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LA COTINIERE Traditional Geocache

This cache has been archived.

MICHOU17: Je supprime cette cache car, malgré mes avertissements, les chercheurs abîmaient le joli
parterre fleuri devant l'église, déplaçaient les pierres et écrasaient les fleurs ! La boîte a disparu 3 fois....
C'est vraiment dommage qu'existent de tels comportements !
Chercher....trouver.....mais pas à n'importe quel prix !
Je suis bien désolée car cette cache était appréciée !

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Hidden : 8/1/2012
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


La Cotinière
Jusqu'au début du XIXe siècle, La Cotinière n'est qu'un havre naturel de la côte oléronnaise, protégé par une paire d'écluses. Une digue de 135 mètres est édifiée en 1843 afin de renforcer ce petit port de pêcheur d'aspect encore fort modeste: seules sept chaloupes y sont amarrées !
À proximité du rivage, les hameaux de La Cotinière et du Colombier sont alors caractéristiques des «villages» traditionnels oléronnais, avec leurs quelques maisons à un étage, auxquels s'ajoutent une chapelle d'origine médiévale, aujourd'hui recouverte par les sables éoliens. La jetée est agrandie en 1862, puis de nouveau en 1867. Un quai de trente mètres est bâti à la même époque. Ces efforts sont cependant ruinés par une violente tempête en 1870, qui met à bas tous ces ouvrages. Il faut attendre 1890 pour que l'ensemble soit reconstruit et que le phare vienne compléter ces infrastructures. La criée, quant à elle, est construite en 1910, alors que le port est en plein développement. Une conserverie est bâtie à la même époque: on y produit des sardines, les «Cotinardes». Le dynamisme du bourg fait envisager son érection en commune indépendante en 1913, mais le projet reste lettre morte. L'année suivante, une nouvelle tempête entame les digues.
Aux nourritures terrestres s'ajoutent les nourritures spirituelles. L'ancienne chapelle Saint-Nicolas ayant été ensevelie par les sables, les autorités ecclésiastiques décident de bâtir un nouvel édifice en 1957. L'instabilité du sol met cependant rapidement à mal cette entreprise: les murs s'écartent et le clocher s'affaisse, déterminant le maire à interdire purement et simplement l'accès au sanctuaire, qui finit par être détruit pour raisons de sécurité. Une nouvelle église est ainsi édifiée à partir de 1966, celle qui existe toujours.
Le port est agrandi en 1982 et la criée est informatisée en 1987. Une zone artisanale est mise en place sensiblement à la même époque, et une usine à glace est construite.

L'habitat s'organise autour du port, premier port de pêche de la Charente-Maritime et un des cinq premiers port français pour certaines espèces, dont la crevette (La Cotinière ayant même été le premier port crevettier pendant de nombreuses années, avant de céder sa place). Plus de deux cent marins pêcheurs y travaillent quotidiennement, rapportant près de 4500 tonnes de poisson par an, dont 400 tonnes de céteaux.
De fait, près de 50% de la production nationale de céteaux provient de la criée de La Cotinière. Le port est également spécialisé dans les poissons nobles (soles, bars lottes) mais aussi certains crustacés (crevettes et langoustines) ainsi que les sardines. La pêche à la sardine est une tradition. Elle fut une importante source de revenus au début du XIXe siècle: préparées en conserve, les «Cotinardes» étaient ensuite exportées vers le continent. Cette pêche, plus ou moins tombée en désuétude, est de nouveau valorisée de nos jours.
L'économie est tout naturellement tournée vers les activités maritimes (criée, pêcheries, ateliers de réparation de bateaux) mais aussi touristiques (hôtels, restaurants, ainsi qu'un petit aquarium). Le centre du bourg abrite de nombreux commerces, un marché, différentes annexes des services publics, un office du tourisme, une école et une église. Cette dernière apparaît comme un monument majeur de la petite cité. Construite en 1966, elle abrite des vitraux de grands maîtres du XXe siècle, tels Henri Martin-Granes. Le bleu intense des verrières est un hommage aux marins disparus en mer, auxquels un autel est consacré. Autre symbole de La Cotinière, son phare, peint en blanc et rouge, qui délimite l'entrée du port.
La Cotinière est dotée d'une plage, orientée plein ouest. Sa situation la rend moins vulnérable aux forts courants qui caractérisent la côte occidentale oléronnaise. Le site est aussi un spot de skimboard.
L'Eglise Notre-Dame de la Mer
L 'église, en mémoire des disparus en mer et des sauveteurs en mer, recèle quelques ex-voto ou oeuvres offertes par la communauté des marins du port.
La première oeuvre est la "Muiron" ; l'on peut plutôt parler de don que d'ex-voto. Elle a été offerte par Etienne Tétaud, marin pêcheur, qui l'offrit à sa communauté, en remerciement après avoir organisé une exposition dans le hangar du bateau de sauvetage au cours de l'été 1959. Ce marin pêcheur originaire de Bourcefranc consacra sa vie à la construction de maquettes de bateaux après être devenu invalide.
La "Muiron est un navire connu car c'est cette petite frégate armée de 48 canons, prise de guerre d'origine vénitienne, qui ramena Bonaparte en France en 1799 au retour de la campagne d'Egypte. La "Muiron" fut ensuite ancrée à Toulon et Napoléon-Bonaparte y fit graver en lettres d'or sur la coque : « La Muiron, prise en en 1797 dans l'Arsenal de Venise par le conquérant de l'Italie. Elle ramena d'Égypte en 1799 le sauveur de la France ».
Napoléon aurait voulu que cette frégate qui participa à la bataille d'Algésiras en 1801 soit conservée (il écrira d'ailleurs au ministre de la marine : "Je désire que la Muiron sur laquelle je suis revenu d'Égypte, soit gardée comme un monument et placée de manière à ce qu'elle se conserve, s'il est possible, plusieurs centaines d'années" . Mais on ne connaît pas exactement sa fin : a-t-elle été désarmée ou bien encore vendue ou foudroyée, comme le pensent certains historiens ? La frégate "La Muiron" avait donc une place toute particulière auprès du futur Empereur, lui vouant un véritable culte ; étant Premier Consul, il en fit aussi construire une maquette aujourd'hui au Musée de la Marine.
La réplique de la chapelle Notre-Dame semblerait avoir été exécutée d'après une photographie mais elle n'en demeure pas moins de très bonne qualité. Taillée dans une pièce de bois naturel, elle présente de nombreux détails sculptés sur sa coque vernie ainsi qu'une figure de proue.
Un endroit de l'église est dédié aux marins disparus en mer et à leurs sauveteurs. Comme tous les ports de pêche, la Cotinière a hélas connu son lot de malheurs. Des vitraux aux motifs marins, une prière des pêcheurs, un navire trois-mâts carré à la coque vernie, "le Père Emile" commémorent le souvenir de ces êtres chers arrachés par la Mer. Sans oublier ce terrible drame lors de la fête de la mer le 11 août 1996 où le naufrage de " l'Essor", chalutier de 12 mètres construit en 1991, ne fit pas moins de dix victimes.

Additional Hints (Decrypt)

Snpr à Abger Qnzr qr yn Zre, pbzzr ha céavgrag. AR QRGEHVFRM CNF YR CNEGREER QR SYRHEF (ryyr a'rfg cnf yà !).....RG ERZRGGRM YN OBVGR RKNPGRZRAG N FN CYNPR ! zrepv !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)