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LAZARE PONTICELLI Mystery Cache

Hidden : 3/7/2024
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Lazare Ponticelli est né à Cordani, un petit village du nord de l'Italie dans la Province de Plaisance en Emilie-Romagne le 7 décembre 1897 

Il grandit dans une famille très pauvre de sept enfants qui vit à Cordani, un village de montagne. Sa mère part en France pour essayer de gagner plus d'argent alors que son fils Lazare n'a que deux ans. Son père et son frère aîné meurent brutalement quelque temps après. Le reste de la famille décide alors de tenter aussi sa chance à Paris  et laisse le petit Lazare chez des voisins.

L'enfant commence à travailler dès l'âge de six ans, capturant des volatiles et fabriquant des sabots. Il utilise l'argent gagné pour prendre le train et se rendre à Paris qu'il considère comme « le paradis ». Ne sachant pas si ses économies sont suffisantes pour acheter un billet Plaisance-Paris, il décide de courir derrière le train jusqu'à la frontière Française, avec ses sabots sur l'épaule pour ne pas les abîmer. Il débarque Gare ce Lyon, en 1906 à 9 ans, sans savoir ni lire, ni écrire, ni parler français 

En France, il reste trois jours et trois nuits dans la gare, jusqu'à ce qu'un chef de gare le remarque. Celui-ci tente de l'interroger sur sa présence en cet endroit, mais Lazare, ne connaissant pas le français, ne peut que lui répéter le nom d'un bistrotier, point de passage des Italiens de son village travaillant à Paris et dont on lui a parlé avant son départ. Par chance, le chef de gare reconnait le nom et le conduit chez le cafetier dont la femme, Madame Colombo le prend sous son aile.

Il commence à travailler comme ramoneur à Nogent sur Marne, où réside une importante  communauté italienne , puis devient crieur de journaux à Paris. Il garde d'ailleurs un souvenir vif du jour de la mort de Jean Jaurés, le 31 juillet 1914, car, à cette occasion, les gens s'arrachent ses journaux Place de la Bastille. Il travaille également comme coursier pour Marie Curie

.

Dès le début de la Première Guerre mondiale, en trichant sur son âge( 16 ans) , il s'engage dans le 4° Régiment de marche du 1°régiment étranger le régiment « Garibaldien » constitué majoritairement d'Italiens et dont l'encadrement français provient du1° régiment étranger  deSidi Bel Abbès. Il retrouve d'ailleurs l'un de ses frères, Céleste, et est envoyé sur le front à Soissons . Il participe aux combats dans l'Argonne .

En mai 1915, il se trouve près de Verdun, lorsqu'il est démobilisé. En effet, avec l'entrée en guerre de l'Italie, il doit rejoindre l'armée italienne. Refusant de quitter l'uniforme français, c'est accompagné de deux gendarmes qu'il est amené àTurin. Il est enrôlé dans le 3e régiment de chasseurs alpins, les Alpini, et combat les Autrichiens dans les Dolomites.

Il connaît alors les fraternisations entre troupes autrichiennes et italiennes   (beaucoup d'Alpini des Dolomites parlent l'allemand). Sa compagnie est sanctionnée par l'Etat Major , traduite en conseil de guerre et envoyée dans une zone de combats plus rude, à Caporetto au Monte Colovrat enSlovénie. Chargé d'une mitrailleuse, il est blessé sérieusement à la joue par un éclat d'obus lors d'une sanglante offensive italienne contre les positions ennemies. Il est opéré sur place à vif et envoyé en convalescence à Naples. Il retourne au front en 1918 à Monte Grappa, lors de la bataille décisive de Vittorio Veneto où il est confronté aux attaques au gaz qui tuent des centaines de ses camarades .

C'est là qu'il apprend la signature de l'Armistice

 Démobilisé et de retour en France en 1920, il fonde avec ses deux frères, Céleste et Bonfils, Ponticelli frères , une société de fumisterie. Cette entreprise devient une petite multinationale assez connue dans le domaine de la construction et de la maintenance industrielle, principalement dans le pétrole et le nucléaire.

Le 27 juillet 1923 , il épouse Clara Clipet. La jeune brodeuse est originaire de Douai, dans le Nord. À l’époque, le mariage fait d’elle une Italienne et lui fait perdre d’office sa nationalité française. Elle aura du mal à la récupérer avant 1939.

En 1939, au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, Lazare demande et obtient la nationalité française. Il s'engage au 3e bureau du département de la Seine. Mais jugé trop vieux pour le service actif, il est renvoyé à son entreprise où l'on estime que ses services seront plus profitables à l'effort de guerre. Il évacue cette dernière en zone Sud non occupée par les Allemands. Lors de l'occupation de cette dernière en 1942, il retourne à Paris et s'engage dans la Résistance.

Il prend sa  retraite en 1960

Comme beaucoup de Poilus, Lazare Ponticelli ne parle pas de ce qu'il a vécu lors de la Première Guerre mondiale. Ce n'est que dans ses dernières années qu'il accepte de témoigner dans des écoles et auprès de journalistes. Il dénonce l'absurdité de cette guerre .

Il meurt le 12 mars 2008 au Kremlin Bicêtre  dans le Val de Marne en France à l'âge de 110 ans.

Il reçoit des obsèques nationales  aux Invalidesle 17 mars 2008 en présence du président de la République,  Nicolas Sarkozy , de l'ancien président Jacques Chirac, des présidents des 2 assemblées, du Premier ministre  François Fillon, des principaux membres du gouvernement français, ainsi que du ministre italien de la Défense.

ENIGME

Deux artistes ont réalisé en 2018, une fresque géante pour honorer la mémoire de Lazare Ponticelli,au Kremlin-Bicêtre .

Entrer leurs 2 pseudos par ordre alphabétique séparés par une esperluette dans certitude afin de trouver les coordonnées finales de cette cache

Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.
 

Un grand Merci à l'un des petit-fils de Lazare pour les informations et corrections apportées à ce descriptif

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