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Le golf 🏌️ sur la balade des hérissons Traditional Cache

Hidden : 2/7/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Type Golfe
Localisation. Dans le nord du golfe de Gascogne, océan Atlantique Coordonnées 47° 36′ nord, 2° 48′ ouest 
Superficie115 km2
Longueur20 km
Largeur· Maximale15 km
Profondeur· Maximale23 m
Volume0,68 km3


Le golfe du Morbihan est une mer intérieure d'une longueur est-ouest de 20 kilomètres environ parsemée de nombreuses îles et îlots. C'est une destination prisée pour la beauté de ses paysages couvrant une centaine de kilomètres carrés, située en Bretagne, dans le département du Morbihan auquel il a donné son nom. Son nom breton, Mor bihan, signifie « petite mer ».

Il est situé au cœur du parc naturel régional du golfe du Morbihan, créé par décret ministériel du 2 octobre 2014.

Géographiemodifier

Le golfe est long de 20 km d'est en ouest et large de 15 km du Nord au Sud. Il s'ouvre sur la baie de Quiberon, partie occidentale du Mor Braz (la grande mer, l'océan) par un étroit passage (le goulet de Port-Navalo, large d'environ 1000 m) entre Locmariaquer et Port-Navalo (900 m seulement au niveau de Bilgroix).

Les paysages sont changeants en raison du marnage découvrant un estran étendu et varié, ils sont caractérisés par la présence de nombreuses vasières, criques, pointes, rochers, îles et îlots.

Les communes riveraines du golfe sont : Arradon, Arzon, Auray, Baden, Le Bono, Crach, Le Hézo, Île-d'Arz, Île-aux-Moines, Larmor-Baden, Locmariaquer, Plougoumelen, Pluneret, Saint-Armel, Saint-Gildas-de-Rhuys, Sarzeau, Séné, Theix-Noyalo, Vannes.


Le golfe reçoit les eaux de quatre principales provenances : celle de la rivière d'Auray, du Vincin, du Marle et de la rivière de Noyalo. Un tiers de la surface du golfe (soit 40 km2) est constitué de vasières (en particulier au sud-est) qui sont découvertes à marée basse. L'origine géologique du golfe du Morbihan remonte à l'ère quaternaire, à la suite des cycles de glaciations quaternaires, quand les rivières creusent un estuaire profond pour rejoindre l'océan qui s'est retiré environ 120 mètres au-dessous de son niveau actuel au dernier maximum glaciaire, ce qui positionne le trait de côte à environ 80 km de distance par rapport au littoral actuel. Lors de la fonte des glaces, due au réchauffement climatique, les parties les plus basses du golfe, constituées de marais, sont progressivement recouvertes par l'océan pour former un grand loch et les parties les plus élevées subsistent sous forme d'îles et îlots qui sont des moles constitués de roches résistantes ou des horsts relativement bien préservées par l'érosion marine. Ce phénomène n'est pas unique au golfe du Morbihan, mais est accentué dans cette région marquée par des mouvements tectoniques issus de déformations en champ lointain par la tectonique des plaques (orogenèse alpine, expansion de l'Atlantique à partir de la dorsale de l'Atlantique Nord). Ces mouvements se concrétisent par des rejeux de failles varisques donnant lieu à des ondulations transversales qui engendrent un mouvement positif de la presqu’île de Rhuys et un effondrement du golfe du Morbihan. Lors de la dernière phase de dégel, le golfe n'a pas la même étendue que celle que l'on connaît actuellement. On considère que le niveau de la mer s'est élevé de 4 à 5 mètres par rapport à la période des premiers habitats préhistoriques et de 2 mètres depuis l'époque gallo-romaine. Les mouvements actuels de variation du niveau marin, estimés en moyenne à un relèvement eustatique de 1 300 mm par millénaire, sont masqués par un autre phénomène : la surrection des côtes bretonnes septentrionales par compensation isostasique à la perte de charge par érosion, la subsidence des côtes méridionales plus basses caractérisées par une forte sédimentation

