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Découverte de Goussainville#4 Traditional Cache

Hidden : 9/8/2025
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Mairie de Goussainville

13 Rue de Paris. 28410 Goussainville

Secrétariat : 02.37.43.21.07
Mail : mairie@mairie-goussainville28.fr
Urbanisme : 02.37.43.27.13
Mail : urbanisme@mairie-goussainville28.fr

 

Bienvenue à GOUSSAINVILLE… de paysages. Charmante localité située à 60 km à l’Ouest de Paris en direction de la province, Goussainville est le premier village rural rencontré sur l’axe de la RN12, à la limite des Yvelines et de l’Eure et Loir. Au 1er janvier 2015 les communes de Champagne et de Goussainville ont fusionné. La population est passée à 1275 habitants et sa superficie à 13,04 km⊃2;. Notre nouvelle commune offre une grande variété Au nord, le hameau d’Orval avec son château, ses maisons anciennes, son puits et ses environs vallonnés, très appréciés des randonneurs et des amoureux de la nature. Dans la vallée, coule paisiblement « la Vesgre ». A l’Est, entre Eure-et-Loir et Yvelines, le hameau de la Forêt avec sa ravissante place où campent quatre Tilleuls centenaires et un puits remarquable. En direction du Sud des chemins de randonnées sillonnent une plaine entrecoupée de bois et de bosquets, reliant les communes de Houdan et Champagne. Au Sud, le hameau de Champagne ; au cœur du village une très ancienne église romane du XIe siècle, dénommée « Église de la Sainte Croix ». Le clocher abrite une cloche de 64 cm de hauteur pour 77 cm de diamètre au bas de la robe ; Bénie en 1638, elle se nomme « Hélène » ; Sous l’inscription, entre deux filets, court une guirlande de fleurs de lys et de petites roses ; Une croix figure au-dessus de trois filets décorant le haut de la pince (bas de la cloche où frappe le battant) et trois autres filets courent sur la partie inférieure. Bienvenue à GOUSSAINVILLE… Au Cœur de la commune, Goussainville avec sa belle église paroissiale de style roman, construite au début du XIVe siècle et dédiée à Saint Aignan. La cloche baptisée « Marie » en 1606 est classée monument historique. Elle rythme la vie du village depuis plus de quatre cents ans. Remarquables également, les boiseries du XVIII siècle et les statues polychromes. Idéalement située à moins d’une heure du bassin d’emploi Francilien, la commune allie la qualité du cadre de vie à la campagne et les commodités de la ville : Houdan avec ses commerces et sa gare n’est qu’à 4 km. Ainsi sa population a doublé en un quart de siècle. La population est jeune et les couples travaillent généralement dans la région parisienne. Les enfants sont accueillis à l’école maternelle du village dès l’âge de trois ans, où ils bénéficient d’un service de cantine et de garderie assurés par la municipalité. Notre Communauté de Communes du Pays Houdanais, conduit une politique dynamique dans divers domaines et en particulier dans les services à la personne : crèches, accueils de loisirs, secteur jeunes, portage de repas à domicile… Nos associations et la municipalité vous proposent, des activités sportives, culturelles, ludiques et des manifestations qui sont autant d’occasions sympathiques et conviviales de faire connaissance et d’échanger.

 

Histoire :

