Circuit de la ballade
Introduction
C’est Marcel de Serres qui signale le premier en 1815 un gisement de magnésite situé dans les calcaires au voisinage immédiat de Salinelles. Ce nom de magnésite servait déjà à désigner le carbonate de magnésie.
Les minéralogistes ont décidé de dénommer ce silicate de magnésie « sépiolite
Les premières études géologiques de ce gîte sont dues à Emilien Dumas (1875-1877) qui signala un puits creusé en 1855 au milieu de la place du village de 10,45 mètres de profondeur et qui a recoupé quatre bancs de sépiolite.
Exploitation
Les premières extractions étaient faites par de nombreux puits verticaux de 6 à 8 mètres de profondeur jusqu’à la couche de sépiolite (épaisseur entre 0.10 et 0.70m) dans laquelle étaient tracées des galeries jusqu’à ce que le travail devienne dangereux où que les galeries se noient à la suite d’orages importants. Chaque étage était exploité en galerie puis en taille d’une longueur de 15 mètres environ
On recommençait alors le trou à une certaine distance et ainsi de suite. L’exploitation était conduite d’une façon rudimentaire.
Les mineurs
Cette zone se situait à proximité du Temple dans les lieux dits « La Coste et le Pigeonnier », « Les Combes », « Le Bois de Carelle », « Sous les Bois », « La Prieule » et « Les Terres Rouges » où la sépiolite était connue de bonne qualité. Elle devient moins bonne et même mauvaise vers le Sud (Montredon).
Chaque étage était exploité en galerie puis en taille d’une longueur de 15 mètres environ.
On comprend mieux l’évolution de l’exploitation lorsqu’on sait que la sépiolite n’est pas concessible. Il fallait donc pour obtenir un permis d’exploitation auprès de la Préfecture que la société exploitante soit propriétaire du sol ou bien qu’elle ait obtenu du propriétaire du sol un droit de recherche et d’extraction ce qui n’était pas toujours facile.
Le nombre important de parcelles, souvent de surface, acquises ou non, obligeait de recourir à une exploitation dispersée et non complète.
La CECA était présente sur ce gisement en 1932/1933. La superficie du permis d’exploitation a varié dans le temps suivant les contrats obtenus auprès des propriétaires entre 37 et 50 hectares. La CECA était propriétaire de 10 hectares environ.
Depuis 1964 la CECA était seule exploitante du gisement et elle a cessé son activité en 1981, après avoir, pour des raisons de sécurité, fermé tous les puits et toutes les descenderies et pour des raisons panoramiques régalé les tas de stériles.
Utilisation
La sépiolite est connue au Maroc sous le nom de « Savon de Fez » et en France sous les différents noms de « Marnes décrassantes », « Pierres de tâches » et de « Terres de Sommières ».
La sépiolite est une argile smectique de la famille des attapulgites.
La première utilisation a certainement été le dégraissage (lavage des laines) par absorption des corps gras et par voie de conséquence un détachant (Terres de Sommières).
Enfin vers les années 1960, les marchands de vin sétois en versaient dans les citernes pour décolorer les vins d’Algérie la sépiolite était alors bien moins chère que la bentonite1 importée des Etats Unis.
Source F. OBERT http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article84
A voir aussi :
- La cache de F4TNK - Le château de l’antique baronnie de Montredon - GC4DTTH
- La cache de Vicarius - La CHAPELLE de St-JULIEN de MONTREDON - GC4YKPF
Podium