C'est également durant les périodes glaciaires que les terres émergées du golfe sont recouvertes par endroits de lœss constituant de bonnes terres agricoles et favorables à la sédentarisation au cours de laquelle une civilisation agricole et maritime façonne au Néolithique, pendant près de 3 000 ans, un paysage mégalithique. Le golfe abrite probablement à cette époque « un écosystème particulièrement original et varié, probablement convoité pour sa situation et l'exploitation de ressources exceptionnelles : des roches tout d'abord, avec différentes variétés de granit et de grès qui fournissent dalles mégalithiques et moellons pour les constructions ; des limons hydromorphes, utilisables comme ciments à bâtir, à consolider et à revêtir certains édifices ; des sols fertiles propices à l'agriculture ; des sables marins qui, une fois dessalés, permettent d'enrichir d'autres terrains moins favorables aux cultures ; des salines ; des étendues marines bien abritées qui livrent quantités d'espèces de poissons, de crustacés et de mollusques marins, comme en attestent les bancs naturels d'huîtres qui existaient encore au xixe siècle, mais également quelques mammifères marins comme les phoques

et les cétacés ; des rivières à saumons ; des forêts de feuillus (chênaies-hêtraies essentiellement) giboyeuses, peuplées […] de toute une faune diversifiée… ; des vasières et des prairies marécageuses, qui constituent comme autant de haltes pour un grand nombre d'espèces d'oiseaux migrateurs… Toute une mosaïque de milieux, tellement réputée à l'échelle de l'Europe du Nord-Ouest pour sa richesse écologique exceptionnelle

Cadre géologique

Au niveau régional, le golfe est situé dans le domaine sud armoricain marqué par la phase orogénique bretonne du cycle varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. Le golfe fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E ) associé au cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km), auquel fait partie la presqu'île ; au Nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au Sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon) allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire.

La bande WNW-ESE nommée « anticlinal de Cornouaille » par Jean-Pascal Cogné en 1960 est bordée au sud par le golfe du Morbihan qui correspond dans cette optique à un synclinal secondaire. Sa topographie est visiblement contrôlée par des structures du socle hercynien du Massif armoricain formées il y a plus 300 millions d’années. Ainsi, les directions ENE-SSW contrôlent-elles en partie la topographie de l’Île-aux-Moines, celles des îles Logoden ou la pointe d'Arradon ou du Ruaud (Sud du Golfe), alors que des directions WNW-ESE contrôlent la longue colline de Ploeren à Kerguen (secteur au Nord-Est d’Arradon) qui se prolonge par la presqu’île de Cardouan (commune de Séné) ou celle qui lie Baden à Toulindac. Cette dernière forme la pointe de Port-Blanc et les « branches » de la croix de l’Île-aux-Moines dont le relief s’explique par l’interférence des deux directions

Le golfe du Morbihan donne son nom à la morbihannite, gneiss kinzigitique lité, à biotite, sillimanite et grenat, issu d'un processus peu évolué de granitisation et correspondant à un résidu d'anatexie .

La région possède plusieurs sites géologiques d'intérêt régional et départemental : pétrographie et tectonique du Petit Mont, de Toulassais, Port-Navalo


Courants et maréesmodifier

Le golfe est séparé de la baie de Quiberon, partie occidentale de Mor braz, dans l'océan Atlantique par la presqu'île de Rhuys et ne communique avec celle-ci que par un étroit goulet d'un kilomètre de large entre les pointes de Port-Navalo (commune d'Arzon) et de Kerpenhir (commune de Locmariaquer). De ce fait, on y rencontre de très forts courants de marée. La mer entre et sort du goulet de Port-Navalo à une vitesse pouvant atteindre près de 9 nœuds (4 m/s). Le courant de la jument, entre l'île de Berder et l'île de la Jument peut même atteindre 9,1 nœuds, ce qui en fait le deuxième plus fort courant d'Europe, derrière le raz Blanchard, en Manche.

