Georges Brassens
Arrivé en 1940 de Sète, Georges débarque chez sa tante Antoinette, dans le XIV
earrondissement, un quartier qu’il ne quittera quasiment plus (sauf pendant l’épisode du travail obligatoire en Allemagne en 1943 et 1944).
C’est au 9 impasse Florimont que le souvenir de Brassens reste le plus sensible.
Il trouve refuge ici en 1944. C’est la petite maison de Jeanne et Marcel, un couple qu’il a connu par sa tante. Une histoire d’amour passionnée naît entre Georges et Jeanne, son aînée.
Il va rester près de 22 ans dans cet îlot loin des bruits de Paris. «
La chanson pour l’auvergnat », écrite en hommage à Marcel, évoque bien l’accueil et la générosité qui régnait à l’impasse. «
La cane de Jeanne » rappelle l’arche de Noé entretenue par sa maîtresse dans cette petite impasse .
Gare au Gorille y est aussi ecrite entre autres.
Une plaque indique aussi que Pierre Nicolas, le fidèle accompagnateur et contrebassiste, naquit ici. Un curieux hasard…
Aujourd’hui, la petite maison occupé puis rachetée par Georges Brassens est habitée par son secrétaire et précieux ami, Pierre Otoniente, surnommé Gibraltar.