Villa La Grange
Au milieu du domaine, la Villa La Grange se dresse avec sa façade d’une rare élégance et sa terrasse dégagée sur le parc et le lac. La villa accueille notamment la superbe et précieuse bibliothèque de Guillaume Favre depuis 1821. Riche de quelques 15 000 ouvrages, elle est gérée de nos jours par la Bibliothèque de Genève qui y organise des visites ponctuelles pour le public. À côté de la villa ont été construites les dépendances, conservées dans leur disposition originelle: la maison d’habitation, la grange, l’écurie, la remise et une belle fontaine à double bassin.
Le domaine prestigieux forge son statut historique à partir du gala de clôture de la Convention de Genève de 1864 présidé par Henry Dunant. L'événement constitue la naissance du droit humanitaire.
https://www.geneve.ch/parc-villa-grange
Réception et accueil d'hôtes
Le propriétaire du domaine, William Favre, le lègue en 1917 à la Ville de Genève et dispose dans son testament que le parc soit destiné à un usage public mais que la Villa serve exclusivement aux réceptions du Conseil administratif de la Ville et à l’accueil des hôtes. Depuis lors, de nombreux invité-e-s de marque y ont été reçu-e-s.
HORAIRES DU PARC : 7h-18h tous les jours.
«Sylvie» oeuvre de Marguerite Duchosal-Bastian
Photo ci-dessous prise par moi même
Elève du sculpteur James Vibert, Marguerite Duchosal-Bastian (1905-2003) à qui l'on doit, entre autres, des bas-reliefs de l'église de Carouge: saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue, se caractérise par une maturité artistique précoce. Une trentaine de ses oeuvres sont exposées au Musée Rath, en 1935.
Mme Duchosal-Bastian, dans ses sculptures finement achevées, cherche les proportions longues. Ce goût de la sveltesse, qui l'incline à déformer harmonieusement le corps humain lorsqu'elle travaille librement une composition, prête à sa "Tireuse d'arc" ou à son aimable "Sylvie" une élégance délicate, qui n'exclut nullement une agréable vigueur. Dans ses bustes, Mme Duchosal-Bastian sait rester fidèle à ses modèles: elle cherche la ressemblance et la rencontre, en même temps que le caractère. Cela est d'une artiste en qui la sensibilité s'accorde heureusement à l'intelligence. R.L. P.
Journal de Genève, 23 décembre 1935
https://notrehistoire.ch/entries/L28LREaPYKA
L'enfant au poisson
