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Le đŸ±, le 🧀 et ... sur la balade des hĂ©rissons Traditional Geocache

Hidden : 8/6/2023
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Ciboulette,  le chaton mal aimé


Il est minuit. Le ciel est d’un noir d’encre et la tempĂȘte fait rage.

     M. Martin se retourne dans son lit : le vent, qui secoue le toit et tourne autour de la petite maison en hurlant comme s’il voulait y entrer de force, l’a rĂ©veillĂ©. M. Martin chuchote Ă  l’oreille de sa femme endormie :

     — Je vais aller voir les chats, la tempĂȘte les excite toujours.

     — Tu sais, ils sont bien au chaud dans la grange, rĂ©plique celle-ci en bĂąillant. Mais si tu tiens absolument Ă  sortir, en passant par le jardin, pense Ă  cueillir un peu de ciboulette, j’en aurai besoin, demain matin.

     — J’espĂšre que, dans le noir, je vais rĂ©ussir Ă  la trouver ! plaisante M. Martin, qui a dĂ©jĂ  glissĂ© les pieds dans ses pantoufles.

Quelques instants plus tard, il tĂątonne dans le jardin plongĂ© dans l’obscuritĂ©. Luttant dans la nuit noire contre le vent qui s’engouffre dans son pyjama et Ă©bouriffe ses cheveux, M. Martin a du mal Ă  retrouver la grange. Heureusement, ses pieds en connaissent le chemin par cƓur ! Par deux ou par trois, pattes emmĂȘlĂ©es, les chats sont tous lĂ . Quelques-uns sont Ă©talĂ©s de tout leur long et forment comme un tapis bariolĂ©, deux dorment dans la brouette, trois autres sont blottis au creux du vieux fauteuil mitĂ©. RĂ©veillĂ©s par la lumiĂšre, tous lĂšvent la tĂȘte Ă  l’arrivĂ©e de M. Martin, remuent les oreilles ou clignent des yeux.

     — C’est dĂ©jĂ  l’heure du petit dĂ©jeuner ? semblent-ils demander.

     Ils n’ont vraiment pas l’air d’avoir peur. Pas plus du vent que de M. Martin.

     — Bonne nuit, mes petits, dormez bien, murmure celui-ci avant d’éteindre la lumiĂšre et de refermer la porte.

Ouf ! Tout va bien pour les chats. RassurĂ©, M. Martin se hĂąte de retourner vers son lit douillet. Zut ! Et la ciboulette qu’il a promis de rapporter. Il connaĂźt son jardin comme sa poche et, mĂȘme dans le noir, il trouve trĂšs vite les rangs de ciboulette.

     En se penchant pour en cueillir quelques brins, il sent bouger quelque chose sous son pied. Surpris, il le soulĂšve vivement
 et perd sa pantoufle ! Alors qu’il tĂątonne dans le noir pour essayer de la retrouver, sa main rencontre une petite boule de poils. Une petite boule qui pousse un miaulement aigu. M. Martin sourit : ça doit ĂȘtre LĂ©ontine, pense-t-il aussitĂŽt, cette gourmande veut toujours ĂȘtre servie la premiĂšre, le matin !

     —Allez, retourne vite te coucher ! lui ordonne-t-il en riant. C’est encore un peu tĂŽt pour le petit dĂ©jeuner, non ?

     Il lui donne une petite tape sur le derriÚre pour la faire décamper : la petite boule de poils raidit ses pattes et ne bouge pas.

     — Ça ne va pas ? s’étonne M. Martin, stupĂ©fait.

Il la prend dans ses bras et laisse échapper un cri de surprise :

     — Ma pauvre LĂ©ontine, qu’est-ce qui t’est arrivĂ©, tu as maigri ?

 

     Plus question de chercher la pantoufle disparue dans les rangs de ciboulette. À cloche-pied, M. Martin rentre chez lui aussi vite qu’il le peut. Sautillant toujours sur un pied, il s’approche du lit :

     — Regarde ce que je t’ai rapportĂ© du jardin !

     — Mets-la dans un verre d’eau, tu veux bien ? marmonne sa femme, qui, prĂȘte Ă  se rendormir, a remontĂ© la couverture sur sa tĂȘte.

     — Pas question, proteste M. Martin d’une voix attendrie, ce que j’ai trouvĂ© n’aime pas beaucoup l’eau !

     Ces paroles rĂ©veillent tout Ă  fait Mme Martin, qui n’ose en croire ses yeux :

     — Oh, non, gĂ©mit-elle, nous en avons dĂ©jĂ  onze !

— Et maintenant, ils seront douze ! rĂ©plique M. Martin avec un large sourire. Nous avons suffisamment de place !

