Virtual Reward - 2017/2018
This Virtual Cache is part of a limited release of Virtuals created between August 24, 2017 and August 24, 2018. Only 4,000 cache owners were given the opportunity to hide a Virtual Cache. Learn more about Virtual Rewards on the Geocaching Blog.
Cette Cache Virtuelle fait partie d'une distribution limitée de Virtuelles qui ont été placées entre le 24 août 2017 et le 24 août 2018. Seuls 4000 propriétaires de caches sur les 10 millions enregistrés sur Geocaching ont reçu l'immense opporunité de cacher une Cache Virtuelle. Apprenez-en plus sur ces Récompenses Virtuelles sur le blog de Geocaching.
(English translation below)
Retour vers le futur... ou le passé!
Récompense virtuelle du 24 août 2017

Setup
« Nom de Zeus, Marty! Nous sommes prisonniers du passé! Le convecteur temporel de la DeLorean semble s'être brisé lors de notre chute sur le pignon du château ! Le temps de le réparer, nous devrons nous fondre dans la foule et en apprendre le plus possible sur cette époque! Va vite en reconnaissance! Je reste ici avec Einstein! (waf!) »
Pour vivre pleinement cette aventure, vous devrez vous mettre dans la peau de Marty Mcfly, cet étudiant qui est projeté dans le passé, plusieurs centaines d'année auparavant, et qui doit en apprendre plus sur sa propre ville d'antan!
Leçon d'Histoire : L'îlot Hunt et la batterie Dauphine
1660-1725 : les riverains construisent des quais

Maquette de la Batterie Dauphine, 1725
En 1687, les autorités coloniales concèdent un lot de grève à Antoine et Marguerite Angélique, donnant ainsi naissance à ce qui deviendra l’îlot Hunt.
Aubert de La Chesnaye fait ériger un enclos de pieux autour de son terrain en 1688. Des ouvertures au nord et au sud maintiennent la circulation sur la grève et facilitent le débarquement des marchandises.
Les propriétaires comblent par la suite le rivage et construisent deux quais de pierre adjacents, l’un en 1699 et l’autre vers 1704.
La batterie Dauphine, un ouvrage défensif destiné à recevoir des canons, est ensuite aménagée sur ces quais.
1725-1760 : vivre sur la batterie Dauphine

Gravure de la vue de la rive de Québec, 1761
Vers 1725, Jean Maillou bâtit une maison sur la batterie Dauphine, qui occupe son terrain.
Les bombardements de 1759 endommagent gravement la maison et tout le quartier.
1760-1795 : des propriétaires britanniques

Maquette de l'îlot Hunt, 1800
Récemment arrivés au pays, Stephen Moore et Hugh Finlay (Écosse, vers 1730 – Québec, 1801) s’associent pour faire du commerce. En 1763, ils achètent la propriété des héritiers Maillou. Ils se font concéder un lot de grève et s’engagent à y construire un quai à péage.
L’entreprise de Moore et Finlay n’a pas le succès espéré. Dès 1765, la propriété est saisie. La maison Maillou et les dépendances, remises en état, seront louées jusqu’à la fin du 18e siècle.
1795-1825 : un quai en eaux profondes

Quai Hunt, 1830
Le port se développe par de grandes avancées sur le fleuve et par la multiplication des quais. La rue Saint-Antoine prend de plus en plus d’importance comme lien entre la rue du Sault-au-Matelot et le fleuve, et ce tant pour les résidants que pour les commerçants.
En 1822, le maître tonnelier John Chillas fait construire un long quai de bois et un immense entrepôt de pierre sur les deux lots de grève que la Couronne lui a concédés. Ce quai en eaux profondes facilite l’accostage des navires et la manutention des cargaisons.
L’ancienne maison Maillou et l’entrepôt s’entourent de plusieurs dépendances. Des habitations sont également bâties le long de la rue Saint-Antoine, prenant comme assise les vestiges de la batterie Dauphine.
1825-1880 : le quai Hunt
Après le décès de John Chillas, le quai est connu sous le nom de quai Hunt. Il est tour à tour propriété de Thomas Hunt, époux d’Elizabeth Chillas, du maître voilier James Hunt, puis du gendre de ce dernier, Weston Hunt.
Ce quai, considéré comme le troisième de la ville en termes de valeur commerciale, compte plusieurs entrepôts spacieux et des bureaux occupés par des commerçants, des compagnies d’assurance et la St. Lawrence Steamboat Company.
Par ailleurs, un établissement hôtelier est installé dans trois habitations mitoyennes de la rue Saint-Antoine aux 19e et 20e siècles. Taverne, saloon, buvette, restaurant, hôtel, café, les termes sont nombreux pour désigner ce commerce.
Avec le prolongement de la rue Dalhousie en 1875, le lieu se transforme. L’entrepôt Chillas est raccourci, et la façade est redessinée. Pour compenser la perte d’espace, les héritiers Hunt font construire deux entrepôts adjacents le long de la nouvelle voie de circulation.
1880-1980 : Vallerand enr., cent ans de commerce

