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la maison de la magie
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Jean Eugene Robert-houdin
Jean Eugène Robert-Houdin, horloger-mécanicien, prestidigitateur et inventeur, est né à Blois le 6 décembre 1805 et mort à Saint Gervais près de Blois, le 13 juin 1871. Il est généralement considéré comme l'initiateur de la prestidigitation dans son sens moderne. Presque tous les "grands trucs" de la magie actuelle proviennent des perfectionnements de ses découvertes. Il fut le premier grand magicien à faire un usage intensif de l'électricité, une idée qui découle de son passé d'horloger.
Néanmoins, il a été soumis à un contrôle officiel intense et même à des soupçons sur la conviction qu'il aurait pu pratiquer la sorcellerie. Pour prouver le contraire, il dut révéler beaucoup de ses secrets au gouvernement français. Harry Houdini a adopté son nom de scène en l'honneur de Robert-Houdin, bien qu'il ait parfois été très critique à l'égard de son prédécesseur. Ce créateur hors pair était aussi un grand constructeur d'automates qu'il présentait dans son théâtre des "Soirées fantastiques" au Palais Royal. Il fut également un grand inventeur : on lui doit par exemple, le plastron électrique pour les escrimeurs, les portes automatiques, le compteur kilométrique et des appareils permettant aux ophtalmologistes d'étudier le fond de l'oeil.
Premières années
Son père était un horloger. On s'attendait à ce que le jeune Jean suive ses traces et rejoigne l'entreprise familiale. Au lieu de cela, après avoir étudié à l'Université d'Orléans, il est devenu fasciné par le monde de la magie.
Il a commencé par faire des tours uniquement comme passe-temps. À l'âge de 24 ans, il s'est marié dans une autre famille d'horlogers. Avec sa femme, il ouvre un studio à Paris, assisté de son beau-père. Une fois installé dans la ville, il a été en mesure de consacrer plus de temps à la magie, devenant un spectateur assidu des spectacles et se liant d'amitié avec de nombreux magiciens parisiens.
Le début d'une carrière
Robert-Houdin était fortement influencé par Comte, qui avait été parrainé par la royauté française, et par Philippe, l'un des pionniers de l'utilisation de l'électricité sur scène. Il continuait à gagner sa vie en fabriquant une horloge, mais l’idée s’installe peu à peu dans l’esprit qu’il pourrait un jour marcher sur les planches.
En 1844, il acheta un petit automate en forme d'homme mécanique, vendu pour plusieurs milliers de francs à Phineas T. Barnum, le maître de cirque américain. Ces revenus lui ont permis de compléter un certain nombre de pièces pour son propre théâtre, spécialisé dans la magie, qui a été ouvert sur le site du célèbre Palais Royal.
Plus tard, travail dans la magie
Les actes de Robert-Houdin ont été très bien reçus par le public, grâce à son sens du spectacle. À l'époque, la plupart des magiciens de la scène portaient encore des robes fluides; Robert-Houdin fut le premier à adopter l'uniforme moderne de la robe de soirée sur scène.
Malgré son utilisation de l'électricité, cependant, c'était un tour plus traditionnel qui lui a valu une renommée plus grande. Dans cette astuce, son fils aurait les yeux bandés et son père dans le public brandirait une série d’articles. Son fils appellerait alors ce qu'ils étaient.
Plus tard, il a été découvert que les deux communiquaient via une série complexe de mots de code et de phrases définies. Bien que l'acte n'ait pas été conçu à partir de rien par Robert-Houdin, c'est l'homme qui l'a transformé en art grâce à ses talents de présentateur.
La mort et l'héritage
En 1856, l'empereur Louis Napoléon fit appel à Robert-Houdin et lui demanda d'utiliser ses compétences pour calmer une rébellion tribale en Algérie. L'idée était qu'il devrait combattre l'utilisation de la magie traditionnelle par les chefs de tribus en démontrant que la magie française était plus puissante.
Il y parvint par le biais d'un spectacle théâtral intégrant de l'électricité: un membre de la tribu qui avait été choqué par une boîte truquée était surpris.Peu de temps après, Robert-Houdin cessa de se produire en public et consacra sa retraite à la rédaction de plusieurs livres sur la magie, ainsi qu'à son autobiographie. À sa mort dans la région rurale du centre de la France, le 13 juin 1871, Robert-Houdin avait acquis une solide réputation.
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