Léon de Crozon Traditional Cache

Les jours de houle, à 800 mètres, vous verrez évoluer des surfeurs comme Igor d’Hossegor ou Brice de Nice. Non, ça c'est dans le film. Ici, évoluent plutôt Léon de Crozon et peut-être Luc de Telgruc. Ces férus du surf, en communication avec les éléments et la nature, peuvent parfois « déraper », mais pas toujours sur une vague. Quand l’un pense qu’il est plus légitime sur « son spot », l’autre met en avant son expérience pour mieux exploiter une vague, car elles sont distribuées au compte-gouttes. Il va donc « taxer » la vague. Si Léon pense qu’il est plus «  ancien  » que Luc, Léon estime alors qu’il a donc tous les droits. Et c’est sans parler de Nicole d’Argol, qui vient jouer les trouble-fête avec son « paddle » ou son « bodysurf ». Le clan des surfeurs contre le reste !

Mais bon, arrêtons de nous préoccuper de ces caïds et occupons-nous plutôt de l'endroit.

Vous aurez d'ici une vue magnifique sur la plage de La Palue, voire même sur celle de Lostmarc’h. Selon nous, la vue s’apprécie pleinement par basse mer car une grande surface de sable est alors découverte. La distance jusqu’à la pointe de Lostmarc’h est d'environ 2 300 mètres. Avec une houle bien formée, vous verrez alors les vagues déferler pour engendrer une mousse d’écume qui viendra progressivement se désagréger en arrivant sur le bord de la plage.

Pendant la saison estivale et si les conditions sont bonnes, vous verrez évoluer des dizaines de surfeurs. Nous en avons compté jusqu’à 120 par un beau jour du mois d’août.

Comme beaucoup de plages directement face à l’Océan, la baignade y est interdite. Les baïnes, le fort courant et les vagues qui y déferlent sont dangereux. Un panneau explicatif situé près du stationnement de la plage de La Palue vous donnera des détails sur la formation et le danger des baïnes. Ne sous-estimez la dangerosité des baïnes !