Rue Dalhousie vers 1900. L'édifice sur la droite sera ensuite remplacé par le Musée de la Civilisation
En 1883, André-Eusèbe Vallerand quitte l’entreprise familiale pour s’établir dans l’ancien entrepôt Chillas, à l’angle des rues Dalhousie et Saint-Antoine.
Le commerçant se présente comme importateur et agent de manufacturiers, en particulier de la Canadian Oil Company. Il vend en gros et au détail des combustibles liquides, des appareils d’éclairage, de la verrerie, de l’argenterie et de la céramique. Spécialisé dans la céramique d’hôtellerie, il compte parmi ses clients des hôtels, des restaurants, des collèges ainsi que des compagnies de chemins de fer et de bateaux à vapeur.

Rue Dalhousie vers 1900 avec vue sur la rue Saint-Antoine sur la droite de la photo
Après le décès de son propriétaire, Vallerand enr. passe aux mains de Ferdinand Douville dont les fils prendront la relève avec un commerce axé sur l’équipement et le matériel de restauration. Le nom de l’entreprise reste toutefois le même jusqu’à sa fermeture en 1987.

Quai de Québec, Salaison du saumon, 1907
À la fin du 19e siècle, le port de Québec n’est plus ce qu’il était. La vitalité du quartier est maintenue par de grandes maisons de commerce, surtout francophones, et par les banques et bureaux, toujours nombreux. La population déserte toutefois les lieux.

Rue St-Antoine, vue vers rue Sault-au-Matelot au fond, vers 1900
Les maisons de la rue Saint-Antoine sont démolies vers 1960. Les entrepôts sont aussi peu à peu délaissés. L’îlot Hunt devient un stationnement.

Rue St-Antoine, vue vers le fleuve, 1952
1980 à nos jours : renaissance de l’îlot Hunt

Batterie Dauphine lors du remontage au début 1990
L’îlot Hunt, morcelé à la fin 19e siècle et abandonné au siècle suivant, retrouve son unité dans les années 1980. Il est acquis en 1990 par la famille Price, qui crée l’Auberge Saint-Antoine, un établissement hôtelier de prestige mettant en valeur les découvertes archéologiques.

L'Auberge Saint-Antoine sur l'îlot Hunt comme vous pouvez le voir maintenant
L’espace occupé par les quais, les maisons, les différents commerces et par la suite l’Auberge a été gagné sur le fleuve par des remblayages successifs.
Le dallage de la rue Saint-Antoine, mis en place par la Ville de Québec, indique la limite des rives du Saint-Laurent à trois dates représentatives, soit 1600, 1700 et 1800.

Marque de la rive du fleuve en 1800
La cache
TOUT LOG MARQUÉ TROUVÉ SANS PHOTO OU SANS M'AVOIR ENVOYÉ D'ABORD VOTRE RÉPONSE SERA EFFACÉ SANS PRÉAVIS
Rendez-vous d'abord au PZ de cette cache et répondez aux exigences suivantes :
- Répondez à la Question: En quelle année la première batterie Dauphine a-t-elle été aménagée sur ces quais (réponse sur la plaque près du PZ)?
- Prenez une photo: En vous fiant sur la photo ci-dessus, prenez une photo de votre GPS OU de VOUS ( visage non obligatoire ) sur une des 3 marques indiquant où était la rive du fleuve St-Laurent en 1600, 1700 ou 1800. LE CHIFFRE 1600, 1700 OU 1800 DOIT ÊTRE VISIBLE SUR LA PHOTO POUR ÊTRE ACCEPTÉE.
English translation :
Back to the future... or past!
Virtual Reward of August 24, 2017

Setup
« Great Scott, Marty! We are stuck in the past! The temporal convector seems to have broken when the DeLorean fell on the roof of this castle ! While im trying to fix it, we must make our best to blend in and learn everything possible on these times ! Go quick on reconnaissance! I will stay here with Einstein! (waf!) »
To fully live this adventure, you will have to place yourself in the skin of Marty Mcfly, this student who is launched into the past, many centuries ago, and must learn more on his old beloved city!
History lesson : The Hunt square and the Dauphine Battery
1660-1725 : The riparians build some docks

Dauphine Battery model, 1725
In 1687, colonial authorities grant a shore lot to Antoine and Marguerite Angélique, giving birth to what will become the Hunt square.
Aubert de La Chesnaye builds a pile enclosure around his property in 1688. Openings in North and South maintain circulation on the shore and facilitates the cargo unloading.
Owners then fill up the shore and build two adjacent stone docks, one in 1699 and the other around 1704.
The Dauphine Battery, a defensive work destined to receive cannons, is then built on these docks.
1725-1760 : to live on the Dauphine Battery

