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Xavier Veilhan - L'ours Traditional Cache

Hidden : 2/7/2012
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

L'artiste contemporain français Xavier Veilhan est né à Lyon en 1963.

Xavier Veilhan se dit "artiste classique". Il choisit le terme «statue» pour définir ses pièces et pourtant il utilise la technologie la plus avancée pour leur conception. Il se joue de l'anachronisme pour in fine réaliser des oeuvres ancrées dans leur époque, qui mêlent aisément quotidien et poésie. Qu’il choisisse la photographie numérique, la sculpture, la statuaire publique, la vidéo, l’installation ou même l’art de l’exposition, Xavier Veilhan architecture ses œuvres autour d’une colonne vertébrale : les possibilités de la représentation. L’un des marqueurs les plus visibles dans sa pratique polymorphe est le recours à un traitement par la version générique de formes et d’objets, lissée, sans détail ni psychologie. Depuis ses premières expositions il y a vingt ans, Xavier Veilhan a mis en place un univers unique. Les images qu’il génère empruntent les formes les plus variées : de la sculpture à la peinture ou à la photographie, du dispositif d’installation au film ou au spectacle. Leur dénominateur commun, outre un impact visuel immédiat, réside dans un mélange subtil entre le souci de contenu, et le goût assumé de la beauté. La force de Xavier Veilhan, comme celle d’un certain nombre d’artistes de sa génération, est de ne pas avoir subi le diktat de la table rase et d’avoir pu s’inscrire dans le paysage de l’art contemporain avec la liberté d’y revendiquer une forme de singularité.

L’inventaire iconographique de son œuvre met en évidence des familles thématiques : un bestiaire (lion, ours, chevaux, pingouins, rhinocéros, requin) ; des suites d’effigies, portraits de ses proches ou archétypes (rollergirl, gardes républicains...) ; une multitude de véhicules (de la carriole amish à l’automobile ou au bateau) ; des dispositifs visuels posant la question de la perception (light machines, paysages fantômes, lithographies...) Les techniques utilisées oscillent entre le high tech et le low tech, en fonction du projet : la captation en 3D grâce au scanner qui permet de concevoir certaines de ses sculptures à l’emploi de techniques ancestrales comme la lithophanie*.
Le ressort de l’œuvre de Xavier Veilhan, solidement reliée à l’histoire de l’art comme à celle de la modernité, réside dans sa volonté de ne rien s’interdire, ne rien écarter à priori. Aussi, lorsqu’il aborde la question de l’image et la façon dont celle-ci permet d’analyser ou de retranscrire l’idée du mouvement, il regarde autant du côté des chronophotographies de Jules Marey, que du futurisme italien ou du cinétisme. Le mouvement, la notion de dynamique comptent parmi les thèmes récurrents de sa réflexion. Passionné par l’astronomie, les mathématiques et la physique contemporaine, Veilhan exprime à travers nombre de ses œuvres l’idée d’un monde en perpétuel mouvement, "un monde sur lequel on peut espérer avoir une petite influence, justement parce qu’il n’est pas statique".

Fasciné par les questions de modernité et de progrès technique, Veilhan s’intéresse parallèlement aux systèmes mécaniques, à la construction de machines (La Ford T, 1997-1999). Du stéréotype au prototype, l’artiste brouille les cartes et les repères en s’attaquant aux standards. Ont suivis les bicyclettes, un scooter-tour de potier, et récemment un coucou suisse. Avec La Forêt ou La Grotte (1998), Xavier Veilhan propose des expériences de visite (ambiance sourde, confinée et isolée par le feutre) dans d’énormes environnements. Il en révèle toujours la structure porteuse afin de ne ménager aucune illusion : dans l’art de Veilhan, il s’agit avant tout de construction. Sollicité sur différents projets de sculpture dans l’espace public, il déplace le curseur, investissant simultanément l’histoire de la statuaire et du monument, et des formes plus populaires, qui vont de l’objet publicitaire au jouet surdimensionné. Ce qu’il produit est aussi attirant et ludique que déroutant : de gigantesques pingouins aux pieds d’un immeuble, un immense livreur de pizza en centre ville... L’amorce archétypale donne lieu à une réflexion sur la dimension commémorative de la statuaire publique, son action "signe" dans le quotidien urbain. Aujourd’hui, Xavier Veilhan enrichit son vocabulaire plastique d’incursions et de contributions complices et amicales, comme avec Air ou Sébastien Tellier, qui amènent la dimension du son ou celle du spectacle dans son univers fascinant et polymorphe.

Construite sur 20 hectares, à l’entrée nord-est du centre ville, entre le Rhône et le Parc de la Tête d’Or, la Cité internationale de Lyon représente un des projets lyonnais les plus ambitieux. Elle réunit, autour des espaces publics conçus avec le paysagiste Michel Corajoud, un certain nombre de bâtiments créés par l’architecte Renzo Piano : Palais des Congrès, Cinéma, Musée d’Art Contemporain, hôtels et restaurants, habitations et bureaux… En 2006, la Cité s'est achevée par l’extension du Palais des Congrès et la construction de sa figure de proue : la Salle 3000.
Avec « Les habitants », Xavier Veilhan investit ces espaces avec six sculptures monumentales (2,80m à 8m de hauteur) en résine monochrome de couleur vive. Ses représentations hyper-réalistes et stéréotypées d'usagers de la Cité Internationale (homme au téléphone, livreur de pizza ou roller girl) et ses animaux conçus dans l'esprit de la statuaire animalière dix-neuvièmiste (ours et pingouins) sont disposés dans la rue centrale, sur le parvis de l’actuel Palais des Congrès et devant la façade de la Salle 3000. Proposées comme des signes et des repères dans l’espace public, ces sculptures, éléments d'identité totémiques, sont ainsi disséminées à travers la Cité, s’adressant à tous, visiteurs occasionnels et usagers réguliers.

"Mon projet pour la Cité internationale s'étend sur toute la courbe de la rue intérieure et sur l'esplanade : les six statues (ou groupes de statues) établissent un lien visuel tout en constituant autant de points de repère et de rendez-vous.
Leur dimension (de 3 à plus de 8 m de haut) établit une échelle intermédiaire entre le bâtiment (32 m de haut) et le public. Les statues sont monochromes, chacune a sa propre couleur, comme un code énigmatique. Elles sont plus ou moins lisses, réalistes ou facettées.
Celles qui représentent des animaux sont sculptées d'après des modèles réalisés simplement et manuellement. Les personnages (la roller girl, le livreur de pizza et l'homme au téléphone) sont réalisés à partir de scans-3D : ils préfigurent les futurs usagers qui immanquablement un jour y pratiqueront le roller, s'y feront livrer leur déjeuner ou y téléphoneront.
L’œuvre accompagne donc le bâtiment, ici à l'échelle d'un quartier, mais surtout les usagers comme un reflet générique prémonitoire." (Xavier Veilhan)

Lithophanie : dessin en creux sur une plaque de porcelaine, obtenu par variation de l'épaisseur de la pâte.


Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs

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Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr fbhf "Yn Pvgé Vagreangvbanyr". Qvfpeégvba, qvfpeégvba rg qvfpeégvba rapber !!!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)