Le parc Montmorency
Le parc Montmorency tient une place importante dans l'histoire religieuse et politique de la ville de Québec. Au début de la colonie, l'espace qu'occupe aujourd'hui le parc, au sommet de la côte de la Montagne, est un jardin cultivé par les Récollets. Devenu très tôt la propriété de Louis Hébert, ce lopin de terre change de main plusieurs fois. En 1688, Mgr de Saint-Vallier, alors propriétaire des lieux, fait l'acquisition du terrain voisin qui comporte notamment une maison qui fera office de premier palais épiscopal. De 1693 à 1695, le prélat fait ériger le second palais épiscopal. Peu à peu, l'Évêché vend des parcelles de terrain et les limites du parc Montmorency actuel sont atteintes en 1732. Servant à des fins politiques depuis 1777, le palais est vendu au gouvernement en 1831. Après des travaux d'agrandissement et de restauration, l'édifice est rasé par un incendie en 1854. Reconstruit, il devient en 1867 le siège du nouveau gouvernement provincial qui ne l'occupera pas très longtemps puisque l'endroit est rapidement jugé trop exigu. En 1883, l'Hôtel du Parlement de la côte de la Montagne est à nouveau la proie des flammes, ce qui précipite l'emménagement des parlementaires dans le tout nouvel Hôtel du Parlement, sur le Cricket Field, face aux fortifications. Le site du parc Montmorency, propriété du gouvernement du Canada, est loué à la Ville de Québec à partir de 1893. Ce bel espace surplombant la basse-ville devient en 1898 un parc avec bancs publics à l'initiative du maire Simon-Napoléon Parent. Appelé d'abord parc Frontenac, il est dénommé parc Montmorency en 1908, en l'honneur de l'évêque et du vice-roi. Deux monuments y rappellent le riche passé du site : le monument Hébert à la gloire du pionnier et le monument Cartier, à la mémoire de l'homme politique George-Étienne Cartier.
Source: site web de la ville de Québec |
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The Montmorency park
The Montmorency park holds an important place in the religious and political history of the town of Quebec. At the beginning of the colony, the space which the park occupies today, at the top of "la côte de la Montagne", is a garden cultivated by the "Récollets". Become very early the property of Louis Hébert, this small holding changes hand several times. In 1688, Mgr of Saint-Vallier, then owner of the places, acquires of the close ground which comprises in particular a house which will act as first episcopal palate. From 1693 to 1695, the prelate makes set up the second episcopal palate. Little by little, bishopric sells pieces of ground and the limits of current the Montmorency park are reached in 1732. Being used for political uses since 1777, the palate is sold to the government in 1831. After work of enlarging and restoration, the building is shaved by a fire in 1854. Rebuilt, it becomes in 1867 the seat of the new provincial government which will not occupy it very a long time since the place is quickly considered to be too exiguous. In 1883, the Hotel of the Parliament of "la côte de la Montagne" is again the prey of the flames, which precipitates the displacement of the members of Parliament in the very new Hotel of the Parliament, on the Field Cricket, vis-a-vis the fortifications. The site of the park Montmorency, property of the government of Canada, is rented at the Town of Quebec since 1893. This beautiful space overhanging the low-city becomes in 1898 a park with public benches on the initiative of the mayor Simon-Napoleon Parent. Called Frontenac park initially, it is called Montmorency park in 1908, in honor of the bishop and the viceroy. Two monuments recall the rich past of the site: the Hébert monument with the glory of the pioneer and the Cartier monument, to the memory of the politician George-Étienne Cartier.
Source: web site of Quebec City |