Dans la rivière d’Auray, entre la pointe du Blair et Le Grand Huernic, les courants atteignent 4 nœuds.

Le cycle des marées est décalé par rapport à celui de l'océan et connaît une grande inertie : ainsi, lorsque la marée est haute en baie de Quiberon et à l'entrée du golfe, le fond continue à se « remplir » et le niveau à y monter. Il existe donc un décalage entre l'heure de pleine mer dans l'entrée du golfe et l'heure de celle-ci dans le fond du golfe. La marée est haute à Vannes une heure quarante cinq environ après l'heure de pleine mer à Port-Navalo. De plus, il existe un décalage entre les heures de marées à l'entrée du golfe et dans la baie de Quiberon : la pleine mer à Port-Navalo est une demi-heure après la pleine mer en baie de Quiberon.

Le phénomène inverse s'observe naturellement lors de la marée basse. Par ailleurs le courant cessant d'être dans le sens « montant » lorsque le niveau d'eau dans le fond du golfe a atteint son maximum, à certaines heures, on peut observer un niveau d'eau diminuant à Port-Navalo alors que le golfe continue de se remplir et donc le courant d'être dans le sens « montant ». De plus, les courants de flot (flux) et de jusant (reflux) ne sont pas réguliers mais interagissent à l'intérieur du golfe, créant de nombreux contre-courants.

Les îles du golfe


Le golfe est parsemé de nombreuses îles (de 30 à 40, voire 60 selon les décomptes qui font encore débat) et îlots.

« Un dicton de Bretagne avance que le golfe renferme autant d'îles que l'année contient de jours. (Larcin a rer, é héss quemend a inizi ir Morbihan, ell a zë a zou er blaï). »

La légende veut que le golfe ait été créé par les larmes des fées chassées de la forêt de Brocéliande. Les fées y auraient ensuite jeté leur couronne qui seraient devenues les îles.

Seules deux îles ont une superficie et une population notable : l'Île-aux-Moines et l'Île-d'Arz. Ce sont des communes insulaires, de nombreuses autres îles étant des propriétés privées ou, dans certains cas, de l’État (propriétés du Conservatoire du littoral).

 

Préhistoire 

Le golfe est une zone passionnante pour l'étude de la préhistoire et plus particulièrement de l'époque néolithique, à partir de 7 500 ans avant notre ère. On y trouve nombre de monuments mégalithiques :

Menhirs

Dolmens

Cairns ou tumulus : constructions en pierre non maçonnée servant à abriter des chambres mortuaires. Le plus connu est le cairn de Gavrinis, large de 60 m, sur l'île de Gavrinis. À l'époque de sa construction, l'emplacement n'était pas isolé, il n'est devenu une île qu'à une période relativement récente.

Un double cromlec'h en fer à cheval sur l'îlot d'Er Lannic. C'est une double enceinte de mégalithes levées et partiellement immergé. Lors de la construction de l'enceinte Sud, l'îlot était relié au rivage. Ce site est un témoin remarquable de la montée des eaux.

Un projet d'inscription auprès de l'UNESCO de ce patrimoine du Sud Morbihan est en cours. L’association Paysages de mégalithes, créée en 2013 par le conseil départemental du Morbihan, porte le projet d’inscription des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan au patrimoine mondial de l’UNESCO. Outre Carnac, 26 autres communes du golfe du Morbihan sont concernées . Le dossier de candidature doit être déposé courant 2023 auprès des autorités françaises. Si la candidature est validée, la décision de l'UNESCO ne sera pas prise avant 2025

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Zrepv q'êger rkgeêzrzrag qvfpeèg rg qr ovra yn eérzobîgre cbhe fn fheivr 😌 Tbys bhv , znvf cnf pryhv dhr ibhf crafrm 😜

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)