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les 5 ruisseaux Traditional Geocache

Hidden : 11/11/2014
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Licques sentier du Cah Licqu'co

 


Une histoire très riche Les premières sources écrites apparaissent en 1072. La commune porte alors le nom de Liska. Puis, au XIIème, le mot dérive vers Liches. Ce nom est probablement issu du latin « Villa » qui signifie grand domaine ou peut-être est-ce le mot « Liscus » nom d’homme latin. Mais en réalité, l’endroit était déjà occupé depuis plus longtemps. En 1906 sur la Grand Place près de l’église de l’ancienne abbaye, 150 tombes creusées ont été découvertes. Celles-ci renfermaient de nombreuses armes, des vases dispersés ou brisés. Un fer de lance, une hache… S’il est possible de les dater précisément, ces objets sont cependant antérieurs au XIème siècle. En effet, la coutume d’enterrer les morts avec des armes et ce type d’objets a duré jusqu’au VIIIème siècle. Par ailleurs, il faut noter l’existence de vestiges de mottes, dont quelques-unes seraient d’origine celtique. On en trouve deux au nord et au sud du château de Licques quatre sur les hameaux de Cahen et Cauchy et une au hameau de Courtebourne. L’abbaye fondé XIème siècle par l’ordre des chanoines prémontrés, est au commencment de la ville de Licques, telle qu’on la connait aujourd’hui. Deux versions de la fondation cohabitent : la première attribue l’initiative à Robert de Licques, dit le barbu, qui se fit prévôt de la nouvelle communauté de quatre chanoines séculiers vouées à la Vierge ; la seconde lui prévère Robert le Frison, dit à la queue, comte de Flandre. Ce qui importe avant tout, ce sont les multiples donations d’autres seigneurs qui s’y sont ajoutées, rendant ainsi la communauté de plus en plus importante. Néanmoins, lors de la première croisade (1097) la collégiale est confiée aux chanoines de Watten, puis est rapidement abandonnée et même peut être détruite. Régularisée en 1132 sur les bases d’un prieuré crée par les seigneurs de Licques, elle acquit vite un grand renom. Cette abbaye rayonna sur le pays de Licques jusqu’à la Révolution française. Les religieux évangélisèrent la région et servirent le culte dans les paroisses alentour et administrèrent les sacrements. Mais surtout, ils menèrent aussi le défrichement, développèrent l’élevage et l’agriculture, fabriquèrent de la bière, installèrent une pisciculture. Les religieux avaient ainsi une grande influence sur les populations et ne négligeaient pas l’enseignement. Ce sont même les chanoines réguliers qui introduisirent la fameuse dinde à Licques, au retour d’un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne où les conquistadores avaient rapporté et domestiqué l’animal originaire d’Amérique du sud. Dès 1144, le monastère de Licques possède des terres et des colons un peu partout dans la région. Le bourg se développe sous les murs du monastère qui le protège et lui permet d’échapper à la domination des anglais aux XIVème et XVème siècle malgré plusieurs incursions. Mais le monastère où alternaient travail et prière éveillait les cupidités. Pillé, brûlé, mis à sac à plusieurs reprises, il fut dévasté par les espagnols en 1674. S’ensuivit une période de grande pauvreté pour le bourg tout entier et les prémontrés mirent longtemps à rebâtir leur abbaye. Cette chapelle fut consacrée en 1747. Les bâtiments baptismaux portent la date de 1771. Survint la révolution. Laissée à l’abandon, l’abbaye allait durement être frappée. Archives et riches documents étaient brûlés sur la place publique alors que la majeure partie des documents étaient vendus, sauf la chapelle dont le clocher sera frappé par la foudre en 1796. La tour s’effondrera en 1804. Seule Subsistera la nef, devenue église paroissiale en 1813. De là cette vaste toiture, ce clocheton qui surprend, ces volumes insolites pour un monument classé du XVIIIème siècle qui a gardé beaucoup de majesté et domine la vallée. On y trouve peu de mobilier de l’époque mais l’orgue récemment restaurée est d’une qualité exceptionnelle.

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