de nek extreem naar achteren gebogen. Deze opisthotone houding kan worden bereikt tijdens convulsies na vergiftiging. Deze conclusie is echter controversieel omdat veel fossielen van dinosaurussen met een lange nek die over de hele wereld zijn ontdekt, dit soort houding vertonen.

Conclusie:
Over de doodsoorzaken van iguanodons bestaat nog steeds discussie. Er zijn veel hypothesen naar voren gebracht, zoals een "dinosaurusbegraafplaats", slachtoffers van predatie, massale sterfte door droogte, plotselinge begrafenis na een aardverschuiving, collectieve verdrinking en nog veel meer. Elk van zijn theorieën is gebaseerd op een aantal observaties en gevolgtrekkingen, maar elk heeft tekortkomingen: geen spoor van predatie, geen spoor veroorzaakt door aaseters, geen disarticulatie, een niet unieke, maar periodieke oorzaak van massale sterfte.
Het meest recente onderzoek wijst op massale sterfte door inademing van waterstofsulfide of biologische vergiftiging zoals cyanobacteriële infectie.
In het eerste geval zouden periodieke uitstromingen van waterstofsulfide naar de oppervlakte zijn gestegen door gebruik te maken van een karstbreuk en de bedwelming van de water- en oppervlaktefauna hebben veroorzaakt.
In het tweede geval, tijdens periodes van periodieke droogte, kwamen groepen iguanodons hun toevlucht zoeken in het moeras. De klimatologische omstandigheden en de aard van de bodem zouden de verspreiding van bacteriën hebben bevorderd. De iguanodons zouden zijn vergiftigd door ze in te slikken.
Maar hoe verklaar je dat de toenmalige onderzoekers op de site alleen volwassen iguanodons aantroffen en geen dinosaurussen van andere soorten?

🦴 Herinnering over Earthcaches: 🦴

Er zijn geen containers om naar te zoeken of logboeken om te ondertekenen. Nadat u ter plaatse bent geweest om de antwoorden op de vragen te zoeken, logt u deze cache "Gevonden" en stuurt u mij uw voorgestelde antwoorden, met vermelding van de GC-code van de cache, hetzij via mijn profiel of via geocaching.com messaging (Message Center) , en ik zal contact met u opnemen als er een probleem is.

🦴 Problemen : 🦴

Belangrijk :
Ik nodig u uit om de website van het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen te raadplegen om uw bezoek te organiseren. Op het moment dat deze earthcache verschijnt, is de toegang tot het museum elke 1e woensdag van de maand gratis vanaf 13.00 uur.

In de dinosaurusgalerij kun je de onderstaande vragen beantwoorden met behulp van je observaties en de beschrijving.

Wanneer leefde iguanodons bernissartensis? Welke technologie werd gebruikt om de iguanodons van Bernissart te dateren?
Welk element van het dijbeen is een aanwijzing om te bepalen of een dinosaurus twee- of viervoetig is?
Over tanden gesproken, met welk tuingereedschap kunnen we de tanden van de iguanodon vergelijken?
Welk zacht deel werd gevonden voor de iguanodon? In welke vorm? Welke informatie is veranderd door fossilisatie?
Leefden de iguanodons van Bernissart in een moeras, midden in de woestijn, in hoge bergen of aan zee? Verantwoorden!
Op basis van uw lezing en uw bezoek en alle andere informatie waarover u beschikt, stelt u zich met min of meer fantasie een scenario voor dat de dood van de iguanodons van Bernissart zou kunnen verklaren!
(optioneel) Plaats in de interactieve sandbox in je logboek een foto waarop je de ontdekking van een dinosaurusbot graaft of simuleert. Alle leuke en gekke foto's zijn toegestaan en worden zelfs aangemoedigd!

🇬🇧 English 🇬🇧

The museum of the Royal Belgian Institute of Natural Sciences has the largest dinosaur gallery in all of Europe. You will find there the essential collection of iguanodon skeletons which were discovered in 1878 in Bernissart.

I invite you to consult the site of the Royal Institute of Natural Sciences of Belgium to organize your visit. At the time this earthcache is published, admission to the museum is free every 1st Wednesday of the month from 1 p.m.

