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Communes du Pas-de-Calais : Ferques Traditional Cache

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Hidden : 12/6/2015
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Communes du Pas-de-Calais
Ferques


La série Communes du Pas-de-Calais a pour but de vous faire visiter chaque commune de notre beau département du Pas-de-Calais.


blason
de gueules à la bande fuselée de cinq pièces d’or

Ferques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de-Calais.

Ses habitants sont appelés les Ferquois.

L'occupation humaine dans le secteur est certainement très ancienne. Des ossements et fragments de poterie, au niveau de la grotte de Plume-Coq, et dans des mottes près de fermes, sont les indices d'une présence celte et gallo-romaine. Des chasseurs auraient même utilisé les grottes comme abris dès le Moustérien, il y a 60 000 ans.

Fin VIe ou début VIIe, la toponymie des lieux indique une occupation barbare, correspondant aux premières invasions de la Morinie.

Au VIIIe siècle, le christianisme s'est propagé dans la région (moines mérovingiens). L'abbaye d'Andres possédait la majorité des terres, notamment le domaine de Beaulieu (« Bello Locus »). Deux églises, l'église Saint-Pierre d'Elinghen, et l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Ferques, ont probablement été construites au XIIe siècle. L'abbaye de Beaulieu fut également fondée durant cette période, probablement en 1131.

Les siècles suivants, la vie s'est organisée autour de l'abbaye de Beaulieu. Si le XIIIe siècle et la première moitié du XIVe siècle furent une longue période de paix, la commune est restée marquée par les guerres, notamment la guerre de Cent Ans aux XIVe siècle et XVe siècle. En 1347, l'abbaye fut incendiée, puis détruite par les Anglais en 1390. Elle fut ensuite convertie en ferme, dont le domaine fut cultivé par une paysannerie aisée.

Au XVIe siècle, Ferques était toujours marquée par la guerre. Les Anglais s'en prirent au village en 1544, et les habitants auraient trouvé refuge dans la tour de l'église. Cette dernière fut remaniée durant ce siècle dans ses parties hautes, à la suite des dégâts occasionnés lors de cet épisode. L'époque meurtrière conduit à la succession de familles différentes à la seigneurie de Ferques ; par ailleurs, à différentes reprises au cours du siècle, aucun seigneur n'est identifié.

Durant ce siècle, l'extraction du charbon débuta sur la commune, mais uniquement en surface.

Comme ailleurs en France, le culte protestant fut présent à partir de la Renaissance sur la commune, mais il resta très minoritaire. Au XVIIIe siècle, un clerc (maître d'école pour les filles et les garçons, sous l'autorité du curé) enseignait sur la commune.

L'activité de l'époque était essentiellement agricole. Ce n'est qu'à partir de 1757, à la suite d'une commande de pierre pour le développement du port de Dunkerque, sous l'impulsion de Louis XIV, que l'activité d'extraction de la roche se développa. La pierre commença également à être exportée pour des constructions hors de la commune. C'est également au début de ce siècle que l'extraction de charbon sur la commune devint industrielle, et ce pour la première fois en France. Les quantités extraites étaient alors minimes.

La population comptait 435 habitants en 1790, avec une activité centrée sur la terre et la pierre.

La commande de marbre pour la Colonne de la Grande Armée de Wimille engendra la découverte de marbre sur Ferques : l'activité de la pierre prit alors de l'importance. De 1838 à 1848, le fer fut également extrait sur le territoire communal. En 1824, Frédéric Sauvage, inventeur d'une machine à scier la pierre, ouvrit une usine à Elinghen. Si les besoins en pierre diminuèrent durant la première moitié du XIXe siècle, l'exploitation devint industrielle après 1867 avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer de Calais à Boulogne et la demande croissante des ports de Boulogne, Calais et Dunkerque.

La production de charbon se prolongea durant ce siècle (elle dépassa plusieurs fois 90 000 tonnes à l'année), mais dans des conditions difficiles (puits difficiles à percer, galeries inondées) et pour un résultat mitigé (faible qualité du charbon). L'exploitation de phosphate avait également lieu (fabrication d'engrais), et un four à chaux fonctionna au Haut-Blanc jusqu'en 1910.

L'église de Ferques fut démolie en 1879.

En 1898, Ferques comptait 1 049 habitants, 283 électeurs, 245 ménages et 216 maisons. Les hameaux et lieux-dits de la commune étaient les suivants : Elinghen ; Beaulieu ; le Hure ; la Basse-Ville ; le Haut-Banc ; le Rouge-Trou ; le Herquet ; les Communes ; le Bois Sergent ; la Marbrière ; Argencourt ; le Tertre ; la Motte ; la Pinterie ; l'Engoule ; le Trou Sonnoy ; Lonquesticq. La ducasse avait lieu chaque deuxième dimanche de septembre. La commune comptait deux instituteurs, une institutrice, un curé, un garde champêtre, cinq commerçants (épicier, boulanger, mercier, marchand de charbon, rouenneries, chaussures, débitant de tabacs, cabaretier, marchand de faïences). Il y avait neuf cultivateurs.

Fin XIXe siècle et début XXe siècle, les petites carrières se regroupèrent en société à plus gros capitaux. La vie des ouvriers était régie par ces sociétés, avec des logements gratuits ou à loyer très modique, un enseignement orienté vers l'industrie de la pierre, des équipements de loisirs, etc. Mais les sociétés n'échappèrent pas aux revendications, avec une grève générale en 1906, une en 1907, et une en 1936 qui fit échos aux mouvements nationaux.

La production de charbon se poursuivit dans la difficulté au début du siècle. Dans les années 1920, la construction de deux puits à Elinghen fit naître un nouvel espoir (veine significative, pureté du charbon), mais là encore l'industrie se heurta à différents problèmes (charbon friable, risques d'incendie s'ajoutent au risque d'inondation des galeries déjà connus sur le territoire). La compagnie fut fermée en juillet 1936.

Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant la première, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de la seconde. Après l'Armistice du 11 novembre 1918, on compta 50 Ferquois décédés aux combats. Et l'occupation allemande de mai 1940 à août 1944 fut marquée par le rationnement, l'implantation d'un camp de travailleurs forcés face à l'église, le logement contraints par 52 familles ferquoises d'officiers allemands, ainsi que des bombardements. Les Allemands tentèrent de faire fonctionner à nouveau la mine de charbon de 1942 à 1944. Elinghen fut bombardée le 27 juin 1944, une bombe atteignant la salle des machines, puis les occupants quittèrent la commune le 1er septembre, avant l'arrivée des alliés le 6. Une fois les mines nationalisées, des travaux de remise en état furent à nouveau entrepris après guerre. Face aux coûts engendrés, l'exploitation houillère fut finalement abandonnée en 1949.

Une briqueterie fonctionna jusqu'en 1972, avec une fermeture durant la Seconde Guerre mondiale.

Le raccordement au réseau électrique se fit à partir de 1925, mais l'eau courante n'arriva qu'en 1965 dans les foyers de la commune.

Source : Wikipedia

Afin que cette cache existe longtemps, nous vous demandons d'être très discret et de bien replacer celle-ci de manière à ce qu'elle soit le moins visible possible. Merci !

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Additional Hints (Decrypt)

wr a'nv cnf qr enpvar

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)