La colline de Fourvière est le plus ancien lieu d'occupation de Lyon, là où fut fondé la ville romaine de Lugdunum (voir cache GC5J3KG – Cardo et Decumanus). Bien avant, il y avait la présence d'un sanctuaire gaulois dédié au dieu Lug. Fourvière a toujours été la "colline qui prie" en opposition à la "colline qui travail" pour la Croix-Rousse. Fourvière qui est un haut lieu, à la fois politique et religieux, a donné lieu à des constructions successives marquantes. Les romains y construisirent le forum romain, centre politique et administratif des 3 Gaules.
En 1168 fut construit le 1ère chapelle dédiée à la vierge Marie. En 1562, la chapelle est détruite par les troupes protestantes du Baron des Adrets. Puis reconstruite à la fin du XVIème siècle.
Ce lieu de prière avec une importance religieuse capitale puisqu'on y célébrait plus de 25 messes par jour !
1643 - La peste envahit l'Europe. Lyon est menacée par l'épidémie. Le 8 septembre 1643, les notables lyonnais décident de placer la ville sous la protection de la vierge Marie et organisent une procession à Fourvière depuis les quais de Saône. Arrivés sur place, il font le voeu de monter ici chaque 8 septembre pour assister à la messe. Et de donner à l'archevêque 7 livres de cires en cierges et flambeaux, ainsi qu'un écu d'or. La ville fut épargnée par le fléau et le voeu fut tenu jusqu'à aujourd'hui,excepté de 1789 à 1848.
1832 - De nouveau, Lyon est menacé par un fléau épidémique : le choléra. Des prières publiques sont ordonnées. La ville échappe au péril. En remerciements, un grand tableau (6,75 m x 5 m) est réalisé par V.Orsel : "La ville de Lyon sauvée du choléra". Il est exposé aujourd'hui au-dessus de l'entrée de la Basilique."
1848 - Le vieux clocher en "aiguille" est détruit au profit d'une construction plus arrondie, qui sera surmontée d'une grande statue de la Vierge (5,60 m de haut - 3 tonnes )réalisée par le célèbre sculpteur Fabisch. Cette statue devait être installée le 8 septembre 1852. Mais les ateliers du sculpteur, situés en bord de Saône, sont inondés suite à une crue. L'inauguration est reportée. au 8 décembre 1852. Ce jour là, une violente pluie s'abat sur Lyon. L'inauguration semble encore compromise. Jusqu'à ce qu'une accalmie inespérée se produise.
La statue peut être inaugurée et les lyonnais, spontanément, illuminent leurs fenêtres par des lumignons. La fête des lumières est née.
1870 - Envahissement de la France par les Prussiens. Lyon, avec sa situation géographique aux carrefours des chemins, est menacée. Un voeu est fait de construire un sanctuaire si la ville est épargnée.
Le voeu est exaucé. L'église Notre-Dame de Fourvière commence à être bâtie en 1872 sur les plans de l'architecte Bossan par souscription des lyonnais et de tout le département. Elle se retrouve ainsi propriété des lyonnais. La première messe aura lieu en 1890 et l'église sera élevée au rang de basilique en 1897, avec une vierge couronnée en 1900.
Cette basilique, de style néo-byzantin, donnera lieu à un foisonnement d'ornementation basée sur une inspiration théologique poussée. A l'origine, Bossan était un libre-penseur. Mais en 1852, il ira rendre visite au curé d'Ars, en compagnie de sa soeur. Il se convertira alors, et sa soeur deviendra religieuse. A noter qu'avant de construire la basilique de Fourvière, il aura aussi bâti la basilique d'Ars et celle de La Louvesc. Une rencontre somme toute assez providentielle.
A noter que la basilique sera sa dernière grande oeuvre, qu'il réalisera à distance, depuis la Ciotat car il est malade. C'est son adjoint, Sainte-Marie Perrin qui supervisera les travaux, en envoyant journellement des nouvelles à Bossan et attendant ses ordres.
Pour démarrer cette multi , se rendre aux coordonnées de la page de présentation de la cache (point R1), à l'entrée de la Basilique, en haut des escaliers.
Au sol, vous trouverez une plaque de marbre blanc, entourée de marbre rouge, rappelant une visite restée célèbre.
A=année de cette visite
Entrer maintenant dans la basilique. Sur votre gauche, il y a 3 immenses mosaïques. A droite idem.
Déplacez vous au niveau des mosaïques M1 et M2. Une inscription en latin est marquée en bas de l'une des fresques.