🦴 The iguanodons ! 🦴

Iguanodons lived in the Lower Cretaceous (-145 to -100 Ma) in North America, Europe and Asia. These massive-bodied herbivores of about 4 tons could measure 6 to 11 meters in length when fully grown. Iguanodons lived in herds, mainly in the savannah of swampy deltas, in a hot and humid climate. They were facultative bipeds, that is, they moved by walking on all four legs, but also had the option of running on their two hind legs, while maintaining a horizontal posture, their tails heavy and rigid balancing the weight of the front of their body. Their hands had a horny conical spur thumb which was probably to aid in foraging or play a defensive role. Their fifth finger, very flexible, was to allow them to grasp the branches of trees. They had a horny beak and fed mainly on ferns, cycads, conifers...

The iguanodon belongs to the order Ornithischians and the suborder Ornithopods. There are currently seven species of iguanodon: iguanodon bernissartensis, iguanodon anglicus, iguanodon atherfieldensis, iguanodon dawsoni, iguanodon fittoni, iguanodon hoggi and iguanodon lakotaensis. The iguanodon is the second dinosaur discovered, even though the term "dinosaur" did not yet exist.

🦴 A fabulous discovery! 🦴

Bernissart is a municipality located in the southwest of Belgium. In March 1878, coal miners exploiting a seam of coal at a depth of 322 m in the Fosse Sainte-Barbe, encountered a vast pocket of clay. Such geological accidents were already well known and had received the name of "notches". The miners dug a search gallery through this notch in order to find the coal seam on the other side. It is then that they discover dark and crumbly objects which they take at first for pieces of wood filled with gold.

They are actually Iguanodon bones encrusted with pyrite, a golden ore known as fool's gold. On April 12, 1878, the Royal Museum of Natural History of Belgium was informed of the discovery by telegram:

"Important discovery of bones in the Bernissart coal mining fault STOP decompose by pyrite STOP send De Pauw tomorrow to arrive at Mons station at eight o'clock in the morning STOP will be there STOP urgent STOP Gustave Arnaut"

Shortly after, a vast program began to exhume the bones, which were very fragile because of the pyrite they contained. The bones are unearthed, coated in plaster blocks and carefully numbered so that the entire skeletons can be reconstructed later. Three years of excavations are necessary to extract around thirty iguanodon skeletons. In the museum's laboratories, the iguanodons undergo serious grooming! Technicians free them from the sediments that surround them. They rid them of the pyrite they contain. They dip them in a bath of boiling strong glue to solidify them. And they cover them with tin foil to protect them from moisture. Nine skeletons are then reconstructed and displayed to the public.

🦴 Biped or not biped ? 🦴

… That is the question !

The first iguanodon bone was discovered in 1809. A few teeth and other bones were subsequently discovered in 1819. At that time, scientists believed that these teeth belonged to a mammal of gigantic size. In 1822, paleontologist Mary Ann Mantell found huge teeth in Sussex. Her husband, physician and amateur geologist Gideon Mantell, remarks that these teeth resemble those of South American iguanas. The animal will later be named "iguanodon" (iguana's tooth). Gideon Mantell attempts a first reconstruction with the little information he has, drawing inspiration from both the morphology of the current iguana and the rhinoceros. The thumb of the iguanodon is thus found on the muzzle as a "horn".

When the skeletons were discovered in Bernissart in 1878, Louis Dollo, who supervised the very first assembly, was convinced that the iguanodon bernissartensis was bipedal. His arguments ? The front and back legs are not so different in quadrupeds. The vertebral column is that of a biped. The hips, hind legs and the proportions of the head and thorax recall those of running birds (ostrich, cassowary, etc.). And finally, a fossilized track discovered in England suggests that the iguanodon moved on its hind legs. In 1882, under the direction of Louis Dollo, Louis De Pauw was inspired by the kangaroo for the assembly "in the probable position of life" of the most complete specimens.

In 1980, paleontologist David B. Norman resumed the study of Iguanodon bernissartensis. But he arrives at completely different conclusions: the spine is kept more or less horizontal. In this way, the tail of the iguanodon serves as a pendulum to balance itself and act as a counterweight to the heavy mass of its body. He therefore normally moves on four legs and, if necessary, uses bipedalism to run.

However, the original skeletons, mounted in the “kangaroo” position, will remain as they are, as they are too fragile to be reassembled any other way.