     Le minuscule chaton noir grelotte dans le creux de la main de M. Martin.

     — Pas question d’en adopter encore un, proteste sa femme. Sinon, aprùs-demain nous en aurons treize et aprùs-aprùs-demain, quatorze. Sois raisonnable !

     M. Martin hoche la tĂȘte en soupirant.

     — Demain matin, je ne veux plus voir ce chat ici, rĂ©pĂšte Mme Martin, mais ce soir, il faut en prendre soin.

     Sur la couverture, le chaton frissonne et miaule à fendre l’ñme :

     — Trouve-lui quelque chose à manger et une boüte pour faire ses besoins, dit-elle en caressant le chaton, il est maigre comme un clou.

     Puis elle répÚte :

     — Il va passer la nuit ici, mais demain matin, du balai !

 M. Martin a vite fait de trouver un carton et une soucoupe de lait. Le chaton Ă©garĂ© lape le lait en trois coups de langue et s’empresse de faire ses besoins dans le carton. Puis il hĂ©risse frileusement ses poils.

     — Allez, vite au lit, vous deux, vous avez froid et moi aussi ! ordonne Mme Martin.

     Le chaton fait plusieurs essais maladroits avant de réussir à grimper sur le lit ! Puis il se blottit douillettement dans les cheveux de Mme Martin en ronronnant.

     M. et Mme Martin dorment peu cette nuit-lĂ . Surtout M. Martin, qui n’a pas envie de renvoyer ce chat qu’il aimerait tant garder. L’idĂ©e lui vient de s’arranger pour que les autres chats le prennent sous leur protection. M. Martin est sĂ»r que ses chats seront contents d’avoir un copain de plus pour jouer ! Il se dit qu’ainsi sa femme se laissera plus facilement flĂ©chir.

— Dis, tu es d’accord pour laisser les chats dĂ©cider ? chuchote-t-il Ă  l’oreille de celle-ci.

     Elle dort profondément, le chat dans les cheveux.

 

     Le lendemain matin, les onze chats réclament comme chaque jour leur lait, devant la maison.

     — Ce chaton Ă©garĂ© est affamĂ©, faites-lui une petite place, dit M. Martin en apportant le chaton qui lui Ă©chappe pour se prĂ©cipiter vers LĂ©ontine, la plus gourmande des chattes.

     — Tu veux m’adopter ? semble-t-il lui demander en miaulant d’un air craintif.

     Léontine fait un bond en arriÚre, sort ses griffes et crache rageusement.

     Les autres chattes l’imitent :

     — Pas question ! Nous ne voulons pas d’autre chat ici ; tu n’es qu’un intrus !

     — Fiche le camp, et vite, sinon tu vas voir ce que tu vas voir !

Le chaton ferme les yeux et se recroqueville en frissonnant. Les matous s’approchent Ă  leur tour le reniflant avec mĂ©pris :

     — Approche un peu, toi, on va t’apprendre à jouer au chat et à la souris !

     Les matous bousculent le petit chaton, lui donnent des coups de patte.

     L’un d’eux l’attrape par le cou et le jette en l’air :

     — C’est rigolo de l’entendre couiner et de le voir gigoter, s’esclaffe-t-il.

     Le chaton atterrit rudement sur le sol et reste coi, tremblant comme une feuille. Vite lassĂ©s de leur jeu, les matous s’éloignent d’un pas majestueux, en file indienne et la queue fiĂšrement dressĂ©e. L’un bĂąille, un autre donne encore un dernier coup de patte sur la tĂȘte du petit chat, l’air de dire :

     — Tu n’as peut-ĂȘtre pas envie de jouer, mais c’est moi qui dĂ©cide !

M. et Mme Martin rentrent chez eux en Ă©changeant des regards consternĂ©s. Lui soupire tristement, elle hoche la tĂȘte et affirme :

     — Je l’aurais parié !

     Rien Ă  faire, ce chaton doit partir. Mais oĂč ? Pour y rĂ©flĂ©chir, M. Martin dĂ©cide de terminer le tableau qu’il a commencĂ©, le portrait d’un chat.

     — Nous trouverons bien quelqu’un à qui le donner, se dit-il en plongeant son pinceau dans un pot de peinture.

     Sur la toile, le chat commencĂ© est rouge, et dans le pot, la peinture est verte


     — Je me demande bien Ă  qui, s’exclame Mme Martin, qui, par la fenĂȘtre, observe le petit chat rĂ©fugiĂ© sous un buisson.

     — Ici, tout le monde a dĂ©jĂ  des chats, personne n’en veut d’autre, ajoute-t-elle.

