Description longue
En contre-bas du barrage, vous trouverez le moulin qui son nom de la Seigneurie des Dinan-Montafilan dont la famille De La Motte, qui a vécu à Plurien serait un ramage.
Ce moulin fait partie, au même titre que celui de la Hunaudaye (GC4C4VY), des moulins de l'Ilet, au fond du marais des Sables d'Or (GC3P4JM).
En 1785, le moulin sert à moudre le blé et à fouler l'étoffe. Tous les tournants, les meulants et les pierres dormantes, c'est-à-dire les pièces qui s'usent, sont au meunier.
En 1812, ce moulin à eau à 2 roues, a un débit journalier de farine allant jusqu'à 6 quintaux.
Comme tous les autres moulins de Plurien, les grains sont pris chez les particuliers auxquels ont rend la farine en prélevant le 20e de la moulure.
Le moulin est abandonné à la fin du XIXe s, dans le pays on l'appelle alors "le moulin de trompe-souris".
Le dernier meunier Emile Valot le perfectionne en remplaçant les meules par des cylindres, les roues à aubes par des turbines. Un moteur d'appoint à gaz pauvre puis un moteur électrique sont installés.
Le moulin cesse toute activité après le 2e conflit mondial.
Il est situé sur une propriété privée habitée, avec un plan d'eau où se trouvait une roue.
En remontant en amont, on rencontre le barrage de Montafilan sur l'étang de Quélardau fond de la vallée de l'Islet.
Il a une superficie de 3 ha, une profondeur de 2 à 6 mètres. Apprécié des pêcheurs de carpes, gardons, tanches, sandres et brochets.