🦴 Paleontologists are investigating ! 🦴

The investigators:
Paleontology is a science halfway between geology and biology. Over the course of discoveries and technological advances, paleontologists are gradually able to retrace the history of the living beings that have populated our planet for 3.8 billion years. Thus, in the previous chapter, we were able to follow the evolution of the reconstitution of the iguanodons. But what else do we know about Bernissart's Iguanodons and what are the circumstances of their death?

The scene of the crime:
- The iguanodons were not alone. Many fossils have been discovered around their skeletons: turtles, crocodiles, freshwater fish, insects and plants such as ferns. These elements have allowed paleontologists to deduce that our iguanodons lived on the edge of a marshy lake in a hot and humid climate. Geology also teaches us that this lake took place above a doline (notch) where the sediments that came to accumulate from the surrounding hills gradually sank.
- The clay layers in which the iguanodons lay contain a lot of pyrite, an ore composed of iron disulphide (FeS2 ) which can be obtained from ferric oxide (Fe2O3 ) and hydrogen sulphide (H2S). Hydrogen sulfide is a flammable, colorless gas with a foul smell of rotten eggs and highly toxic. The presence of hydrogen sulphide is proven in groundwater under the notch of iguanodons.
- Several groups of individuals have been defined on different floors. This excludes the hypotheses of a single event but could make one think of periodic catastrophes spread over a few decades.

Autopsy:
The fact that their skeletons are almost complete, including those of other species, demonstrates that the corpses were covered with sediment immediately after death and were not transported great distances. This is confirmed by the presence of soft tissue remains resulting from rapid mineralization after death under anoxic conditions. The absence of traces of scavenger teeth or trampling is another clue that corroborates the idea of rapid burial and low transport of the bodies.
The bodies are usually lying on their side in a rather passive position with the neck bent extremely back. This opisthotone posture can be reached during convulsions following poisoning. However, this conclusion is controversial because many fossils of long-necked dinosaurs discovered around the world show this type of posture.

Conclusion:
The causes of death of iguanodons are still subject to debate. Many hypotheses have been put forward such as a "dinosaur cemetery", victims of predation, mass death due to drought, sudden burial following a landslide, collective drowning and many more. Each of his theories is based on a number of observations and inferences, but each has shortcomings: no trace of predation, no trace caused by scavengers, no disarticulation, a cause of mass mortality not unique , but periodic.
The most recent research points to mass mortality by hydrogen sulphide inhalation or biological poisoning such as cyanobacterial infection.
In the first case, periodic emanations of hydrogen sulphide would have risen to the surface taking advantage of a karstic fault and would have caused the intoxication of aquatic and surface fauna.
In the second case, during periods of periodic drought, groups of iguanodons came to take refuge in the marsh. The climatic conditions and the nature of the soil would have favored the proliferation of bacteria. The iguanodons would have been poisoned by ingesting them.
But how to explain that the researchers of the time found on the site only adult iguanodons and no dinosaurs of other species?

🦴 Logging Requirements : 🦴

There is no container to find or a logbook to sign. After having been on the spot to look for the answers to the questions, log this "Found it" cache and send me your suggested answers, specifying the GC code of the cache, either via my profile or via geocaching.com messaging (Message Center), and I will contact you if there is any problem.

🦴 Questions : 🦴

Important :
I invite you to consult the website of the Royal Belgian Institute of Natural Sciences to organize your visit. At the time this earthcache is published, admission to the museum is free every 1st Wednesday of the month from 1 p.m.

In the dinosaur gallery, you will be able to answer the questions below with the help of your observations and the description.

When did iguanodons bernissartensis live? What technology was used to date Bernissart's Iguanodons?
Which element of the femur is a clue to determine if a dinosaur is bipedal or quadrupedal?
About of teeth, what garden tool can we compare the teeth of the iguanodon to?
What soft part was found for the iguanodon? In what form ? What information has been altered by fossilization?
Did Bernissart's iguanodons live in a swamp, in the middle of the desert, in high mountains or by the sea? Justify!
Based on your reading and your visit and any other information in your possession, imagine with more or less fantasy a scenario that could explain the death of Bernissart's iguanodons!
(optional) In the interactive sandbox, post in your log a photo of you digging or simulating the discovery of a dinosaur bone. All fun and wacky photos are allowed and even encouraged!

🦴 Map 🦴