     M. Martin rĂ©flĂ©chit en laissant courir son pinceau sur la toile pour s’apercevoir qu’il peint une queue.

   — Alors, je l’emporte tout de suite en ville ! dĂ©cide-t-il brusquement. Il y a dĂ©jĂ  beaucoup de chats abandonnĂ©s, mais ils trouvent toujours de bonnes Ăąmes pour les nourrir.

     — Pas tous les jours, hĂ©las, et pour grandir, un chaton de l’ñge de celui-ci doit manger correctement, dit sa femme.

     — Et si je l’emportais en forĂȘt ? propose M. Martin prĂȘt Ă  enfiler sa veste. LĂ , il pourra chasser des mulots et des musaraignes, pour se nourrir.

     — Tu veux dire que le renard n’en fera qu’une bouchĂ©e de ce chat de la taille d’une souris ! Tiens, le petit chat n’est plus sous le buisson !

     — Il est malin, il s’est dĂ©brouillĂ© pour se mettre hors de portĂ©e des autres chats, constate M. Martin en ouvrant la fenĂȘtre.

     — Ou parce qu’il a peur de nous ! dit sa femme en refermant la fenĂȘtre. DĂšs qu’il aura faim, il reviendra. Il faudra prendre une dĂ©cision !

     Le chaton ne se manifeste pas de la journée.

Le soir, M. Martin remplit comme d’habitude les assiettes et appelle les chats.

     Tous accourent Ă  toutes pattes : LĂ©ontine, la plus gourmande, arrive en tĂȘte, suivie de Virgile, de Cosette, de Cannelle l’effrontĂ©e, de Fauvette, du vieux Tizio, de Meli et MĂ©lo, les jumeaux, et enfin de Bruno, le plus teigneux. Domino se tient comme toujours un peu Ă  l’écart et Lavande est perchĂ©e sur un arbre.

     Aucune trace du petit chat noir.

     — Il est retournĂ© chez sa mĂšre ! plaisante M. Martin en regardant les chats manger.

     — Ne dis pas de bĂȘtises ! La mĂšre de ce chaton est sĂ»rement morte, sinon, elle n’aurait pas abandonnĂ© son petit.

 

     M. et Mme Martin passent encore une nuit agitĂ©e et, cette fois, la tempĂȘte n’y est pour rien. Le lendemain matin ressemble Ă  celui de la veille : onze chats rĂ©clament leur lait ; mais toujours pas de chaton.

     — Tant mieux ! soupire Mme Martin en se dirigeant vers le jardin pour ramasser le linge Ă©tendu.

Aujourd’hui, elle ne prend aucun plaisir Ă  sentir l’odeur agrĂ©able du linge sĂ©chĂ© en plein air. Les chatons se balancent Ă  droite et Ă  gauche et de haut en bas, dans les arbres ou dans les hautes herbes ; les pinces Ă  linge lui Ă©chappent des doigts. Elle jette aussi Ă  tout hasard un coup d’Ɠil dans le panier Ă  linge. Les chats aiment s’y pelotonner pour dormir.

     Le panier Ă  linge est vide. Mme Martin hausse les Ă©paules et laisse Ă©chapper un soupir. Sa main se tend vers une derniĂšre piĂšce Ă  linge. Tiens ! Une petite queue toute noire dĂ©passe de la serviette qui s’agite en tous sens.

     — Tu es lĂ , toi ! Puisque tu te plais dans le jardin, j’ai envie de t’appeler Ciboulette, tu as bien mĂ©ritĂ© ton nom !

     Domino, lui, ne comprend pas pourquoi il reçoit une tape sur le derriĂšre. D’habitude, il a la permission de se balancer en s’agrippant Ă  une serviette de toilette ! C’est mĂȘme un de ses jeux prĂ©fĂ©rĂ©s !

Dans la cuisine, M. Martin semble s’affairer Ă  prĂ©parer le repas. Il aime bien ce moment de la journĂ©e ; les chats aussi, qui se faufilent sous la table pour essayer de chiper quelque chose de bon Ă  manger ! En fait, M. Martin farfouille dans les placards. A-t-il vraiment besoin d’autant de casseroles pour faire la cuisine ? Peut-ĂȘtre pas, mais Ă  qui sont ces oreilles noires qui pointent hors de la soupiĂšre bleue ?

     — Tu es là, chenapan, ne te sauve pas, cette fois !

     Lavande ne comprend pas non plus pourquoi elle reçoit une tape sur le derriùre. C’est drîle de se cacher dans la soupiùre ! D’habitude, on la laisse toujours faire !

