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[BRENNE] Souvenir 1918 - LUANT Traditional Geocache

Hidden : 7/9/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Commune du Parc de la Brenne. Elle a été marquée en 1918 par un tragique accident à la gare de Lothiers toute proche;


L'Indre a vécu une tragédie méconnue : une des plus grandes catastrophes ferroviaires de France, entre Lothiers et Luant. Un mois seulement après la signature de l'armistice, la Grande Guerre a tué des innocents. En ce 7 décembre 1918, l'épais brouillard qui enveloppe la gare de Lothiers ne suffit pas, à lui seul, à expliquer ce drame. Il est 4 h du matin, un convoi de marchandises, en provenance d'Argenton, est en phase de stationnement.

" Une clameur épouvantable des cris déchirants "

Un train, bondé de permissionnaires, patiente à 600 m, en amont. Dix minutes plus tard, l'invraisemblable se produit : un second train de militaires fonce à 70 km/h sur la même voie. Ces fils, ces pères de famille, quittaient leur dernière permission avant la libération définitive. « A Moulin-à-Vent, une ferme distante de deux kilomètres de la gare, le fracas et les cris ont réveillé toute la maisonnée », soupire une habitante de Luant, alors âgée de 4 ans. « Une clameur épouvantable, des cris déchirants s'élevèrent aussitôt, mêlés au fracas des wagons brisés. En voyant ces masses de fer et de bois tordus, brisés, pulvérisés, on peut se faire une idée de l'épouvantable rencontre », relate un journaliste, dont le travail fut rendu extrêmement compliqué par la censure d'État.
Les 700 à 800 soldats indemnes passèrent plus de 24 heures à extraire les 70 morts et 151 blessés, aidés par des Américains du camp de Montierchaume et des infirmières de la Croix-Rouge d'Argenton. Un train de secours, en provenance de Limoges, vint même prêter main-forte aux médecins, débordés.
L'Indre est sous le choc. L'émotion est immense. Et le 9 décembre 1918, la Ville de Châteauroux est plongée dans le deuil. Les soixante-dix cercueils sont disposés sur trente-sept prolonges d'artillerie, tirées par des chevaux. A 14 h, l'immense convoi funèbre stoppe sur le parvis de l'église Saint-André. Pendant les discours, on tente de justifier l'indicible. « L'esprit humain reste interdit en présence d'une semblable catastrophe, déclara l'archevêque. Que l'homme s'enorgueillisse des progrès modernes mais qu'il reconnaisse la petitesse de son néant. » 

Additional Hints (No hints available.)