QUESTION: Quel est le premier nombre inscrit sur l'étiquette de ce poteau électrique ??? / 00755
LE FOLKLORE : LE PAYS DES GADIS
Aisemont possède un folklore particulièrement complet que bien des localités de la même importance seraient en droit de lui envier.
Aisemont, c’est le pays des « Gadis » c’est-à-dire que les habitants ont reçu le sobriquet général de « Gadi ». C’est un mot wallon qui signifie littéralement « gardeur de chèvres » ou « che-vrier ». Pourquoi ce sobriquet ? Nos parents nous contaient qu’il nous avait été décerné par les gens d’autres villages voisins qui voulaient ainsi se moquer de ce qu’on éleva et garda beaucoup de chèvres sur les « tiènes » d’Aisemont.
Cette tradition orale de l’origine du surnom des Aisemontois se vérifie étrangement au hasard d’un compte établi par la commune de Fosses à l’effet de payer les arriérés de rentes du 20 décembre 1681 et duquel il résulte que les Monts et Bas Monts (Aisemont actuel) possédaient 38 chèvres dignes d’être imposées, tandis que Fosses (ville) en possédait 19 ; que Nèvremont en dénombrait 9 ; que Bam-bois, autre hameau de Fosses n’en avait que 7 et que Vitrival, alors aussi partie du territoire fossois en était complètement dépourvu...
De leur sobriquet de « Gadis », les gens d’Aisemont sont fiers. Ils se veulent aussi résistants, aussi tenaces, que la sympathique chèvre barbue et cornue. Ils en choisissent souvent l’effigie pour se distinguer de leurs voisins. Ce fut le cas aux jours de gloire de la société de petite balle au tamis dénommée Aisemont « Les Gadis ». A l’époque chacun possédait l’insigne représentant une tête de chèvre surmontée de cornes imposantes. L’emblème reste à l’honneur ; il se retrouve présentement sur les cocardes des fêtes du Centenaire ou encore sur les macarons auto-collants de la Jeunesse Sportive Aisemontoise...