B=valeur du mot sous le rectangle rouge (A=1, B=2, etc...)
Se rendre de l'autre côté de la nef vers les mosaïques M4 et M5. Un prénom est marqué en haut à gauche d'une des fresques.
C=nombre de lettres du prénom sous le rectangle rouge
Ressortir de la basilique et se rendre vers un lieu moins connu : la tour tronquée (point R2).
Revenons à 1831. Il n'y a en haut de la colline de Fourvière qu'une chapelle. Un certain "Sieur Gouhenant" décide de construire à côté du bâtiment religieux une tour destinée à la science et aux arts.
Elle aura 50m de haut. Au rez-de-chaussée, il y aura un salon. Au 1er étage, un atelier de peinture, des salles d'exposition au 2ème et 3ème, et un observatoire au 4ème et sur la plateforme. D'en haut, on pourra voir à 80 lieues (un peu plus de 300 km) et à 360°. La tour sera équipée d'un paratonnerre qui protègera la ville. Par la suite, ce sera surtout une attraction touristique, visitée par de grands personnages comme Stendhal, Michelet...Le point de vue est classé au top du grand tour des aristocrates anglais. Plus tard, un restaurant s'y implantera dont on voit encore les traces.
Cependant cette tour fait de "l'ombre" au religieux. C'est pourquoi en 1852 sera décidé la construction d'un nouveau clocher avec la statue de Marie monumentale.
Finalement, la tour sera tronquée à mi-hauteur en 1858 par décision du cardinal de Bonald qui avait acquis le terrain et sous la pression de certains paroissiens.
En face de la tour tronquée, vous trouverez l'entrée d'une chapelle. Sur son fronton, une inscription en latin. Le dernier mot (rectangle jaune) comporte 6 lettres: E - - - E - . Les 4 lettres manquantes sont des chiffres romains.
D=somme des chiffres romains pris un à un + 909
Autre méthode pour calculer D (en raison des travaux):
Revenir à droite de l'entrée de la chapelle de Fourvière (N45°45,718 E4°49,342). Vous y trouverez un double escalier très ancien.
Il permettait d'accéder au clocher médiéval qui a été réhaussé au XIXème siècle.
D = (nombre de marches pour accéder au niveau de la petite porte)3x2 + 516
Vous pourrez remarquer à gauche la 2ème marche qui est remplie de gryphées (voir earthcache GC705J1 – Lyon sort ses gryphes !)
Dernière étape avec la tour métallique au point R3.
Construite en 1893, elle voulait attribuer à Lyon sa tour métallique, comma Paris avait la sienne depuis1889. Sa forme a été inspirée du 3ème étage de la tour Eiffel. Elle sera une des attractions de l'exposition universelle et coloniale de 1894 à Lyon. Certains y ont vu un "phare républicain" dressé vers le ciel, pour contrebalancer la construction récente et imposante de la basilique de Fourvière, avec ses 4 tours, telle une forteresse mystique. Mais plusieurs témoignages historiques semblent prouver le contraire. Elle comprend 2100 t de métal et les lyonnais aiment à dire qu'elle est plus haute que la tour Eiffel...par rapport à la mer ! (altitude 376 m au sommet).
Elle accueillait à ses origines un restaurant panoramique, des commerces, une plateforme d'observation accessible moyennant le paiment de 5 centimes de franc.
Les allemands faillirent la détruire en 1940 pour récupérer tout les métaux. Mais finalement, elle survécut et fut néanmoins fermée au public en 1953. Elle sert aujourd'hui d'émetteur TV/radio/téléphone.
E=hauteur où se situe la plateforme (attention : surtout ne pas utiliser les données que l'on trouve sur internet)
La cache se trouve en : N45°45,(A-B-C)/2 - E | E4°49,(D+1)/5 + 6xC - B - 4
Les indices A,B,C,D ne sont accessibles qu'aux heures d'ouverture du sanctuaire et de la basilique : de 7h à 19h
Pas de stylo dans la cache. Vous recherchez une boîte parallélépipédique de 10 cm x 5 cm x 2 cm. La cache ne se situe pas dans le domaine des sanctuaires.
Se garer en P1 ou P2 ou P3 (attention aux horaires pour P2). Ou prendre le funiculaire St Jean - Fourvière (point F0)
Sources :
https://www.fourviere.org/fr/
https://omnilogie.fr/O/La_tour_m%C3%A9tallique_de_Fourvi%C3%A8re_%C3%A0_Lyon
Jounal La Ficelle - n°96 - déc17/jan18
