#58 SOLOGNE Mystery Cache

La Sologne est une région naturelle forestière française de la région Centre-Val de Loire, historiquement partagée entre l'Orléanais et le Berry, comprise entre la Loire et l'un de ses affluents, le Cher.
Ses habitants sont appelés les Solognots. Orléans, Blois, Gien et Vierzon en sont limitrophes (extérieurement).
Cette région naturelle est située dans la région administrative du Centre-Val de Loire. S'étendant entre la Loire et le Cher, elle correspond au sud de l'Orléanais. Elle englobe une partie des actuels départements du Cher, du Loiret et de Loir-et-Cher. Elle s'étend sur près de 5 000 km².

Par le biais de cette série de caches et de cette promenade nous souhaitons vous faire découvrir cette belle région naturelle.

(source: Wikipédia)

Ce géo-art comporte 68 géocaches réparties sur les communes de Bauzy et de Vernou-en-Sologne. La zone de stationnement pour Bauzy est précisée sur la page de la cache #01 SOLOGNE (GCAG7WN) et la zone de stationnement pour Vernou est quant à elle sur la page de la cache #41 SOLOGNE (GCAG7X0). L'ensemble des énigmes devrait vous permettre d'en apprendre un peu plus sur la Sologne.
Bien entendu les coordonnées indiquées en haut de cette page ne sont pas celles de l'emplacement de la cache, pour obtenir les coordonnées réelles il faut maintenant résoudre...

Légende de Sologne: le Chêne de Miberlan (ou Chêne des Sorciers)

Au croisement de la route de Saint-Jean et de la route départementale 207, au cœur de la Sologne des Etangs, vous ne pourrez pas le manquer. C’est un arbre tout blanc, dans la prairie qui longe la route. C’est le Chêne de Miberlan qu'on nomme aussi le chêne des sorciers. Ce chêne était magnifique au début du XX esiècle, de grande envergure, avant de dépérir. Pour le consolider, il a été bétonné, et il est mort en 2001.
Même quand le chêne était bien vert, les habitants passaient près de lui avec la gorge serrée. On l’avait appelé le « Chêne des Sorciers », car au pied de celui-ci, on soupçonnait l'existence de sabbats maléfiques au cours desquels les participants dansaient autour d'un chaudron ardent d'où jaillissaient des feux gigantesques. Des cris étaient entendus dans les bois : il s'agissait des cris des âmes perdues qui tombaient dans les pièges tendus par le Diable ! Le sabbat avait lieu entre 23 h et minuit et sorciers et diables, qui y participaient, psalmodiaient en faisant fuir les personnes inconscientes qui passaient auprès du chêne. Mais on se gardait bien de passer par là, car tout individu surpris auprès du chêne aurait dû prendre part au brelan et danser en compagnie des sorciers, en se damnant à tout jamais.

Au Chêne de Miberlan, la légende des deux bossus:

De jour, comme ça, ce chêne a l'air ordinaire ; mais la nuit...
C'est là que se réunissent 5 sorciers, chantant, priant et menant une telle sarabande qu'on peut voir, le jour levé, tout autour de l'arbre, le cercle de leurs empreintes imprimées dans le sol.
Une nuit, un bossu qui rentrait de Chaumont, les entendit chanter à 9 reprises :
- "Lundi, mardi, mercredi… Lundi, mardi, mercredi..."
- "Eh ben, jeudi, on l'dit pas ?" dit le bossu
- "C'est vrai ça, dirent 3 des sorciers, il a raison, qu'est-ce qu'on va faire pour le remercier de nous avoir appris ça ?" et l'un d'eux trouva : "Je sais, on va lui enlever sa bosse !"
Et quand le gars est rentré à Yvoy, il était content : il n'avait plus de bosse !
Quand il le rencontra, dès le lendemain matin à 8 heure tapante, le deuxième bossu s'étonna :
- "Mince, qu'est-ce t'as fait à ta bosse ?"
- "Ben l'aut'jour, j'suis passé près d'Miberlan, et ils me l'ont enlevée."
- "Ça alors, mais qu'est-ce que t'as fait pour qu'ils te l'enlèvent ?"
- "Ils chantaient en dansant : "Lundi, mardi, mercredi..."
- "Et jeudi, ils l'disaient pas ?"
- "Ben, pour leur avoir appris ça, ils m'ont enlevé ma bosse !"
La nuit suivante, le deuxième bossu partit donc à Miberlan, et entendit les sorciers chanter :
- "Lundi, mardi, mercredi, jeudi... "
- "Et vendredi, dit-il, vendredi, vous ne le dites pas ?"
Malheureusement, c'était peut-être un jour religieux, un jour maigre qu'il ne fallait pas prononcer... et il a été bien reçu notre bossu !
- "Qu'est-ce que tu viens nous embêter, toi? Qu'est-ce qu'on va en faire de celui-là, qui se mêle de nos affaires ? Si on lui collait la bosse de l'autre par-dessus la sienne ?’’
Ce fut fait, les 5 sorciers lancèrent leur sort, et alors, à Yvoy, il y avait toujours deux bossus : l'un sans bosse, et l'autre avec deux bosses !

Tout est détaillé dans "Traditions paysannes de Sologne" (ed. Hesse) de Claude Seignolle.

La légende des deux bossus devrait vous aider à compléter les coordonnées.

La zone est une zone de chasse lorsque c'est la période, pour toutes autres informations dans ce domaine référez-vous au site de la FDC41.