L’église St Aignan du 14ème siècle. GOUSSAINVILLE Au fil des siècles … A voir, notre petite commune avec sa belle église et le modeste manoir gothique d’Orval, on ne se doute pas que nous foulons une terre chargée d’histoire qui a vu passer et s’installer les légions de César en guerre contre les Carnutes et qui a été un incessant champ de bataille lors de la guerre de cent ans. Coin enfoncé entre l’Ile de France, propriété des rois de France et la Normandie, le Dreusois, poste frontière qui commandait l’accès au domaine royal, est plein de témoignages de l’ancien temps et les communes de Goussainville, Champagne, Havelu et Bû en sont particulièrement riches. Le Manoir gothique d’Orval. Un demi-siècle avant Jésus Christ, César conquiert la Gaule, la conquête est difficile, de nombreux peuples gaulois résistent, mais leur désunion profite à César ; l’un des plus courageux est le peuple des Carnutes qui vit entre Chartres (Autricum ) et Dreux (Durocassium). Les Carnutes ont construit de nombreuses forteresses dans ce qui est maintenant l’Eure et Loir dont Noviomagus à Nogent le-Roi (sur une route vers le pays cénoman). César veut pacifier cette région, il trace une voie de Paris à Rouen, qui va plein Ouest pour éviter les marais de la Seine, cette route traverse la Vèsgre dans notre commune au Gué de Maimbré et continue à travers le bois de Navarre vers Bû en servant de frontière Nord à notre commune. Le Dreusois se couvre de villas romaines et sur le lieu-dit le champetier d’Orval (ex Aurea Vallis, qui signifie le vallon de la source) est construite une belle villa romaine ; deux mille ans plus tard, lors des fouilles menées par M. Crété, on y trouve une salle carrée romaine de 4mx4m en « Tegulae » (tuiles) et dans cette salle deux vases romains actuellement au musée de Dreux et un trésor : un pot renfermant 10 monnaies romaines. En 57-56 av JC, les relations se détériorent entre les romains et les Carnutes, et César installe ses légions dans des camps fortifiés, l’un d’entre eux est situé dans la Vallée Rose à Orval au lieu-dit le Chatelet ex « castrum » en romain. La voie romaine continue vers un grand centre religieux romain à côté de Bû qui existait encore jusqu’au 19ème siècle et dont il reste quelques ruines où l’on a trouvé des plaques d’or qui servaient de parures aux prêtres et de nombreux accessoires religieux. Avec la chute de l’empire romain, la Gaule s’enfonce dans le haut Moyen Age, et notre commune ne réapparait qu’en 1045 avec la mention dans le Cartulaire du Chapitre de Notre Dame de Paris (le recueil des documents administratifs du Royaume) d’une chapelle à Orval près de Houdan. L’église d’Orval a survécu jusqu’en 1840, date du démantèlement du domaine d’Orval, elle est actuellement intégrée au bâtiment de la ferme. En 1302, Renaud de Goussainville chevalier dans l’ost (armée) de Flandres dépose son sceau, un écu losangé. Goussainville est alors une commune prospère qui vit de l’élevage et des cultures. À une date inconnue entre le Xe et le XIIIe siècle, une place forte est construite à Orval entourée de tours et de murailles. Cette place avancée dans les domaines des comtes de Richebourg, de grands vassaux des comtes de Montfort ; de 1230 jusqu’en 1524, la famille cadette des Richebourg est propriétaire du Château d’Orval et des terre avoisinantes, vers 1450 à la fin de la guerre de cent ans, Jean de Richebourg d’Orval transforme la place forte en un élégant manoir gothique avec une belle tour octogonale une grande salle seigneuriale de près de 70M2 avec des cheminées sculptées, des fresques représentant le départ de l’armée française à la bataille (laquelle ?) , avec ses tentes, ses chevaliers, ses canons et bombardes et de belles fenêtres à meneaux sculptées. Il y a toujours une muraille, des tours à chaque coin, deux portes fortifiées et un grand colombier symbole de la puissance seigneuriale ; Le village de Goussainville n’est pas en reste : une belle église paroissiale dédiée à Saint Aignan est construite au début du XIVe siècle dans le style roman, église qui aurait besoin d’une restauration approfondie. Dans l’église une merveille difficile à voir mais qui charme nos oreilles, la cloche baptisée « Marie » en 1606 est classée monument historique, y remarquer également les boiseries du XVIII siècle et les statues polychromes. En 1524, la seigneurie est vendue par les seigneurs d’Orval, les Richebourg, aux descendants du capitaine de la garde écossaise de Charles VII, la famille Cockburn qui francise son nom en Coqueborne ou Coquebourne; En 1602 une nouvelle habitante est née à Goussainville, et les registres paroissiaux nous indiquent que « Le 11e jour de janvier 1602, a esté baptizée Jacqueline, fille de