(Série créée par les bcm45, adoptée et maintenue par Maxousoft)
Une cinquantaine de kilomètres de chemins en accès libre est répertoriée sur la commune d’Olivet. Cet héritage nous vient tout droit de la fin du XIXème siècle.
À l’époque, Olivet est un village d’à peine 3 500 âmes. La population est essentiellement rurale et vit du travail de ses terres, notamment de la vigne. Or, à cette époque l’agriculture commence à se moderniser et les engins agricoles ont besoin de plus de place pour circuler. Les traversines, ces petits sentiers étroits pas plus larges qu’un passage de brouette, sont alors agrandies pour en faire des chemins carrossables.
Cette série vous invite à découvrir la ville sous un angle différent grâce à des heures de balades hors de la circulation urbaine.
Le saviez-vous ?
La culture des cerisiers est très ancienne à Olivet. Au XVIIIe siècle, les récoltes abondantes permettaient de commercialiser les cerises produites à Olivet, en région orléanaise. Après 1850, l’apparition du chemin de fer entre Paris et Orléans a ouvert de nouvelles débouchées. Les plantations se sont alors diversifiées. La cerise de Saxe ou encore le Belle d’Orléans, font les beaux jours d’Olivet. En 1879, un hiver terrible anéantit les cerisiers ; contraignant les producteurs à développer de nouvelles variétés plus résistantes. Albert Barbier, pépiniériste de renom et maire d’Olivet de 1896 à 1919, a lui-même créé une nouvelle variété : l’« Early Rivers ». En 1900, la moitié des cerisiers d’Olivet étaient des « Early Rivers ». En 1934, la récolte atteignait 800 tonnes, vendues en grande partie sur le marché de gros, installé sur la place de la Mairie en 1930. En 1946, Olivet accueillera même le premier congrès national de la cerise.
