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Armoirie de Rumersheim Mystery Cache

Hidden : 11/26/2017
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


La cache ne se trouve naturellement pas aux coordonnées ci-dessus.
Die oben angegebenen Koordinaten haben wie immer nichts mit dem Final zu tun.

 

ARMOIRIE DE RUMERSHEIM

Depuis le Moyen Age, le blason est d’un usage fréquent dans les villes et villages pour l’identification de ceux-ci mais également pour les personnes. Mais d’où vient-il ? Est-ce un blason ou une armoirie ? Intéressons-nous aussi à quelques définitions

LE SCEAU

Dans la société au Moyen Age, les nobles, les bourgeois, ne savaient pas tous écrire, donc signer un document, mais tous possédaient un sceau qu’ils apposaient en bas d’actes ou autres supports pour authentifier l’origine et garantir la véracité du document. En fait, il s’agissait d’un cachet officiel sur lequel "en creux" était gravé soit une figurine, une devise, une armoirie appartenant à un seigneur, un prince, une communauté. Ce sceau et la cire associée laissaient une empreinte sur le document à authentifier.

LES ARMOIRIES ou ARMES

Certains passages sont écrits en "vieux françois"

Les expéditions en "Terre Sainte" sont à l’origine de l’usage des armoiries et falloit à défaut de la noblesse avoir l’agrément du roi pour porter celles-ci. Les croisés les prenoient pour se reconnoître sous la bannière de leur chef respectif. Les chevaliers les faisoient pendre sur leurs écus". Par la suite, l’usage passa dans la vie de tous les jours et du Moyen Age jusqu’au temps de Charles VII, les seigneurs et les dames portoient leurs armoiries peintes ou brodées sur leurs vêtements. Les armoiries étoient bien le privilège de la noblesse.

LE BLASON

Le premier sens du mot "Blason" est la définition, c'est-à-dire la description technique, orale ou écrite, d’une armoirie, alors que le mot armoirie désigne une représentation visuelle et matérielle. Par extension, le mot blason désigne l'étude et la connaissance de l'art et de la "science héraldique", l'ensemble des règles qui composent l'héraldique. On parle d'art du blason, de science du blason. De très nombreuses personnes usent, par abus de langage (et il s'agit là d’une erreur), du mot blason pour désigner la représentation matérielle d'armoiries ; même si ce sens a fini par être toléré, il vaut mieux l'éviter.

L’ECU

L’Ecu est une surface bien délimitée, sur laquelle on place les armoiries. Celui-ci peut avoir des formes variables dont la plus courante, est un triangle isocèle avec la pointe vers le bas et dont les deux côtés sont convexes et égaux.

HERAUT

Pour les grands seigneurs, le rôle de l’écuyer prend progressivement une dimension diplomatique et se spécialise dans la fonction de "Hérau". Désarmé, sans valeur de rançon, il bénéficie d'une immunité diplomatique avant la lettre, et peut se déplacer librement pour assurer sa mission, y compris dans les camps et pays ennemis. Les écuyers sont par conséquent tenus à une impartialité et une discrétion strictes. L’activité des hérauts est régie par tout un code de droits et d'obligations.

Au Moyen Âge, le héraut devient un officier domestique au service d'un prince ou d'un seigneur. Dans le déroulement de la guerre, il est chargé de porter les déclarations de guerre, les sommations. Pour les chevaliers qui participent à une mêlée (que ce soit bataille ou tournoi), il peut recevoir des testaments ou des dépôts sacrés, et il assure de dignes funérailles en cas de besoin. Leur rôle s’étend à tout ce qui a trait à l'honneur, il reconnaît les armes nobles et surveille les blasons, il règle les cérémonies et les jeux et témoigne des actes de valeur.

Si le blason, en tant que science peut se tracer depuis le Moyen Âge, c'est sa codification par les hérauts qui a amené les érudits du XVIIe siècle à nommer cette discipline "science héraldique", c'est-à-dire "science du héraut".

À partir du XIVème siècle, les hérauts sont devenus les spécialistes de l'héraldique, ou science des armoiries et blasons. Ils en codifient la composition et la description, en formulant notamment les règles du blason, voyagent et établissent des armoriaux pour peindre et retenir celles qu'ils rencontrent.

HERALDIQUE

Ce mot, forgé au XVIIe siècle à partir de "Héraut", recouvre en réalité deux définitions, très proches. Tout d'abord, c'est une science et tant que telle, l'héraldique désigne, la "connaissance des règles selon lesquelles les armes doivent être composées, définies, reproduites et transmises". Enfin, l'héraldique est aussi un art, il s'agit alors de l'exécution et de la reproduction peinte, gravée, sculptée, tissée, brodée, imprimée, dessinée, d'armoiries, conformément aux règles de la science héraldique.

HISTORIQUES

L’EDIT DE NOVEMBRE 1996

Les Armoiries se développent au début du XIIème siècle alors que l’équipement militaire des chevaliers évolue avec les "cottes de mailles, hauberts, boucliers" ce qui rend très difficile voire impossible l’identification des combattants sur les champs de bataille ou lors de tournois. Tout d’abord, les armoiries sont réservées aux "dynasties et "grands feudataires", très vite leurs usages se répand auprès des "chevaliers bannerets", puis vers les "simples chevaliers" pour finir vers les "petits nobles non chevalier" et les "écuyers". Dans cette même période, l’usage du sceau comme moyen de signature se développe et va contribuer au développement des armoiries dans toutes les classes sociales à savoir, les femmes, les ecclésiastiques, les bourgeois, les gens de métiers et les paysans. De la fin du XIIème siècle au début du XIVème siècle, chacun est libre d’adopter, de porter et de représenter à sa guise son armoirie à la seule condition de ne pas usurper celles d’autrui.