     Les autres chats, eux, font ce qu’ils ont l’habitude de faire Ă  cette heure-ci. Ils chahutent, ils dorment ou ils attrapent des papillons. Et puis on se chamaille pour savoir qui mangera le papillon. Le vainqueur n’a en gĂ©nĂ©ral plus grand-chose Ă  se mettre sous la dent ! D’humeur taquine, Cosette lĂšche le museau de Bruno et lui mordille l’oreille. Il n’apprĂ©cie guĂšre et lui mord la patte. Elle pousse un miaulement dĂ©chirant : les chats continuent leur train-train quotidien ! Aucune trace du chaton Ă©garĂ© venu d’on ne sait oĂč et dont personne ne veut. On dirait qu’il a disparu. Bonne nouvelle !

— Ce chaton a compris qu’il ferait mieux d’aller voir ailleurs, remarque Mme Martin en posant un plat sur la table. Tout est bien qui finit bien.

     — Oui, heureusement, soupire M. Martin en repoussant avec sa fourchette ses Ɠufs brouillĂ©s sur le bord de son assiette.

     Il ajoute :

     — Ça me coupe l’appĂ©tit de ne pas savoir oĂč est passĂ© ce chat ; j’ai envie d’essayer de le retrouver.

     — Tu n’as aucune idĂ©e de l’endroit oĂč il est, remarque Mme Martin d’un air chagrin. Moi aussi je pense Ă  lui, aux dangers de la forĂȘt ou Ă  ceux de la route. Je lui ai mĂȘme trouvĂ© un nom, Ciboulette, avoue-t-elle les larmes aux yeux.

     Pour la consoler, M. Martin promet :

     — Si jamais Ciboulette revient, il aura le droit de rester, puisqu’il a un nom !

     — Alors il faut vite le retrouver ! Moi non plus, je n’ai plus faim.

AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait, ils partent Ă  la recherche du chaton et laissent sans regret les Ɠufs brouillĂ©s refroidir dans leurs assiettes.

     Mme Martin explore le moindre recoin du jardin, soulùve les branches du moindre massif de fleurs, passe chaque haie au peigne fin. Elle s’acharne pour le cerisier, qu’elle secoue au point d’en faire tomber presque toutes les fleurs.

     Chaque fois que M. Martin aperçoit une forme noire sur le bas-cĂŽtĂ©, il craint le pré ! Non, ce n’est qu’un chiffon ou un bout de caoutchouc. Dans le jardin et le long de la route, leurs recherches restent vaines
 Peut-ĂȘtre est-il dans la forĂȘt ?

     M. et Mme Martin pĂ©nĂštrent plus avant dans la forĂȘt. Ils secouent les branches les plus basses, escaladent certains troncs d’arbres, cherchent partout. Mme Martin n’a bientĂŽt plus de voix et ses jambes sont couvertes d’égratignures. Son mari a les mains tout abĂźmĂ©es, les ongles noirs de terre. La lune est haute dans le ciel, la nuit va bientĂŽt tomber.

— Il est temps de rentrer, les chats doivent attendre avec impatience.

     Mme Martin ne rĂ©pond pas. Elle ne pense qu’au chaton, qui doit dĂ©sespĂ©rĂ©ment chercher quelque chose Ă  boire ou Ă  manger. Le triste sort de Ciboulette l’émeut : rejetĂ© par tous, il n’a connu que la peur et la solitude. Son mari a Ă©tĂ© le seul Ă  lui tĂ©moigner un peu de tendresse. Sur le chemin du retour, Mme Martin ne peut s’empĂȘcher de pleurer, M. Martin se gratte sans cesse la gorge.

 

     Dans la grange, blottis les uns contre les autres, les chats laissent le temps passer.

     Un dĂźner leur est servi chaque soir Ă  la mĂȘme heure, juste avant qu’ils ne partent chasser les souris, et ils prĂ©fĂšrent patienter plutĂŽt que d’ĂȘtre obligĂ©s de trouver tout seuls de quoi se remplir le ventre. Meli et MĂ©lo ne font qu’un, LĂ©ontine est Ă  demi Ă©touffĂ©e par Virgile, qui dort sur son dos. Qui sur le tapis, qui sur un vieux coussin, les autres agitent faiblement les pattes en rĂȘvant. Tizio, le matou solitaire, somnole dans le vieux fauteuil mangĂ© aux mites.

Entre ses pattes, une petite boule de poils noirs se lĂšche en ronronnant.

     — Tu es une vraie maman pour moi, miaule-t-il avec reconnaissance.

     À coups de langue Ă©nergiques, le vieux matou nettoie la tĂȘte de Ciboulette oĂč quelques miettes d’Ɠufs brouillĂ©s sont restĂ©es collĂ©es.

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq, ovra Ă  y'noev Zrepv qr ovra yn erpnpure 😉Cf; ibhf cbhirm Ă©tnyrzrag purepure yn pbeqr ebhtr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)