Skip to content

Grandes carrières #3 L'avenue de Landon Traditional Geocache

This cache has been archived.

CacheFan39: Cache non maintenue depuis quelques mois

More
Hidden : 8/25/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Série de 4 caches : les grandes carrières
#3 - L'AVENUE DE LANDON


Liste des caches de la série :

Cache #1 – La rue des grandes carrières
Cache #2 – Le chemin des grandes carrières
Cache #3 – L’avenue de Landon
Cache #4 – Le chemin de Rougemont


Informations :

Un parking gratuit permet de stationner durablement sans gêner les riverains. Merci de l’utiliser et de respecter les lieux. La série permet d’effectuer une boucle au départ de ce parking. Coordonnées GPS du parking : 47°06'02.3"N 5°29'01.0"E.

Le parcours peut être effectué à pieds ou en vélo. Déconseillé aux poussettes, non praticable en fauteuil roulant (plusieurs passages étroits en forêt seront dangereux ou impossibles).


Le lieu - les grandes carrières :

A Dole, la rue des Grandes Carrières desservait des exploitations s’étendant au sud de Landon. On en extrayait un calcaire donnant la pierre demi-dure de Dole. Tous les monuments de la ville et la plupart des bâtiments ont été construits avec cette pierre qui se travaille assez facilement. Beaucoup d’édifices dont les murs sont montés en pierre demi-dure ont des soubassements en pierre de Landon. Ces calcaires ayant des caractéristiques propres à en faire des granulats, sont exploités dans ce but au Mont Roland. Les calcaires argileux, qui surmontent la pierre demi-dure de Dole, alimentaient les fours à chaux du quartier des Grandes Carrières. Ils sont encore exploités à Rochefort-sur-Nenon pour alimenter la cimenterie.

Le doute subsiste sur une exploitation effective de la pierre de Dole comme roche ornementale, quand bien même ses qualités comme pierre de taille et de construction, voire comme pierre marbrière, étaient unanimement reconnues, ainsi qu’en témoigne le nombre de carrières ouvertes. En 1820-1821, une enquête statistique mentionne 5 carrières communales, occupant une quinzaine d’ouvriers à l’extraction de pierres destinées à la ville et à ses environs. En 1845, il y en a 4 sur la commune de Dole, dont une située aux Grandes Carrières.

Quelques années plus tard, un ouvrage mentionne des carrières à ciel ouvert de pierre de taille et de marbre à Dole, des carrières de pierre à bâtir et de taille de première qualité, qui sont exploitées et transportées souvent très loin par le canal, des carrières de chaux hydraulique et ordinaire de bonne qualité, des carrières de pierre à polir et de la terre glaise. En fait, la qualité de la roche, les besoins en pierre à bâtir et en chaux pour l’extension de la ville et la construction de la voie de chemin de fer, contribuent à la multiplication des carrières dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il n’est alors plus du tout question de pierre marbrière.

Une liste rédigée dans la décennie 1860 en mentionne 11, avec des configurations variées : 5 carrières sont ouvertes au lieu-dit les Perrières, au nord de la gare, près de la jonction des chemins des Grandes Carrières et du Rougemont. 2 sont situées à gauche du carrefour : celle de Claude-François Charles, aux Bouclantes, offre sous 2 m de terre « 7 m de pierre mixte, 3/4 en pierre mureuse, 1/4 en pierre de taille »; l’autre, aux Granges, appartient à François-Justin Besson et présente 2,50 à 3 m de découverte puis 5 m de pierre, « 1/2 en pierre de taille, le reste en pierre mureuse et détritus ». 2 autres carrières sont encore visibles à droite du carrefour, creusées de part et d’autre du chemin des Grandes Carrières qui passe en contre-haut d’elles : celle de François Decoursières, qui compte 6,50 m de pierre calcaire en assises de 20 à 30 cm surmontant des bancs de « pierre apte à la taille non exploitée », et celle de Sébastien Groussaud qui, dite « de peu d’importance », doit être abandonnée à la fin de la campagne car épuisée. Dernière de ce groupe, la carrière de Jean-Claude Thibert est actuellement desservie par les rues Xavier Joly (au n° 7) et Jean-Joseph Pallu (n° 52 et 54) : 2 fours à chaux établis depuis 1857 sur cette parcelle, cubant ensemble 40 m3 et employant un ouvrier huit mois par an. Les fours seront par la suite reconstruits par Bosne, auquel succèdera Monin puis, en 1936, Faccenda (qui les arrêtera). Son fils, Jean, y installera son atelier de tailleur de pierre en 1948.

Le Répertoire de 1890 ne mentionne pour la pierre de Dole que 3 sites de carrières, exploités à ciel ouvert avec tranches, pinces et coins, dont celui des Grandes Carrières. Une enquête de 1910 mentionne 10 carrières dont ceux des lieux-dits déjà cités.

Sources : POUPARD, Laurent & ROSENTHAL, Patrick. (2003). « Les carrières de la région doloise, Jura (France) » in « Marbres en Franche-Comté, Actes des Journées d’études, Besançon 1999. Besançon, Asprodic, 2003 ». Textes extraits des pages 141 et 152 à 154.

.

Additional Hints (No hints available.)