Etching showing the view from Québec shore, 1761
Around 1725, Jean Maillou builds a house on the Dauphine Battery, who sits on his property.
The bombing raids of 1759 seriously damage the house and all the neighborhood.
1760-1795 : British owners

Hunt square model, 1800
Recently arrived in the country, Stephen Moore and Hugh Finlay associate to do some business. In 1763, they buy the Maillou property. They are being granted a shore lot and commit to build a toll dock.
The Moore and Finlay company doesn't get the success they hoped for. As soon as 1765, the property is ceased. The Maillou house and its outbuildings, refurbished, are then rented until the end of 18th century.
1795-1825 : a dock in deep water

Hunt dock, 1830
The port develops by great advances on the river and by the multiplication of the docks. Rue Saint-Antoine gets more and more importance as a link between Rue du Sault-au-Matelot and the river, as much for the residents than for the traders.
In 1822, the master cooper John Chillas builds a long wooden dock and a huge stone warehouse on both shore lots that the Crown granted him. This dock in deep water facilitates the boats docking and the cargo handling.
The old Maillou house and the warehouse are then surrounded by many outbuildings. Homes are also built along the Rue Saint-Antoine, taking as its foundations the vestiges of the Dauphine Battery.
1825-1880 : the Hunt dock
After the death of John Chillas, the dock is known as the Hunt dock. It is then in turn owned by Thomas Hunt, Elizabeth Chillas' husband, by the master sailboat James Hunt, then his son-in-law, Weston Hunt.
This dock, considered as the city's 3rd in terms of commercial value, has several spacious warehouses and offices used by traders, insurance companies and the St. Lawrence Steamboat Company.
In addition, a hotel establishment is installed in three adjoining houses of Rue Saint-Antoine in the 19th and 20th centuries. Tavern, saloon, small bar, restaurant, hotel, café, terms are numerous to define this business.
With the extension of Rue Dalhousie in 1875, the place is transforming. The Chillas warehouse is shortened, and the facade is redrawn. To compensate for the loss of space, the Hunt heirs build two warehouses adjoining the new traffic way.
1880-1980 : Vallerand enr., 100 years of business

Rue Dalhousie around 1900. The building on the right will then be replaced by the Musée de la Civilisation
In 1883, André-Eusèbe Vallerand leaves the family business to settle in the old Chillas warehouse, at the corner of Rue Dalhousie and Rue Saint-Antoine.
This trader is presented as an importer and agent of manufacturers, in particular for the Canadian Oil Company. He sells wholesale and retail liquid fuels, lighting equipment, glassware, silverware and ceramic. Specialized in hotel-grade ceramic, he has among its clients hotels, restaurants, colleges and railroad and steamboat companies.

Rue Dalhousie around 1900 with a view to Rue Saint-Antoine on the right of the picture
After the death of its owner, Vallerand enr. changes hands to Ferdinand Douville whom the sons will take over with a business based on restaurant supplies and equipement. The name of the company still stays the same until its closure in 1987.

Québec dock, Salmon salting, 1907
At the end of the 19th century, the Québec port is not what it used to be. The vitality of the neighborhood is maintained by big business houses, mainly French-speaking, and by banks and offices, still numerous. However, the population deserts those places.

Rue St-Antoine, view to Rue Sault-au-Matelot in the back, around 1900
Houses of Rue Saint-Antoine are demolished around 1960. Warehouses are also gradually abandoned. Hunt square becomes a parking.

Rue St-Antoine, view to the river, 1952
1980 to the present : Rebirth of Hunt square

Dauphine Battery during its reassembly in early 1990
Hunt square, fragmented at the end of 19th century and abandoned in the next century, finds back its wholeness in the 1980's. It is acquired in 1990 by the Price family, who creates the Auberge Saint-Antoine, a luxury hotel highlighting archaeological discoveries.

Auberge Saint-Antoine on the Hunt Sqaure as you see it today
The space occupied by the docks, the houses, the various shops and subsequently by the Auberge won over the river by successive backfills.
The pavement on Rue Saint-Antoine, set up by Québec city, indicates the boundary of the Saint-Laurent shoreline on three representative dates, 1600, 1700 and 1800.

Boundary of the shoreline in 1800
The cache
ANY "FOUND" LOG ADDED WITHOUT THE PHOTO OR WITHOUT SENDING ME YOUR ANSWER FIRST WILL BE ERASED WITHOUT WARNING.
First go to the cache coordinates then answer the following requirements :
- Answer this Question : When was constructed the first Dauphine Battery (answer on the plaque near GZ)?
- Take a picture : Taking reference on the above shoreline picture, take a picture of your GPS OR YOURSELF ( face not required ) on one of the three markings showing the boundary of the Saint-Lawrence shoreline in 1600, 1700 or 1800.THE NUMBER 1600, 1700 OR 1800 MUST BE CLEARLY VISIBLE ON THE PHOTO TO BE ACCEPTED.