Au coeur du bocage vendéen, à 10 kms du Puy du Fou, SAINT LAURENT SUR SEVRE doit son nom de « ville sainte de la Vendée » à Louis-Marie Grignion de Montfort.
A l’emplacement d’un ancien moulin banal, vétuste dès la fin du XVIème siècle, le père Deshayes, supérieur des communautés montfortaines, fait construire un nouveau moulin, réservé à l’usage exclusif des religieux.
Il précise alors que l’établissement est destiné à produire : « 4 000 livres de pain par semaine, dont 700 sont distribuées aux pauvres, et cela habituellement ».
Cela ne se fait pas sans réticence de la part des usagers voisins, utilisant les lavoirs, les abreuvoirs et les pêcheries, ainsi que la force hydraulique des moulins en amont.
A l’origine, le moulin possède une roue à palettes, actionnant trois paires de meules.
Le beffroi sert à la transmission du mouvement de la roue aux meules tournant grâce au rouet de fosse et aux rouets de volée.
Un aqueduc encore présent en partie irriguait les champs voisins et alimentait en eau le château d’eau encore conservé dans la propriété.
Il faudra chercher le trésor à droite du viaduc, dans un poteau en pierres.