Alexandre Cadot. Le parrain Jacques de Cocquebourne, escuyer, fils d'Alexandre de Cocquebourne, Seigneur d'Orval; les marraines Margueritte Breton, femme de Loys Licheri, et Marguerite Duchesne, femme de Bertran Dahlin» ; Et depuis plus de 400 ans, la famille de notre Maire est présente dans la commune. La vie est douce pendant les deux siècles suivants, les registres d’état civil de la paroisse enregistrent les naissances, les mariages et les décès, mais à la révolution ces manuscrits disparaissent. Vers 1840, la famille de Coquebourne s’éteint, Orval est vendu au Maire de l’époque qui fait d’ importants travaux, il détruit le colombier, la moitié des murailles et les deux portes fortifiées ainsi que l’aile Est du château ; une entrée et une grande allée bordée d’ormes sont créées ; la moitié des communs est abattue et un beau jardin anglais est créé ; les terres sont vendues séparément et la chapelle transformée en ferme. Orval prend sa physionomie actuelle. Quant au village de Goussainville il n’a pas fondamentalement changé depuis deux cents ans pour notre plus grand plaisir. Aux premiers siècles de notre ère, à l’époque gallo-romaine, une voie romaine venant de Paris, traversant la Vesgre au Gué Maimbré et s’en allant vers les pays de l’Ouest en passant par Dreux, a joué un rôle important dans le développement économique et culturel de notre commune. Par cette voie arrivèrent les idées, les techniques et les marchandises des autres régions de la Gaule et du monde méditerranéen, la céramique en particulier. À côté des petites fermes gauloises furent créés de grands domaines agricoles dont les centres furent de somptueuses villas construites selon les techniques romaines. Le nom de notre village analysé par le grand toponymiste local, l’abbé Villette, ne laisse aucun doute sur l’existence d’une villa à l’origine du village actuel. Goussainville signifie domaine de « Gunsa », nom d’une femme germanique. Dès lors, on en comprend aisément l’histoire : après les invasions germaniques des IIIE et IVE siècles, les émigrés du Nord de l’Europe acquirent certains domaines gallo-romains sur le déclin économique et leurs redonnèrent une certaine vitalité. C’est vraisemblablement le cas de notre village où la population se rassembla autour du domaine de « Gunsa » qui donna tout simplement à l’agglomération son nom et eut le mérite d’apporter des moyens de subsister. L’Église de la Sainte Croix L’étude des noms des quatre villages : Champagne, Havelu, Broué, Marchezais, issus de racines latines et germaniques appartenant aux langues parlées à la fin de l’époque gallo-romaine et au début du Haut-Moyen-Age révèlent que le paysage naturel a subi à cette période beaucoup de modification et d’aménagements pour devenir la zone de passage et d’agriculture que nous connaissons de nos jours. Champagne fut sans doute très tôt un territoire bien dégagé, une « Campagne » remarquablement ouverte qui fit contraste avec les zones proches encore bien couvertes de végétation. Là aussi, les vestiges d’une grande villa gallo-romaine, centre d’un domaine s’étendant sur plusieurs hectares, témoignent d’une activité agricole importante qui s’exerça jusqu’aux abords de la forêt de Rambouillet. Des documents précisent l’évolution du nom du village : « Campanias » 1174, « Campanie » 1250, « Champaignes » 1555, « Champagnes 1612, « Champagne » 1736. « La Commanderie de Champagne » était une possession de l’ordre de l’Hôpital Saint Jean de Jérusalem. Cet ordre a été fondé à la fin du 11ème siècle par les frères laïcs d’un hôpital de Jérusalem dépendant d’un monastère dont la chapelle était dédiée à Saint Jean Baptiste. Dès son origine, l’Ordre des Hospitaliés, grâce aux dons reçus, fonda des Commanderies et des Prieurés. L’une d’elles est la Commanderie de Champagne, dès le 12ème siècle. A leur installation, ils ne construisirent pas de Chapelle particulière à l’intérieur de la Commanderie mais se servirent de l’Église Paroissiale. La tradition attribue à l’Impératrice Hélène, mère de Constantin Ier, Empereur Romain, l’honneur d’avoir fait rechercher et d’avoir retrouvé la Croix du St Sauveur. Il serait donc possible que l’Ordre qui prit naissance à Jérusalem ait désiré marquer sa prise de possession de l’Église Paroissiale en la dédiant à la Sainte Croix. Ce serait aussi la raison pour laquelle on y voit les statues de Ste Hélène et de St Jean-Baptiste… Sources : M. Cyrille Chevrillon, 2011 M. Régis DODIN, 2009, M. Charles MAILLIER, 1966.

 

Bonne Chasse ! Le félé.

Additional Hints (Decrypt)

Sebagvèer !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
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N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)