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Un pilote disparu sur la balade des hérissons Traditional Cache

Hidden : 2/6/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Le 27 mai 2000, le plongeur marseillais Luc Vanrell annonce avoir localisé l’épave de l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry au large de Marseille, 55 ans après la disparition de l’écrivain français. Retour sur la folle épopée qui a mené à cette découverte historique.

C’est l’histoire d’une gourmette, d’une épave près des côtes marseillaises et d’un archéologue passionné. Mais c'est d’abord l’histoire d’un mystère.

Le 31 juillet 1944, le célèbre écrivain, journaliste et pilote français Antoine de Saint-Exupéry s’envole depuis Bastia Poretta à bord du F-5B-1-LO, un avion de chasse P-38 Lightning. Sa mission : effectuer une série de reconnaissances photographiques pour tracer les cartes du sud du pays avant le prochain débarquement en Provence.

Il ne reviendra jamais. Porté disparu, Antoine de Saint-Exupéry est reconnu "mort pour la France" en 1948. 

Découverte de la gourmette de Saint-Exupéry

Les recherches de son avion font chou-blanc jusqu'à ce qu'un pêcheur qui ne cherchait pas du tout à élucider le mystère de la mort de Saint-Exupéry fasse avancer l'enquête.

Le 7 septembre 1998, Jean-Claude Bianco, un patron pêcheur marseillais de 54 ans bien connu remonte fortuitement dans sa pêche un objet brillant. Il s'agit en fait d'une gourmette gravée au nom d’Antoine de Saint-Exupéry. 

Cette découverte arrive jusqu’aux oreilles de Luc Vanrell, archéologue, plongeur photographe et explorateur sous-marin de 39 ans à l'époque. Il travaille sur la grotte Cosquer depuis plusieurs années.

L’info l’interpelle. Il a l’habitude de voir le chalutier de Jean-Claude Bianco du côté de l’île du Riou, en face de la grotte Cosquer. Luc Vanrell a déjà essayé d’identifier des vestiges d’avion en 1989 dans cette zone profonde de 87 mètres.

Il s'inquiète. Les chalutiers pourraient sérieusement endommager des vestiges, surtout une frêle épave d’avion. Et quand les pêcheurs remontent de la ferraille, elle est souvent rejetée dans la fosse de Cassidaigne, au large de Port-Miou et perdue à plus de 300 mètres de fond.

A cette époque, "les vestiges de la Seconde Guerre mondiale n’intéressent personne", se souvient Luc Vanrell. Trop récente, elle ne fait pas encore partie du patrimoine. Mais la gourmette fait exception. "Si ça n’avait pas été Saint-Ex, les vestiges de la Seconde Guerre mondiale seraient peut-être encore considérés comme de la ferraille", poursuit l’archéologue. 

La "chasse au trésor" de la Comex

L’affaire reste d’abord secrète. Le pêcheur marseillais Jean-Claude ne réalise sans doute pas tout de suite l’importance de cette découverte. Mais il comprend rapidement que cela peut lui apporter de l’argent.

Au lieu de déclarer officiellement la gourmette aux affaires maritimes, il trouve Henri-Germain Delauze, alors PDG de la société Comex, spécialisée dans l’ingénierie et le monde sous-marin. Ce dernier "passe son temps libre à la chasse aux trésors", brosse Luc Vanrell.

Delauze décide de ne pas révéler la découverte de la gourmette, mais de commencer par retrouver l’épave et de tout déclarer ensuite. Flanqué du meilleur matériel de recherche qui existe à l’époque, sonars, sous-marin et autres robots filoguidés, l’équipe de Delauze cherche. Mais ne trouve rien.

Pour Luc Vanrell, cela tient d’une mauvaise stratégie de recherche "un peu chaotique". "C’était son intuition qui guidait les recherches. Pour lui, c’était de la détente, un loisir. Il parfait un peu le nez dans le vent".

La faute également à un équipement de recherche dernier cri, tout juste au point, trop récent et "trop" performant. Les opérateurs n’ont pas eu le temps de se familiariser avec, de le maîtriser. 

Mais cela tient surtout à la zone de recherche indiquée par Jean-Claude Bianco. Et pour cause. Ce dernier avait trouvé la gourmette dans une zone de pêche interdite, à moins de 100 mètres de fond. Il ne peut pas révélé le lieu exact pour éviter les répercussions judiciaires. Les recherches de la Comex ratissent donc dans une zone plus profonde, à côté de l'épave.

Les recherches accouchent d’une souris mais Henri-Germain Delauze ne parvient pas à tenir sa langue. Il fait fuiter l’affaire dans les colonnes d’un petit canard régionale économique : la Lettre Sud Info.

L’info arrive alors jusqu’aux oreilles d’Hervé Vaudoit, ex-directeur du service "économie social environnement" à La Provence. L’enquête est lancée par le journal. De son côté, Luc Vanrell est surpris d’apprendre que la Comex fait des recherches dans cette zone sous couvert d’"essais". 

L’affaire de la fausse gourmette

En février 1999, le numéro 977 de Sciences et Vie vient mettre en branle tous les nouveaux espoirs des chercheurs. Le magazine titre sur "L’affaire de la fausse gourmette" et laisse planer un doute sur un possible arrangement dans le but d’un coup médiatique.

Additional Hints (Decrypt)

Irarm n yn erpurepur qr pr cvybgr qvfcneh

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)