Les armoiries sont des emblèmes en couleur, propres à une famille, une communauté, plus rarement à un individu, et sont soumises dans leur disposition, leur forme à des règles spéciales qui sont celle du "blason". Elles sont presque toujours représentées sur un "écu".

Devant ce vaste développement d’armoiries et afin de maintenir l’ordre et éviter toutes usurpations, Philippe Auguste créa un "roi d’armes de France" dont les fonctions furent de tenir des registres de toutes les familles, de leurs armoiries blasonnées et des noms, surnoms, qualité de celui qui avait droit d’en porter. Mais c’est au XIVème siècle que les rois se réservèrent réellement le droit d’attribuer ces armoiries. Mais très vite, de nombreuses armoiries virent le jour sans aucune autorisation et il fallut attendre le règne de Charles VIII qui créa en 1487 un "maréchal d’armes" afin de remédier à tous ces abus. Par la suite, les rois en place publièrent de nouveaux règlements tels celui de l’article 90 de l’ordonnance d’Orléans publié sous Charles IX, l’article 257 de l’ordonnance de Blois publié sous Henri III et la déclaration d’Henri IV du 23 aout 1598. Malgré tous ces efforts, chacun, riches ou pauvres s’octroya une armoirie quitte à usurper celle déjà acquise à une famille. Ce qui tout naturellement poussa la noblesse à demander à Louis XIII en 1614 de faire faire des recherches afin de définir qui avaient droit de porter une armoirie et c’est ainsi qu’un "juge d’armes de la noblesse" fut créé par l’Edit de Janvier 1615. Les recherches ainsi menées, avaient en fait un double but, d’une part, préserver les vrais nobles, mais d’autre part, poursuivre grâce aux dénonciations auprès des "commissaires à la recherche" les usurpateurs ou faux nobles qui se soustrayaient ainsi à la corvée ou à d’autres redevances féodales.

L'office de juge d'armes fut supprimé en 1696 et à sa place on créa un "grand-maître de l'armoirie général" chargé d’établir un "Armorial Général de France".

L’ARMORIAL GENERAL DE FRANCE

En 1696, les caisses du Trésor Royal sont vides (tiens, comme par hasard déjà à l’époque) en raison de la "guerre de la Ligue d’Augsbourg" commencée en 1689. Afin de renflouer les caisses et d’intégrer les armoiries dans le droit civil français, Louis XIV décrète la même année la mise en place d’un recensement héraldique qui prendra le nom d’Armorial Général de France. Par la suite, en 1700, le roi lui-même dira le véritable motif de l'édit n'est pas de dresser un Armorial pour conserver la trace des armes des familles concernées, mais bien un but financier.

Un arrêt du conseil du 20 novembre 1696, charge Adrien VANIER, bourgeois de Paris, de recouvrer entre autres les droits d’enregistrements de tout le Royaume.

Charles René d’Hozier fut quant à lui en qualité de Juge d’Armes de France et généalogiste de la maison du Roy d’établir le Recueil Officiel de l’Armorial général de France. La constitution de ce recensement s’établira de 1697 jusqu’en 1707

LES COUTS D’ENREGISTREMENT

Les particuliers devaient en effet payer 20 livres (plus les taxes de 2 sols par livre, plus 30 sols pour les frais de brevets, soit en tout 23 livres et dix sols).

EN ALSACE

En Alsace, l’usage du blason était très répandu à cette époque, il y avait des blasons sur de nombreuses maisons. Pour ne pas payer cette nouvelle mesure fiscale, nombreux furent ceux qui s’empressèrent de renoncer à leurs armoiries et de les faire effacer là où elles figuraient. Pour tenter de réduire cette fuite fiscale, un édit du 19 mars 1697 ordonna la recherche de ceux qui se refusaient "à profiter de la grâce que Sa Majesté leur a voulu accorder en les autorisant, par l’enregistrement à l’armorial général, de porter les mêmes armes qu’ils ont eu par le passé". En cas de non enregistrement ou de refus, une amende de 300 livres était en vigueur.

L’armorial d’Alsace contient les blasons et les noms de la société de la province dans les dernières années du XVIIème siècle ; les villes, les communautés, les corporations, les chapitres, les nobles et les bourgeois notables y figurent tous. Il fut achevé en 1704.

Les droits d’enregistrement rapportèrent pour l’Alsace la somme de 103 638 livres pour 4152 enregistrements dont 1808 d’offices.

RUMERSHEIM

Ses revenus étant suffisants, RUMERSHEIM fit, ou fut obligé de faire enregistrer son blason vers 1696 dans les registres de Charles d'Hozier, cela lui en coûta 20 livres plus les frais d'enregistrements.

Les armes de Rumersheim-Le-Haut se blasonnent ainsi : "d'azur au Saint Nicolas vêtu pontificalement, la mitre en tête, tenant un livre de sa main dextre et une crosse de sa senestre, le tout d'or, adextré de deux croisettes de même, l'une sur l'autre".

La cache finale se trouve ici:

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Additional Hints (Decrypt)

Yvreer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)